From debae5b7f087b09208502fa2275f400e4f477789 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: nicolinuxfr Date: Sat, 11 Jan 2025 21:01:32 +0000 Subject: [PATCH] deploy: 620ebfb5dc6c311e243e5fd230b3b10c7ca03a53 --- serie/abbott-elementary-abc/index.html | 4 ++-- serie/alaska-daily-abc/index.html | 2 +- serie/alice-borderland-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/babylon-berlin-sky-one-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/bear-hulu-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/bear-hulu-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/better-call-saul-amc-saison-6/index.html | 4 ++-- serie/better-things-fx-saison-5/index.html | 4 ++-- serie/black-mirror-netflix-saison-6/index.html | 4 ++-- serie/boys-amazon-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/brooklyn-nine-nine-nbc-saison-8/index.html | 4 ++-- serie/chef-table-pizza/index.html | 4 +--- serie/crown-netflix-saison-5/index.html | 4 ++-- serie/crown-netflix-saison-6/index.html | 4 ++-- serie/derry-girls-channel-4-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/desenchantee-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/diplomate-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/euphoria-hbo-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/expanse-prime-video-saison-6/index.html | 4 ++-- serie/extraordinary-disney+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/fargo-fx-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/for-all-mankind-apple-tv+-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/foundation-apple-tv+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/good-omens-prime-video-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/grace-frankie-netflix-saison-7/index.html | 4 ++-- "serie/hartley-c\305\223urs-vif-netflix-saison-2/index.html" | 4 ++-- serie/heartstopper-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/heartstopper-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/house-dragon-hbo-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/invasion-apple-tv+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/kleo-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/locke-key-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/loki-disney+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/love-victor-hulu-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/mandalorian-disney+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/master-none-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/monarch-legacy-monsters-apple-tv+/index.html | 2 +- serie/morning-show-apple-tv+-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/mythic-quest-apple-tv+-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/neumatt-srf-1-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/ovnis-saison-2-canal+/index.html | 4 ++-- serie/ozark-netflix-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/pachinko-apple-tv+-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/peaky-blinders-bbc-saison-6/index.html | 4 ++-- serie/ragnarok-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/roue-temps-prime-video-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/see-apple-tv+-saison-3/index.html | 4 ++-- .../seigneur-anneaux-pouvoir-prime-video-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/sex-education-netflix-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/sexify-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/slow-horses-apple-tv+-saison-2/index.html | 2 +- serie/slow-horses-apple-tv+-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/slow-horses-apple-tv+-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/slow-horses-apple-tv+/index.html | 2 +- serie/stranger-things-netflix-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/succession-hbo-saison-1/index.html | 4 ++-- serie/sweet-tooth-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/umbrella-academy-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/umbrella-academy-netflix-saison-4/index.html | 4 ++-- serie/upload-prime-video-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/white-lotus-hbo-saison-1/index.html | 4 ++-- serie/white-lotus-hbo-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/workin-moms-cbc-television-saison-7/index.html | 4 ++-- serie/yellowjackets-showtime-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/yellowjackets-showtime/index.html | 4 ++-- serie/young-royals-netflix-saison-2/index.html | 4 ++-- serie/young-royals-netflix-saison-3/index.html | 4 ++-- serie/your-honor-showtime-saison-2/index.html | 4 ++-- 68 files changed, 131 insertions(+), 133 deletions(-) diff --git a/serie/abbott-elementary-abc/index.html b/serie/abbott-elementary-abc/index.html index 1f52407d1..c8fa3e3fd 100644 --- a/serie/abbott-elementary-abc/index.html +++ b/serie/abbott-elementary-abc/index.html @@ -4,7 +4,7 @@
Abbott Elementary, ABC

Abbott Elementary, ABC

Publié le

L’originalitĂ© est-elle toujours nĂ©cessaire ? C’est un petit peu la question qui m’est venue en tĂȘte en dĂ©couvrant Abbott Elementary, une nouvelle sitcom en mode faux documentaire dans un lieu de travail. Comme dans The Office, comme dans Parks and Recreation et comme dans tant d’autres, une camĂ©ra est supposĂ©e venir filmer le quotidien de professionnels qui sont censĂ©s agir normalement et prĂ©senter leur mĂ©tier, avec des phases d’interviews. Quinta Brunson n’essaie mĂȘme pas de mettre Ă  jour la formule Ă©prouvĂ©e et la seule originalitĂ©, et encore, est que le milieu professionnel en question est une Ă©cole primaire. Autant le dire, si vous voulez de l’originalitĂ©, oubliez cette sĂ©rie ABC diffusĂ©e en France sur Disney+, mais si vous aimez le genre et que vous voulez en voir une de plus, la premiĂšre saison d’Abbott Elementary est sympathique.

L’objectif de Quinta Brunson, qui joue le premier rĂŽle en plus d’ĂȘtre la crĂ©atrice, est assez Ă©vident. Il ne s’agit pas tant de se moquer de la troupe de professeurs rassemblĂ©e pour cette Ă©cole Ă©lĂ©mentaire fictive de la banlieue de Philadelphie, que de dĂ©noncer un systĂšme qui dĂ©laisse systĂ©matiquement les Ă©coles publiques et le manque de moyens accordĂ©s Ă  l’éducation aux États-Unis. MĂȘme si les scĂ©naristes se moquent des personnages et de leurs dĂ©fauts, c’est toujours une moquerie gentille et le message est systĂ©matiquement positif. Abbott Elementary est Ă  cet Ă©gard une sĂ©rie bienveillante, sans drame majeur et relativement positive, mĂȘme si le quotidien de ces enseignants n’est jamais facile. MalgrĂ© tout, la crĂ©ation d’ABC ressemble davantage Ă  une lettre d’amour aux enseignants qu’à un pugilat Ă  leur encontre. MĂȘme la partie critique est loin d’ĂȘtre aussi politique et grinçante que je l’imaginais, elle reste discrĂšte et les treize premiers Ă©pisodes restent dans la pique polie et mĂȘme le politiquement correct. La diversitĂ© reprĂ©sentĂ©e est excellente, cela va sans dire1, mais j’aurais apprĂ©ciĂ© un traitement plus frontal des problĂšmes posĂ©s par cette Ă©cole.

