-
Notifications
You must be signed in to change notification settings - Fork 0
/
Copy pathtexte5.html
85 lines (80 loc) · 19 KB
/
texte5.html
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
<!DOCTYPE html>
<html lang="fr">
<head>
<meta charset="UTF-8">
<meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1.0">
<title>Colette, Sido : Promenade matinale</title>
</head>
<link href="style.css" type="text/css" rel="stylesheet" />
<body>
<h1>LES SECOURS DE FRANCAIS</h1>
<ul class="navig">
<li><a href="textes.html">Textes</a></li>
<li><a href="texte4.html">Précédent</a></li>
<li><a href="texte6.html">Suivant</a></li>
<li><a href="index.html">Sommaire</a></li>
</ul>
<h2>Colette, <i>Sido</i> : Promenade matinale</h2>
<h3>Le texte</h3>
<div class="prose">
<p>Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits... Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense: J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues.</p>
<p>A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par mon poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps… J'allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C'est sur ce chemin, c'est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d'un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion…</p>
<p>Ma mère me laissait partir, après m'avoir nommée " Beauté, Joyau-tout-en-or "; elle regardait courir et décroître - sur la pente son œuvre - " chef-d’œuvre ", disait-elle. J'étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d'accord... Je l'étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu'à mon retour, et de ma supériorité d'enfant éveillée sur les autres enfants endormis.</p>
<p>Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d'avoir mangé mon saoul, pas avant d'avoir dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l'eau de deux sources perdues, que je révérais. L'une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L'autre source, presque invisible, froissait l'herbe comme un serpent, s'étalait secrète au centre d'un pré où des narcisses, fleuris en rende, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe... Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire...</p>
</div>
<h3>Colette : une femme et plusieurs vies</h3>
<p>Colette a eu plusieurs maris et a vécu de nombreuses aventures amoureuses. Elle a notamment été mariée à Henry Gauthier-Villars, connu sous le pseudonyme de "Willy", qui était un écrivain et un éditeur. Leur relation a été très conflictuelle et a inspiré plusieurs de ses romans, notamment "La Vagabonde".
<p>Colette a également été une artiste de music-hall et a donné de nombreuses représentations en tant que danseuse et chanteuse. Elle a notamment créé un personnage de danseuse exotique, "Missy", qui a connu un grand succès.
<p>Colette a été très attachée à sa fille, Colette de Jouvenel, qu'elle a eu avec son second mari, Henry de Jouvenel. Elle a cependant été très sévère avec elle et l'a souvent critiquée ouvertement.
<p>Colette a reçu le prix Goncourt en 1913 pour son roman "Claudine à l'école", qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui tombe amoureuse de sa professeure. Ce roman a connu un grand succès et a été adapté à plusieurs reprises au théâtre, au cinéma et à la télévision. Colette a également reçu le prix Goncourt de la nouvelle en 1950 pour "La Retraite Sentimentale", qui raconte l'histoire d'une femme qui quitte son mari et qui s'installe dans un petit village de la campagne française.</p>
<p>Colette a été la première femme à recevoir la Légion d'honneur, en 1954, pour l'ensemble de son œuvre littéraire. Elle a également été la première femme à être enterrée au Panthéon, en 1957, en reconnaissance de son œuvre et de son engagement pour la liberté de la femme.
<h3>Le vocabulaire</h3>
<h3>Les champs lexicaux</h3>
<p>On peut identifier dès la première phrase deux champs lexicaux qui sont liés aux étés : celui de la température et celui de la lumière.<br>
- Le champ lexical de la température est constitué de mots qui sont liés à la chaleur et à la température, comme "réverbérés", "chaud", "étés". En utilisant ces mots, l'auteure peut essayer de donner une dimension imagée et expressive à sa description et de suggérer une atmosphère chaude et étouffante liée aux étés qu'elle décrit.<br>
- Le champ lexical de la lumière est constitué de mots qui sont liés à la lumière et à la luminosité, comme "jaunes", "jonc", "aube" ou l'expression "presque sans nuits". (La paille des chapeaux, le "jonc", peut être associée à l'été et à une atmosphère chaude et ensoleillée) En utilisant ces mots, l'auteure peut essayer de donner une dimension imagée et expressive à sa description et de suggérer une atmosphère lumineuse et ensoleillée liée aux étés qu'elle décrit.