À la place, on reste dans un humour policĂ©, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’Abbott Elementary est ratĂ©e. Dans la galerie de personnages qui sortent peu de la caricature, je retiendrai surtout Ava Coleman, la principale incapable de l’école, incarnĂ©e par une Janelle James en grande forme et qui apporte beaucoup Ă  la sitcom. ABC a signĂ© pour une deuxiĂšme saison, reste Ă  espĂ©rer que Quinta Brunson soit plus incisive sur la suite.


  1. DiversitĂ© raciale surtout, il y a bien une tentative de meilleure reprĂ©sentation de diversitĂ© sexuelle, mais d’une timiditĂ© hĂ©las Ă  la hauteur de la rĂ©putation du groupe Disney
 ↩︎

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Année : -2021 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : -26 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : +13 épisodes de 22 minutes

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Alaska Daily, ABC

Alaska Daily, ABC

Publié le

Alaska Daily s’attache Ă  dĂ©fendre les journalistes en gĂ©nĂ©ral et la presse locale en particulier, mis Ă  mal par notre monde moderne en quĂȘte constante de rentabilitĂ©. Ce n’est pas la premiĂšre fois que Tom McCarthy s’attache Ă  ce sujet, il l’avait dĂ©jĂ  traitĂ© il y a quelques annĂ©es sur le grand Ă©cran avec Spotlight. Cette fois, c’est direction l’Alaska pour une sĂ©rie commandĂ©e par ABC et inspirĂ©e par l’histoire vraie de journalistes qui ont enquĂȘtĂ© sur les innombrables meurtres de femmes amĂ©rindiennes qui n’intĂ©ressaient pas les autoritĂ©s locales. Ajoutez Ă  cela une histoire de rĂ©demption pour Eileen, journaliste new-yorkaise qui perd son travail et sa rĂ©putation suite Ă  un mauvais articles et qui tente de se retrouver une virginitĂ© Ă  Anchorage, et vous obtenez une sĂ©rie bien classique, mais qui assume ce classicisme.

Le fil rouge de la premiĂšre saison constituĂ©e de ses 11 épisodes est l’enquĂȘte menĂ©e par Eileen et une collĂšgue Roz sur les meurtres de femmes non rĂ©solus et sur la complicitĂ© de l’État qui ferme les yeux et ne finance pas suffisamment les organes de pouvoir. À cela s’ajoute dans chaque Ă©pisode une ou deux sous-intrigue qui implique les autres membres du journal fictif crĂ©Ă© pour les besoins de la sĂ©rie. Alaska Daily a ainsi un cĂŽtĂ© rĂ©tro, on sent qu’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine a commandĂ© la sĂ©rie et qu’elle est taillĂ©e pour une diffusion en direct, entrecoupĂ©e de multiples coupures publicitaires. Je dois dire que ce n’est pas mon format prĂ©fĂ©rĂ©, mais on s’y fait, d’autant que le sujet de fond est vraiment intĂ©ressant. La dĂ©faite du gouvernement amĂ©ricain est Ă©clatante Ă  tous les niveaux, avec des femmes qui meurent dans l’indiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale et un systĂšme entiĂšrement fait pour favoriser les meurtriers qui sont bien trop souvent des hommes blancs. Tom McCarthy n’a pas besoin d’en ajouter dans ce domaine, la dĂ©monstration est implacable et le spectateur est tout aussi effarĂ© que les deux journalistes face aux fautes en cascade dĂ©montrĂ©es par leur enquĂȘte.

Cette enquĂȘte de fond permet de tenir aisĂ©ment le coup et Alaska Daily se regarde ainsi facilement, mĂȘme si je regrette son manque de profondeur par ailleurs. Le jeu des acteurs est trĂšs fade, Hillary Swank dans le rĂŽle principal a une diction toujours plate et mĂȘme si cela colle avec son personnage blasĂ©, on a du mal Ă  se passionner pour elle. C’est un trait de caractĂšre que l’on retrouve pour tout le casting d’ailleurs, il n’y a aucun acteur qui sort du lot pour nous intĂ©resser. Un gros problĂšme, je crois, est le choix d’un montage qui alterne constamment entre des scĂšnes courtes. On enchaĂźne d’une brĂšve sĂ©quence Ă  une autre, si bien que l’émotion n’a jamais le temps de s’installer et on reste presque dans la reconstitution, quasiment comme dans une docufiction. C’est dommage d’avoir rĂ©alisĂ© quelque chose d’aussi fade.

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Année : -2022 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : 11 épisodes de 45 minutes

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Alice in Borderland, Netflix (saison 2)

Alice in Borderland, Netflix (saison 2)

Publié le

J’avais bien apprĂ©ciĂ© le dĂ©but de la premiĂšre saison d’Alice in Borderland et mĂȘme si la fin de de cette adaptation d’un manga japonais m’avait laissĂ© sur ma faim, j’étais prĂȘt Ă  donner une chance supplĂ©mentaire Ă  Shinsuke Satƍ. GrossiĂšre erreur. Alors que les Ă©pisodes initiaux Ă©taient tous bien rythmĂ©s et il n’y avait pas trop de temps morts, ces huit nouveaux Ă©pisodes semblent au contraire participer Ă  un concours des rĂ©cits les plus lents et vides. Cela commence plutĂŽt bien pourtant, avec quelques jeux bien trouvĂ©s pour pimenter les premiers Ă©pisodes, mais plus on avance dans la sĂ©rie et moins elle a de choses Ă  dire. Paradoxalement, ses Ă©pisodes s’allongent jusqu’au final qui est d’une longueur Ă  la limite du supportable, tout en offrant une conclusion somme toute assez banale Ă  l’ensemble.

C’était dĂ©jĂ  le cas dans la saison prĂ©cĂ©dente, mais cela m’a encore plus frappĂ© ici : Alice in Borderland passe son temps Ă  expliquer en boucle ses rĂšgles. À chaque nouvelle partie, l’ordinateur commence par Ă©noncer les rĂšgles du jeu, puis les personnages les rĂ©pĂštent ou les paraphrasent, souvent plusieurs fois de suite. C’est tant mieux pour le spectateur un petit peu distrait, mais la sensation de remplissage devient de plus en plus forte. Pour ne rien arranger, les personnages passent un temps fou Ă  exprimer des Ă©motions bien peu originales et qui sont prĂ©sentĂ©es comme des rĂ©vĂ©lations incroyables. Et si cela ne suffisait pas, la sĂ©rie Ă©choue Ă  faire mourir ses personnages, avec une accumulation de scĂšnes totalement ridicules vers la fin, oĂč des agonisants papotent entre eux et mĂȘme se dĂ©placent encore, aprĂšs avoir reçu plusieurs coups de couteau, voire plusieurs balles. Les scĂ©naristes ont-ils lĂąchĂ© l’affaire ? En tout cas, il faut saluer le professionnel des jeunes acteurs qui ne laissent rien transparaĂźtre et qui jouent avec tout le sĂ©rieux demandĂ© par cette histoire qui assume pleinement son cĂŽtĂ© premier degrĂ©.

Au fond, le meilleur moment dans cette deuxiĂšme saison d’Alice in Borderland, c’est le soulagement quand ça s’arrĂȘte enfin.

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Titre original : ä»Šéš›ăźć›œăźă‚ąăƒȘă‚č

Année : -2020 à 2022

  • Nationalité :
  • Japon
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -16 +2022

  • Nationalité :
  • Japon
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +8 épisodes de 56 minutes

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Babylon Berlin, Sky One (saison 4)

Babylon Berlin, Sky One (saison 4)

Publié le

Babylon Berlin poursuit son exploration de l’Allemagne de l’entre-deux guerres avec une quatriĂšme saison qui se dĂ©roule dĂ©but 1931, alors que les Nazis occupent toujours plus de place sur la scĂšne politique, avant l’arrivĂ©e au pouvoir des fascistes. AprĂšs trois excellentes saisons, il y avait un risque de lasser, ou de perdre ce qui a fait le succĂšs de la sĂ©rie allemande, un risque d’autant plus grand que la pandĂ©mie est passĂ©e par lĂ  et a retardĂ© la sortie. Fort heureusement, Tom Tykwer, Achim von Borries et Hendrik Handloegten savent ce qu’ils font et le prouvent Ă  nouveau avec douze Ă©pisodes dans la droite lignĂ©e des prĂ©cĂ©dents. Sans jamais lasser, Babylon Berlin parvient Ă  maintenir sa formule presque magique sur la durĂ©e : la grande histoire de l’Allemagne en arriĂšre-plan, quelques enquĂȘtes policiĂšres secondaires au premier plan, des personnages riches et crĂ©dibles et une bande-originale parfaite. J’adore et j’ai hĂąte de voir la saison suivante !

En attendant, les annĂ©es 1930 Ă  Berlin se partagent entre des Nazis toujours plus confiants et gonflĂ©s et une mafia qui fait toujours plus de dĂ©gĂąts. DĂšs les premiers plans, la qualitĂ© de la reconstitution historique saute aux yeux. Le travail rĂ©alisĂ© par la crĂ©ation de Sky One est bluffant et ne faiblit pas avec le temps, un excellent point. Les personnages restent majoritairement familiers, avec quelques nouveaux visages pour renouveler un petit peu le casting, un excellent Ă©quilibre. Charlotte mĂšne une enquĂȘte de son cĂŽtĂ© autour d’un juge pourri et d’une mystĂ©rieuse secte, Gereon semble avoir basculĂ© dans le camp des Nazis mĂȘme si on dĂ©couvre vite qu’il est en mission secrĂšte pour mieux dĂ©stabiliser le mouvement. Babylon Berlin exploite quelques faits historiques, en l’occurrence l’affrontement entre les SA et Hitler par l’entremise des SS et la sĂ©rie explore remarquablement comment le fascisme peut s’imposer dans une sociĂ©tĂ©. C’est l’histoire du bar nazi Ă  l’échelle d’un pays et c’est d’autant plus inquiĂ©tant que cette histoire ressemble un petit peu trop Ă  notre quotidien. Si seulement cette sĂ©rie pouvait servir de piqĂ»re de rappel sur ce qui se passe quand on laisse un tel mouvement s’installer et gagner en lĂ©gitimitĂ©.

Depuis le dĂ©part, la grande force de Babylon Berlin a aussi Ă©tĂ© sa bande originale, composĂ©e en partie par Tom Tykwer, accompagnĂ© de morceaux originaux crĂ©Ă©s dans l’esprit de l’époque. Si la saison 3 m’avait semblĂ© un petit peu en retrait sur ce point — il faut dire que les deux premiĂšres ont frappĂ© si fort
 —, celle-ci reprend le dessus, avec encore une fois une collection d’excellents titres. Ils sont chapeautĂ©s par un nouveau tube, « ‌Ein Tag wie Gold », une perle addictive qui sert de thĂšme Ă  toute la saison et revient sous diverses variantes. J’ai aussi dĂ©couvert et adorĂ© la musique du groupe allemand Meute, dont le concept est d’adapter de la musique techno ou housse en mode fanfare. Ça colle parfaitement Ă  l’ambiance du Moka Efti et le temps d’un Ă©pisode assez fou autour d’un concours de danse, on en prend plein les oreilles avec leur techno recrĂ©e avec des cuivres et autres instruments de l’époque. Un dĂ©lice.