<h3>Les figures de syle</h3>
<p>Dans la première phrase du texte "Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits...", plusieurs éléments stylistiques peuvent être mis en avant :</p>
<p><b class="emphase">Anaphore </b> : Tout d'abord, cette phrase utilise une anaphore, c'est-à-dire la répétition d'un mot ou d'une expression au début de plusieurs phrases ou vers. Dans cette phrase, le mot "étés" est répété au début de chaque membre de la liste, ce qui permet de mettre en avant l'importance de cet élément dans la description de l'auteure.</p>
<p><b class="emphase">Métonymie </b> : la métonymie est une figure de style qui consiste à utiliser un mot qui désigne un élément pour désigner un autre élément qui lui est lié ou qui lui appartient. Dans le texte, on peut trouver une métonymie avec le mot "jonc" qui désigne la paille des chapeaux et qui est utilisé pour désigner les chapeaux eux-mêmes.</p>
<p><b class="emphase">Personnification </b> : la personnification est une figure de style qui consiste à attribuer des qualités humaines à une chose inanimée ou à un être animé qui ne les possède pas. Dans le texte, on peut trouver une personnification avec les mots "convulsion cristalline" qui décrivent la source d'eau de manière à lui donner une dimension animée et expressive.</p>
<p><b class="emphase">Énumération </b> : l'énumération est une figure de style qui consiste à lister des éléments ou des idées de manière à les mettre en valeur ou à les accentuer. Dans le texte, on peut trouver une énumération dans la première phrase du premier paragraphe, qui énumère trois qualités différentes des étés.</p>
<p><b class="emphase">Comparaison</b> : la comparaison est une figure de style qui consiste à établir un lien de ressemblance entre deux éléments en utilisant le mot "comme" ou "qui". Dans le texte, on peut trouver une comparaison avec les mots "soleil encore ovale, déformé par son éclosion" qui comparent le soleil à un ovale déformé pour suggérer sa forme ou sa manière de se lever. Plus loin dans le texte, on peut trouver une comparaison avec les mots "comme un serpent" qui comparent la source d'eau à un serpent pour suggérer sa forme ou sa manière de se déplacer. Cette comparaison peut être utilisée pour mettre en valeur l'aspect sinueux ou fluide de la source d'eau, ou pour donner une dimension animée et expressive à cet élément de la nature.</p>
<p><b class="emphase">Hyperbole</b> : l'hyperbole est une figure de style qui consiste à utiliser une exagération ou une surestimation pour mettre en valeur un élément ou pour marquer l'émotion. Dans le texte, on peut trouver une hyperbole avec les mots "mon saoul" qui indiquent que la petite fille mange énormément et qui sont utilisés pour marquer son appétit ou son plaisir.
<br>Tout à la fin du texte, on peut trouver une autre hyperbole avec les mots "au moment de tout finir" qui indiquent que la petite fille a l'impression que sa vie ou son existence est en train de prendre fin, ce qui est une exagération ou une surestimation pour marquer l'émotion ou la mélancolie de la petite fille. Cette hyperbole peut être utilisée pour mettre en valeur la force des émotions de la petite fille ou pour marquer le caractère intense de sa relation avec la nature.
<p><b>Il est toutefois possible d'interpréter les mots "au moment de tout finir" comme une <b class="emphase">périphrase</b> ou un <b class="emphase">euphémisme</b> pour parler de la mort.</b>
<br><b class="emphase">Périphrase</b> : une périphrase est une figure de style qui consiste à décrire quelque chose de manière circonstanciée et indirecte, en utilisant des termes ou des expressions qui en diffèrent. Dans le cas présent, les mots "au moment de tout finir" peuvent être considérés comme une périphrase pour la mort, car ils décrivent l'événement de manière indirecte et en utilisant des termes qui en diffèrent (tout finir).
<br><b class="emphase">Euphémisme</b> : Un euphémisme est une figure de style qui consiste à remplacer un mot ou une expression qui pourrait être choquante ou gênante par un autre mot ou une autre expression qui est moins directe ou moins frappante. Dans le cas présent, les mots "au moment de tout finir" peuvent être considérés comme un euphémisme pour la mort, car ils remplacent le mot "mort" par une expression qui est moins directe et qui permet d'éviter de parler de cet événement de manière trop explicite.