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Année : -2017 à 2022

  • Nationalité :
  • Allemagne
  • Genres :
  • Drame
  • Crime
  • MystĂšre

Durée : -40 +2022

  • Nationalité :
  • Allemagne
  • Genres :
  • Drame
  • Crime
  • MystĂšre

Durée : +12 épisodes de 55 minutes

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The Bear, Hulu (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison m’avait bluffĂ© par sa capacitĂ© Ă  crĂ©er des personnages riches et complexes en seulement huit Ă©pisodes assez courts. The Bear revient sans trop de surprise pour une seconde saison et bonne nouvelle, elle est aussi bonne. J’irais mĂȘme jusqu’à dire qu’elle est bien meilleure, avec une exploration de nouvelles thĂ©matiques et surtout l’élaboration de psychologies encore plus fouillĂ©es et convaincantes. Les parcours en parallĂšle du restaurant de Carmy et de toute son Ă©quipe sont passionnants et Christopher Storer enchaĂźne les grands moments, avec en point d’orgue un Ă©pisode Ă©pique. Le sixiĂšme de cette saison se dĂ©roule environ cinq ans avant, le temps d’un NoĂ«l en famille quand Mickey Ă©tait encore vivant et c’est sans aucun doute l’un des moments les plus intenses que j’ai vus cette annĂ©e sur mon tĂ©lĂ©viseur. C’est un Ă©pisode plein d’engueulades familiales et de stars en invitĂ©, avec une Jamie Lee Curtis tellement impressionnante qu’elle justifie Ă  elle seule de regarder toute la sĂ©rie, alors mĂȘme qu’elle n’est prĂ©sente que dans deux Ă©pisodes. Mais quelle performance inoubliable et quelle mise en scĂšne virtuose, tout en restant essentielle. On ressort lessivĂ© de cet Ă©pisode comme de toute la saison, mais quel pied !

Le reste Ă©volue constamment entre les tensions et crises de panique et des moments plus calmes, presque tendres. C’est d’ailleurs un point qui m’a surpris dans cette suite : The Bear dose encore mieux ses effets et trouve parfaitement son rythme, laissant Ă  chaque personnage sa place et son style. Par exemple, l’un des Ă©pisodes est centrĂ© sur Marcus en stage dans la patisserie du restaurant danois Noma et c’est une parenthĂšse en douceur oĂč l’on apprend Ă  mieux connaĂźtre le personnage. Autre moment passionnant et touchant en mĂȘme temps, l’épisode consacrĂ© Ă  Richie qui retrouve une raison de vivre grĂące Ă  la discipline d’un restaurant Ă©toilĂ©. Christopher Storer multiplie ainsi les idĂ©es diffĂ©rentes, changeant de style pour mieux coller aux besoins d’un arc narratif, sans perdre de vue la direction d’ensemble. Ces dix nouveaux Ă©pisodes sont tous excellents et cette deuxiĂšme saison est une claque. Vraiment, si vous aviez ratĂ© The Bear jusque-lĂ , il n’est pas trop tard pour vous lancer : vous ne le regretterez pas. J’espĂšre maintenant que Hulu renouvellera bien la sĂ©rie, car je suis certain que son crĂ©ateur saura la porter encore plus haut.

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Toutes les saisons

Titre original : The Bear

Année : -2022 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -18 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +10 épisodes

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The Bear, Hulu (saison 3)

The Bear, Hulu (saison 3)

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C’est peu dire que j’attendais la suite : The Bear m’avait marquĂ© dĂšs sa premiĂšre saison, mĂȘme si clairement, la deuxiĂšme est celle qui me reste le plus en mĂ©moire, avec une forme de perfection atteinte dans le traitement des personnages, la mise en scĂšne et l’équilibre des Ă©motions. La troisiĂšme saison reprend pour dix Ă©pisodes, avant une quatriĂšme qui a Ă©tĂ© tournĂ©e en mĂȘme temps et le bilan est un petit peu plus mitigĂ©. Christopher Storer maĂźtrise son art Ă  la perfection, mais peut-ĂȘtre un petit peu trop, justement. En tout cas, il m’a donnĂ© le sentiment de se regarder un petit peu plus filmer et de travailler davantage la forme que le fond. Alors oui, The Bear est encore marquĂ© par des fulgurances visuelles et scĂ©naristiques incroyables, Ă  l’image de cet Ă©pisode centrĂ© sur un accouchement qui est d’une force dingue, notamment grĂące Ă  la prĂ©sence de Jamie Lee Curtis — quelle actrice quand mĂȘme —, mais ils n’effacent pas entiĂšrement l’impression de vide.

L’intrigue principale n’avance quasiment pas dans ces dix Ă©pisodes, pas plus que la situation des personnages. Carmen n’arrive pas Ă  demander pardon Ă  la femme de sa vie pendant dix Ă©pisodes. Sidney hĂ©site entre deux avenirs possibles pendant la majoritĂ© d’entre eux. Et puis la toxicitĂ© gĂ©nĂ©rale est de retour, avec des engueulades Ă©piques, bien que dĂ©jĂ  vues et quelque peu rĂ©pĂ©titives Ă  la longue. The Bear commence mĂȘme par une sorte d’épisode rĂ©capitulatif ou rĂ©sumĂ©, avec son style bien Ă  lui et la musique entĂȘtante du Ghost V: Together de Nine Inch Nails est parfaite pour l’illustrer, mĂȘme si son rĂŽle n’est pas Ă©vident. J’entrevois l’idĂ©e gĂ©nĂ©rale, illustrer les ruminations du personnage principal qui se remĂ©more ses mauvaises expĂ©riences. C’est un fil rouge de la saison, qui culmine avec le final en forme d’hommage au mĂ©tier de chef en quelque sorte. C’est intĂ©ressant, mais je crois que j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© en savoir plus sur les difficultĂ©s du restaurant et de son Ă©quipe. Le dernier Ă©pisode ouvre la porte Ă  une suite plus intĂ©ressante et la sĂ©rie m’a tellement impressionnĂ©e jusque-lĂ  que je serai au rendez-vous. MalgrĂ© tout, il reste ce sentiment diffus que la troisiĂšme saison a ratĂ© le cƓur de son sujet et c’est un petit peu dommage.

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Toutes les saisons

Titre original : The Bear

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -28 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +10 épisodes

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Better Call Saul, AMC (saison 6)

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Sept ans aprĂšs la diffusion de sa premiĂšre saison, Better Call Saul trouve sa conclusion avec treize nouveaux Ă©pisodes. Quand Vince Gilligan et Peter Gould ont lancĂ© cette sĂ©rie qui retrace l’histoire d’un personnage secondaire de Breaking Bad, j’étais loin de penser qu’il y aurait suffisamment d’idĂ©es pour tenir six saisons. Et pourtant, c’est indĂ©niablement le cas : ce spin-off n’a cessĂ© au fil des annĂ©es de me surprendre, atteignant et mĂȘme surpassant le niveau de l’originale, notamment sur son cƓur, avec les saisons 3 et 4 qui resteront Ă  mon sens les meilleures. Avec la cinquiĂšme et surtout cette sixiĂšme et ultime saisons, Better Call Saul termine de faire le pont avec Breaking Bad et va mĂȘme au-delĂ , en concluant pour de bon le parcours de Saul Goodman, avocat vĂ©reux et salopard au grand cƓur. C’est peut-ĂȘtre plus contraint par les liens qu’il faut bien tisser avec la premiĂšre sĂ©rie AMC, mais ne boudons pas notre plaisir : c’est impeccablement mis en scĂšne, parfaitement bien jouĂ© et surtout remarquablement racontĂ©.

La cinquiĂšme saison se terminait sur l’attaque ratĂ©e contre Lalo Salamanca, la sixiĂšme reprend au mĂȘme point et suit pendant quelques Ă©pisodes la fuite de Nacho Varga face Ă  la colĂšre du cartel. En parallĂšle, Saul et Kim travaillent ensemble pour dĂ©truire la rĂ©putation de Howard Hamlin, creusant encore l’étrange histoire d’amour entre les deux avocats qui a traversĂ© toute la sĂ©rie. Ces deux arcs semblent avancer en parallĂšle, mais ce n’est qu’un leurre, comme Vince Gilligan et Peter Gould savent si bien les exploiter. Ils occupent en tout cas toute la premiĂšre moitiĂ© de cette conclusion, sĂ©parĂ©e en deux parties bien distinctes. Better Call Saul a toujours jouĂ© sur plusieurs plans temporels, l’essentiel se dĂ©roulant avant Breaking Bad, mais depuis la premiĂšre saison, de mystĂ©rieuses sĂ©quences en noir et blanc Ă©voquaient le futur du personnage. Au passage, quel talent d’avoir conçu toute la sĂ©rie d’un bloc et anticipĂ© cette fin dĂšs le pilote ! La saison a ainsi la lourde tĂąche de faire lien des deux cĂŽtĂ©s, en piochant mĂȘme dans l’historique des deux sĂ©ries pour ajouter quelques flashbacks recrĂ©Ă©s aujourd’hui. Quelle surprise de revoir Walter White et Jesse Pinkman, interprĂ©tĂ©s par des acteurs qui ont bien vieilli depuis le tournage original — c’est surtout sensible pour le plus jeune, qui n’a plus rien d’un Ă©tudiant Ă©videmment —, mais le savoir-faire et surtout le soin extrĂȘme des deux crĂ©ateurs sauvent ces sĂ©quences du ridicule. Sur ce point, je dois encore saluer le travail exceptionnel de Bob Odenkirk qui parvient Ă  interprĂ©ter les diffĂ©rentes versions de son personnage avec un naturel confondant, alors que l’acteur a bien vieilli depuis l’ùre Breaking Bad. D’un plan Ă  l’autre, on Ă©volue entre trois Ă©poques diffĂ©rents et trois personnages qui le sont aussi, avec un jeu toujours remarquablement juste. Toute la fin ne repose plus que ses Ă©paules et jusqu’au bout, son jeu est impeccable.

Terminer une sĂ©rie aprĂšs six saisons, et surtout un univers complet quatorze ans aprĂšs son apparition Ă  la tĂ©lĂ©vision, n’est jamais tĂąche facile. Je dois dire que l’histoire imaginĂ©e par les scĂ©naristes de Better Call Saul est excellente, aussi simple qu’ingĂ©nieuse. Simple bien sĂ»r, car il n’est pas question de terminer sur une fin ouverte, un cliff-hanger qui relancerait la sĂ©rie avant la saison suivante. Le choix du parcours de Saul Goodman est Ă  cet Ă©gard logique, ce qui ne l’empĂȘche pas de mĂ©nager quelques surprises. IngĂ©nieusement, Vince Gilligan et Peter Gould continuent de nous mener en bateau, faisant croire Ă  une fin quand leur objectif Ă©tait tout autre. Ils savent mĂ©nager leurs surprises jusqu’au bout, sans pour autant tomber dans la surenchĂšre. Et que dire de ce plan quasiment Ă  la toute fin, oĂč Saul et Kim s’adossent Ă  un mur Ă©clairĂ© sur le cĂŽtĂ© pour fumer une cigarette, reproduisant presque Ă  l’identique un plan du tout dĂ©but de la sĂ©rie ? C’est tout le talent de Better Call Saul : une sĂ©rie brillante, sans jamais le souligner.

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Année : -2015 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : -63 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : +13 épisodes de 45 minutes

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Better Things, FX (saison 5)

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Better Things est une sĂ©rie discrĂšte et il serait facile de passer Ă  cĂŽtĂ©. D’ailleurs, j’ignorais jusqu’à son existence avant de regarder ses quatre premiĂšres saisons, avalĂ©es d’une traite et quittĂ©es avec regret. FX a fort heureusement offert la possibilitĂ© Ă  Pamela Adlon de la conclure avec une cinquiĂšme et ultime saison, encore plus touchante et rĂ©ussie que les prĂ©cĂ©dentes. C’est sans doute l’une des meilleures sĂ©ries familiales de ces derniĂšres annĂ©es et vous auriez bien tort de ne pas vous y plonger.