<p>La même expression peut donc être interprétée comme trois figures de style !</p>
<h3>Les idées : explication linéaire</h3>
<p>Dans ce passage, il est clair que l'auteure (la petite fille) a une connexion profonde et spirituelle avec la nature. Elle se sent en harmonie avec les éléments de la nature autour d'elle - le soleil, l'air, l'eau - et elle apprécie pleinement sa solitude et sa liberté pendant ses promenades matinales. Le fait de se lever de bonne heure et de cueillir des fruits dans les champs semble lui procurer une grande satisfaction et lui donner un sentiment de paix et de bien-être. La nature semble être un refuge pour l'auteure et un moyen de s'échapper de la vie quotidienne et de trouver un sens plus profond à travers ses expériences avec la nature.</p>
<p>Dans le texte, il est mentionné que la petite fille se lève à 3h30 du matin pour aller cueillir des fruits dans les champs. Lors de sa promenade, elle décrit le monde autour d'elle comme étant "dans un bleu originel, humide et confus", et mentionne que le brouillard baigne "d'abord ses jambes, puis son petit torse bien fait, atteignait ses lèvres, ses oreilles et ses narines plus sensibles que tout le reste de son corps". Cela suggère que la première vision de la petite fille lors de sa promenade est celle d'un paysage brumeux et lumineux, avec des éléments de la nature qui semblent encore endormis et immobiles. En se levant de bonne heure, la petite fille a l'occasion de voir le monde sous un angle différent, et elle peut profiter de la paix et de la solitude de cette heure matinale.</p>
<p>L'adjectif "originel" est utilisé ici pour décrire la couleur "bleue" du ciel et du monde environnant. En utilisant l'adjectif "originel", l'auteure pourrait essayer de suggérer que cette couleur bleue est la couleur naturelle ou originelle du ciel et du monde, et qu'elle est présente avant toute autre couleur ou influence. En utilisant cet adjectif, l'auteure pourrait vouloir souligner la pureté ou la simplicité de cette couleur bleue et son importance pour l'auteure.</p>
<p><b>Plusieurs éléments pourraient suggérer que la célébration de la nature est un thème dominant de ce texte.</b>
<p>Tout d'abord, le texte décrit de manière imagée et expressive la nature et les paysages qui entourent la petite fille lors de sa promenade, en utilisant des mots et des expressions qui sont liés à la nature et à la vie sauvage, comme "terres maraîchères", "rivière", "bois", "chien qui chasse seul", "sources perdues", "herbe", "fleurs". En utilisant ces mots et ces expressions, l'auteure peut essayer de donner une dimension imagée et expressive à sa description et de suggérer une atmosphère paisible et sauvage liée à la nature et aux paysages qu'elle décrit.
<p>Ensuite, le texte décrit la relation de la petite fille avec la nature de manière positive et empreinte de respect et d'admiration, en utilisant des mots et des expressions qui sont liés à la dévotion et à la révérence, comme "révérais", "souhaite". En utilisant ces mots et ces expressions, l'auteure peut essayer de suggérer que la petite fille a une relation de respect et d'admiration envers la nature et qu'elle est sensible à sa beauté et à sa magie.
<p>Enfin, le texte décrit la petite fille comme étant en harmonie avec la nature et avec les éléments qui l'entourent, en utilisant des mots et des expressions qui sont liés à la connivence et à la complicité, comme "état de grâce indicible", "connivence", "premier souffle accouru", "premier oiseau", "soleil encore ovale". En utilisant ces mots et ces expressions, l'auteure peut essayer de suggérer que la petite fille est en harmonie avec la nature et qu'elle partage une complicité avec les éléments qui l'entourent.</p>
<p><b>Il est mentionné que "ce pays mal pensant était sans dangers" lorsque l'auteure décrit ses promenades matinales dans les champs. Cette phrase pourrait être interprétée de différentes façons en fonction du contexte et du point de vue du lecteur.</b>
<p>Une interprétation possible de cette phrase pourrait être que l'auteure utilise l'expression "pays mal pensant" pour décrire un endroit ou une région où les gens ont des opinions ou des croyances qui lui semblent étranges ou éloignées de ses propres convictions. En utilisant l'expression "pays mal pensant", l'auteure pourrait vouloir suggérer qu'elle se sent étrangère ou différente de cet endroit et de ses habitants, et que leurs croyances et leur mode de vie lui semblent étranges ou incompréhensibles. En utilisant l'adjectif "sans dangers", l'auteure pourrait essayer de souligner que, malgré ses différences ou ses réserves vis-à-vis de cet endroit, elle ne ressent pas de danger ou de menace lorsqu'elle y est.