J’aurais pourtant bien du mal Ă  expliquer prĂ©cisĂ©ment pourquoi Better Things est si rĂ©ussie, ou Ă  lister tous les Ă©lĂ©ments qui la distinguent face Ă  une concurrence toujours plus riche. L’élĂ©ment clĂ©, c’est sans doute la sincĂ©ritĂ© de la crĂ©atrice, qui puise dans sa vie personnelle pour imaginer des situations qui tiennent la route et surtout qui laisse toute la place nĂ©cessaire Ă  chacun de ses personnages, pour leur permettre de se forger une psychologie crĂ©dible. Les derniers Ă©pisodes de la sĂ©rie sont les tĂ©moignages parfaits du succĂšs de cette entreprise : on retrouve une large partie du casting des saisons prĂ©cĂ©dentes et on a l’impression de se trouver plongĂ©s dans une fĂȘte de sa propre famille. Tout colle parfaitement, les interactions sont fluides et naturelles, les personnalitĂ©s bien exprimĂ©es loin des caricatures lisses que l’on peut voir ailleurs. Le vĂ©cu est sensible, l’amour vache de toute famille a laissĂ© ses marques et Pamela Adlon n’a mĂȘme plus besoin de mots pour terminer sa crĂ©ation originale, une sĂ©quence sous les Ă©toiles filantes suffit Ă  dire tout ce qui est nĂ©cessaire.

Jusqu’au bout, Better Things a su concilier humour, tendresse et juste ce qu’il faut de drame pour constituer une histoire passionnante et touchante. La cinquiĂšme saison est celle de l’explosion logique et normale du foyer, avec les trois filles qui commencent Ă  gagner en indĂ©pendance et Ă  vivre hors de la maison. Terminer la sĂ©rie Ă  ce stade Ă©tait le choix logique, mĂȘme si Pamela Adlon aurait sans doute pu continuer sur quelques saisons sans problĂšme pour intĂ©resser les spectateurs. Je sais que j’en aurais vu plus sans discuter, mais enfin, Better Things s’est terminĂ©e sans fausse note et dans la joie, pour les personnages, probablement pour les acteurs et certainement pour nous.

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Année : -2016 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -52 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +10 épisodes de 23 minutes

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Black Mirror, Netflix (saison 6)

Black Mirror, Netflix (saison 6)

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Je n’aurais pas pariĂ© sur l’arrivĂ©e d’une sixiĂšme saison de Black Mirror. Non pas que la sĂ©rie d’anthologie crĂ©Ă©e par Charlie Brooker il y a douze ans de cela Ă©tait devenue insupportable, les cinq saisons prĂ©cĂ©dentes Ă©taient toutes intĂ©ressantes Ă  leur maniĂšre. Mais cela faisait quelques annĂ©es depuis la diffusion de la prĂ©cĂ©dente saison et le risque de se rĂ©pĂ©ter Ă©tait bien rĂ©el. Ce retour se fait nĂ©anmoins avec un angle diffĂ©rent : les Ă©crans noirs qui ont donnĂ© leur nom Ă  la sĂ©rie ne sont plus au centre des enjeux, pas plus que la science-fiction d’ailleurs. Black Mirror ose suivre des chemins diffĂ©rents, avec des Ă©pisodes qui se dĂ©roulent dans le passĂ© et l’exploration de genres diffĂ©rents. Ce n’est pas toujours rĂ©ussi, mais ces cinq nouveaux Ă©pisodes sont intĂ©ressants et mĂ©ritent sĂ»rement un petit peu de votre temps.

La science-fiction reste au programme, mais c’est peut-ĂȘtre l’épisode le plus faible pour moi. « Mon cƓur pour la vie » est une uchronie qui imagine deux astronautes en route vers une destination lointaine et Ă  qui on a crĂ©Ă© des doubles mĂ©caniques pour que leur Ăąme reste avec leur famille. Une idĂ©e intrigante, mais que j’ai trouvĂ© assez mal exploitĂ©e, avec une histoire pleine d’incohĂ©rences et surtout prĂ©visible. Le choix d’ancrer cette intrigue dans les États-Unis des annĂ©es 1960 ressemble Ă  une dose de nostalgie un petit peu trop gratuite et j’ai trouvĂ© que cela n’apportait rien d’intĂ©ressant. La performance d’Aaron Paul ne m’a pas semblĂ©e aussi Ă©poustouflante que sur le papier et au bout du compte, j’étais assez déçu. En restant dans la science-fiction, j’ai nettement prĂ©fĂ©rĂ© le premier Ă©pisode, « Joan est horrible », qui est sorti pile au bon moment, pendant la grĂšve des acteurices et des scĂ©naristes. Dans cet univers proche du nĂŽtre, la technologie permet Ă  Netflix Streamberry de gĂ©nĂ©rer des sĂ©ries en temps rĂ©el, grĂące Ă  un l’histoire vraie de ses utilisateurs, au scan 3D d’acteurs et Ă  des scĂ©narios produits par un ordinateur quantique. C’est peut-ĂȘtre l’histoire la plus « Black Mirror » de toutes, mais j’ai trouvĂ© pour le coup que c’était malin et les surprises en cours de route sont bien amenĂ©es, mais je n’en dirai pas plus.

Quand on sort du genre, Black Mirror ne vise pas toujours juste, mais comment lui reprocher de ne pas essayer ? Évacuons « La journĂ©e de Mazey », qui tente une plongĂ©e dans le fantastique avec l’angle intĂ©ressant des paparazzis, un angle qui n’est pas rĂ©ellement exploitĂ© je trouve, ce qui fait que l’on a l’impression de passer Ă  cĂŽtĂ©. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© « DĂ©mon 79 » qui termine la saison alors qu’il a Ă©tĂ© manifestement le premier Ă©crit par Charlie Brooker. Cette fois, on se plonge dans l’Angleterre de la fin des annĂ©es 1970, avec d’un cĂŽtĂ© la montĂ©e du nationalisme et de l’autre une histoire de dĂ©mon meurtrier teintĂ©e d’apocalypse nuclĂ©aire. Un drĂŽle de mĂ©lange, pour une histoire assez amusante et qui donne envie d’en voir plus d’Anjana Vasan, Ă©patante dans le rĂŽle principal. La vraie surprise de la saison pour moi, c’était toutefois « Loch Henry », qui oscille entre horreur et thriller, avec une bonne dose d’humour noir. Le suspense de l’enquĂȘte, la beautĂ© Ă  couper le souffle des paysages Ă©cossais, les habitants renfrognĂ©s, l’horreur des faits
 je l’ai trouvĂ© trĂšs efficace.

Est-ce un nouveau dĂ©part pour Black Mirror ? Peut-ĂȘtre bien, dans le sens oĂč Charlie Brooker s’éloigne de la formule originale et dĂ©crĂšte qu’il peut faire ce qu’il veut de son anthologie. Je suis curieux de voir s’il compte explorer encore d’autres genres et expĂ©rimenter encore davantage Ă  l’avenir. En tout cas, critiquer la technologie Ă©tait sans doute devenu trop Ă©vident dans les annĂ©es 2020 et ce changement de cap Ă©tait probablement salutaire pour cette raison.

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Année : -2011 à 2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -26 +2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +5 épisodes

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The Boys, Amazon (saison 3)

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The Boys continue son exploration de tout ce qu’il y a de pire aux États-Unis Ă  travers cet excellent point de dĂ©part. Imaginez une bande de super-hĂ©ros, mais dirigĂ©e par l’entreprise qui reprĂ©sente le pire du capitalisme, et ces ĂȘtres quasiment invincibles agissent par pur Ă©goĂŻsme et sans aucun sens de l’intĂ©rĂȘt commun. Les deux premiĂšres saisons avaient Ă©tĂ© l’occasion d’imposer une sĂ©rie Ă©tonnamment violente, visuellement et moralement, et la troisiĂšme saison reste dans cette droite lignĂ©e. Eric Kripke fait avancer son histoire en introduisant un nouveau personnage et surtout en enfonçant le Protecteur toujours plus loin dans la dĂ©sinformation de masse.

Plus encore que dans les seize Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents, la politique est ici au cƓur des enjeux. La crĂ©ation d’Amazon n’essaie mĂȘme plus de cacher son discours qui vise presque explicitement le mouvement populaire autour de Trump et l’AmĂ©rique divisĂ©e de The Boys ressemble de plus en plus Ă  la vraie. C’est son point fort depuis le dĂ©part et cela n’aurait aucun sens de passer Ă  cĂŽtĂ©, mĂȘme si je dois noter que la surprise des dĂ©buts s’est bien effacĂ©e. Je ne me suis jamais ennuyĂ© dans cette suite, malgrĂ© la longueur inhabituelle des huit Ă©pisodes qui tournent tous autour de l’heure, mais on reste peut-ĂȘtre un poil trop en terrain connu. L’intrigue autour de Soldier Boy est intĂ©ressante, surtout pour les surprises finales que je ne vais Ă©videmment pas mentionner, mais elle se rĂ©sume un petit peu vite en un affrontement binaire. Et puis, quel dommage de rĂ©server un si mauvais sort au personnage de Maeve, censĂ© ĂȘtre ouvertement lesbien, mais qui couche avec Butcher et qui semble « redevenir » lesbienne dans le tout dernier Ă©pisode, ce qui tombe un petit peu comme un cheveu sur la soupe. Alors qu’Eric Kripke semblait vouloir s’éloigner au maximum de Marvel, c’est bien lĂ  une occasion manquĂ©e


Cela dit, je ne dĂ©conseille pas cette troisiĂšme saison et The Boys dans son ensemble mĂ©rite d’ĂȘtre vue, pour peu que le gore bien sanguinolent ne vous effraie pas. Je crois que les crĂ©ateurs vont plus loin d’épisode en Ă©pisode et on atteint des sommets dans le domaine, sans tomber pour autant dans la violence virtuelle gratuite. Amazon a renouvelĂ© la sĂ©rie pour une quatriĂšme saison et je serai au rendez-vous, en espĂ©rant que l’on sorte cette fois de la routine qui semble s’installer progressivement. La derniĂšre image pourrait indiquer une accentuation de l’aspect politique, ce qui serait une excellente nouvelle.

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Année : -2019 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure

Durée : -25 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure

Durée : +8 épisodes de 60 minutes

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Brooklyn Nine-Nine, NBC (saison 8)

Brooklyn Nine-Nine, NBC (saison 8)

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Brooklyn Nine-Nine fait ses adieux avec cette huitiĂšme saison, la NBC avait prĂ©venu dĂšs la prĂ©cĂ©dente. Les scĂ©naristes savaient ainsi Ă  quoi s’attendre et cela se voit. Alors que l’excellente sitcom crĂ©Ă©e par Dan Goor et Michael Schur avait tendance Ă  patiner un petit peu sur les derniĂšres saisons, peut-ĂȘtre par peur de trop Ă©voluer, c’est la fin et tout est permis. En premier lieu, affronter la question difficile de la place de la police dans la sociĂ©té (amĂ©ricaine), un sujet fort justement placĂ© au cƓur de cette brĂšve conclusion. Comment faire rire avec des policiers aprĂšs George Floyd, semble ĂȘtre la question posĂ©e et la sĂ©rie y rĂ©pond avec une rĂ©ponse terrifiante sous son costume de sitcom : en dĂ©missionnant.