<p>Une autre interprétation possible de cette phrase pourrait être que l'auteure utilise l'expression "pays mal pensant" pour décrire un endroit ou une région où les gens sont ignorants ou stupides, et où elle se sent supérieure à eux. En utilisant l'expression "pays mal pensant", l'auteure pourrait vouloir suggérer que les gens de cet endroit manquent de sagesse ou de discernement et qu'elle se sent plus intelligente ou cultivée qu'eux.</p>
<p><b>Plusieurs éléments pourraient d'ailleurs suggérer que la petite fille a une forte estime d'elle-même...</b>
<p>Tout d'abord, le texte décrit la petite fille comme étant "jolie" et comme ayant un "petit torse bien fait", ce qui pourrait suggérer qu'elle a une certaine confiance en sa beauté physique et en son corps.
<p>Ensuite, le texte décrit la petite fille comme étant "éveillée" et comme ayant une "supériorité" sur les autres enfants endormis, ce qui pourrait suggérer qu'elle a une certaine confiance en ses capacités intellectuelles et en sa vigilance.
<p>Enfin, le texte décrit la mère de la petite fille comme la qualifiant de "Beauté, Joyau-tout-en-or" et comme disant qu'elle est son "chef-d'œuvre", ce qui pourrait suggérer que la mère de la petite fille a une très haute estime de sa fille et qu'elle la valorise beaucoup.
<p>A la fin de l'extrait, l'auteure décrit deux sources d'eau avec une grande attention aux détails, suggérant une relation forte et significative avec ces endroits. Elle parle de l'une des sources comme étant "une sorte de sanglot" et de l'autre comme "froissant l'herbe comme un serpent". Ces descriptions poétiques montrent l'importance de ces sources pour l'auteure et sa capacité à trouver de la beauté et de la signification dans les éléments de la nature.</p>
<p>La dernière phrase du texte "Rien qu'à parler d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire..." semble faire référence à une source de jouvence ou de réconfort pour l'auteure. En parlant des sources d'eau qu'elle visite pendant ses promenades matinales, l'auteure exprime son désir de retrouver cette saveur au moment de sa mort, comme si cette saveur avait le pouvoir de la réconforter ou de lui donner une forme de rédemption ou de paix. La référence à une "gorgée imaginaire" suggère que cette saveur n'est pas physique, mais plutôt spirituelle ou émotionnelle, et que c'est l'idée ou le souvenir de cette saveur qui est réconfortant pour l'auteure. En général, cette dernière phrase du texte met en avant l'importance de la nature et de ses expériences avec la nature pour l'auteure et suggère que ces expériences ont un pouvoir réconfortant et rédempteur pour elle.</p>
<div class="resume">
<h3>En résumé</h3>
<p>Dans ce passage, l'auteure raconte comment elle aimait se lever très tôt le matin et aller cueillir des fruits dans les champs avec ses paniers vides. Elle décrit l'atmosphère paisible et mystérieuse de ces moments, se sentant en harmonie avec la nature et appréciant pleinement sa solitude.
<p>Sa mère la laissait partir, l'appelant "Beauté, Joyau-tout-en-or", la voyant comme son "chef-d'œuvre", bien qu'il y ait dans l'esprit de la petite fille un doute quant à sa réelle beauté selon les portraits de l'époque.
<p>l'auteure a également un lien profond avec deux sources d'eau qu'elle visite pendant ses promenades matinales, et elle souhaite que leur saveur lui remplisse la bouche lorsqu'elle mourra.
<p>Enfin, ce passage met en avant l'importance de l'indépendance, l'appréciation de la nature par Colette, l'auteure et son lien étroit avec sa mère.
</div>
<ul class="pied">
<li><a href="textes.html">Textes</a></li>
<li><a href="texte4.html">Précédent</a></li>
<li><a href="texte6.html">Suivant</a></li>
<li><a href="index.html">Sommaire</a></li>
</ul>
</body>
</html>