Je ne veux pas rĂ©vĂ©ler les quelques secrets qui pimentent les dix derniers Ă©pisodes. Brooklyn Nine-Nine offre un regard sans concession et dĂ©primant sur la situation de la police, corrompue jusqu’au sommet Ă  cause d’un systĂšme qui protĂšge les policiers envers et contre tout. En ajoutant le personnage du syndicaliste, les scĂ©naristes trouvent une bonne maniĂšre de faire rire, tout en critiquant dans chaque scĂšne ou presque ce systĂšme pourri. Les policiers peuvent faire le pire, tuer des innocents et mentir sans vergogne, ils ne seront jamais inquiĂ©tĂ©s. Et la sitcom ne se dĂ©file pas avec une pirouette humoristique pour Ă©vacuer le sujet : mĂȘme quand elle multiplie les pitreries et clins d’Ɠil en guise d’adieu, la question revient sans cesse, tout en mĂ©nageant des pauses comiques. J’ai trouvĂ© cet Ă©quilibre remarquable et beaucoup apprĂ©ciĂ© cette ultime saison, qui permet aussi de dire adieu Ă  des personnages si attachants. MĂȘme si Brooklyn Nine-Nine n’a pas toujours Ă©tĂ© Ă  son meilleur niveau, la sitcom crĂ©Ă©e par la FOX reste l’une des plus drĂŽles et touchantes que j’ai pu voir.

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Année : -2013 à 2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Crime

Durée : -152 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Crime

Durée : +9 épisodes de 21 minutes

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Chef’s Table : Pizza, Netflix

Chef’s Table : Pizza, Netflix

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Depuis 2015, David Gelb continue de dresser des portraits splendides et un poil ampoulĂ©s de chefs. Chef’s Table a imposĂ© une formule unique, avec une image plus soignĂ©e que dans la moyenne des documentaires, des ralentis magnifiques et des histoires de cuisiniers et cuisiniĂšres qui font la part belle aux rĂ©cits personnels, plus qu’à leur cuisine. Faisant suite Ă  sept saisons « classiques » oĂč des chefs de tous les horizons se succĂ©daient face Ă  la camĂ©ra, la crĂ©ation de Netflix essaie de se diversifier en s’intĂ©ressant Ă  des thĂ©matiques prĂ©cises. AprĂšs le barbecue, place cette annĂ©e à
 la pizza ! Le plat le plus populaire au monde mĂ©ritait sans doute une saison entiĂšre et les six portraits sont inĂ©gaux, comme toujours, mais je reste un grand amateur pour les pĂ©pites qui dĂ©barquent Ă  l’improviste.

Le premier Ă©pisode de la saison est aussi le moins intĂ©ressant et j’ai failli ne pas aller plus loin. Chris Bianco, pizzaĂŻolo de Phoenix en Arizona, cĂ©lĂ©brĂ© comme le meilleur des États-Unis, mais qui rĂ©alise des pizzas au fond assez banales, Ă  l’image des dĂ©clarations qui l’entourent. Restez nĂ©anmoins, car Chef’s Table: Pizza gagne en intĂ©rĂȘt, avec deux tendances opposĂ©es. D’une part, en retournant aux sources Ă  travers les portraits de deux italiens radicalement diffĂ©rents. Gabriele Bonci est un maĂźtre de la pizza romaine bien Ă©paisse et gĂ©nĂ©reuse, une star de la tĂ©lĂ©vision et un cuisiner hors pair, qui utilise la pizza comme un support pour des produits frais, locaux et des associations originales. Franco Pepe reprĂ©sente la pizza napolitaine, mais depuis son village typique de Caiazzo, il ne respecte pas les traditions sĂ©culaires, il les explose avec virtuositĂ©, Ă  l’image de sa Margherita Sbagliata qui revisite le classique d’entre les classiques en laissant les tomates crues. Ces deux Ă©pisodes sont riches et passionnants grĂące aux personnalitĂ©s des chefs et aussi l’occasion de redĂ©couvrir les racines de la pizza.

Mais comme toujours avec la crĂ©ation de David Gelb, Chef’s Table: Pizza intĂ©resse encore davantage en sortant des sentiers battus. En Ă©voquant le parcours de deux femmes qui se sont lancĂ©es dans la pizza presque par hasard, que ce soit Ann Kim Ă  Mineapolis ou Sarah Minnick Ă  Portland. Ce sont deux femmes trĂšs diffĂ©rentes, la premiĂšre est issue de l’immigration corĂ©enne qui s’est vue reniĂ©e par ses parents lorsqu’elle a commencĂ© Ă  travaillĂ© en cuisine — de la prostitution Ă  leurs yeux. La deuxiĂšme s’est mise devant un four Ă  pizza parce qu’elle avait Ă©tĂ© déçue par plusieurs chefs et qu’elle voulait expĂ©rimenter ses propres idĂ©es. Ce que je retiens du duo, c’est leur libertĂ© crĂ©atrice. Ann Kim met du kimchi sur ses pizzas et Sarah Minnick met en avant ses pizzas « sans conneries macho », avec des recettes vĂ©gĂ©tariennes, jamais de sauce tomate et des associations jamais vues. Vous n’aimez pas la pizza avec de l’ananas ? Alors que diriez-vous du pourpier, des tomates fermentĂ©es ou mĂȘme de
 fleurs ? Sans carte fixe, elle s’inspire uniquement du marchĂ© et tente les idĂ©es mĂȘme les plus folles, une vision trop rare dans le monde de la pizza.

Le clou du spectacle, comme souvent, est toutefois venu du Japon. L’épisode consacrĂ© Ă  Yoshihiro Imai est le plus bluffant de tous. La pizza n’est pas le plat que l’on associe naturellement au pays, mais il en est tombĂ© amoureux un petit peu par hasard lui aussi, en dĂ©couvrant la simplicitĂ© de la recette pour faire du pain maison. Il a ouvert son propre restaurant Ă  Kyoto et il est comme on peut l’imaginer : minuscule, avec une dizaine de couverts au maximum et une cuisine ouverte derriĂšre laquelle le chef prĂ©pare toutes les assiettes. Et oĂč se trouve un grand four Ă  bois qui lui sert Ă  cuire ses pizzas composĂ©es uniquement de produits frais et locaux. Il sort forcĂ©ment des sentiers battus et propose des crĂ©ations qui donnent envie, Ă  l’image de cette pizza trĂšs simple aux champignons sauvages, ou cette autre Ă  base de truites confites, ou encore une composĂ©e uniquement d’herbes. Il a mĂȘme rĂ©inventĂ© le concept de la cĂ©rĂ©monie du thĂ©, en remplaçant le riz par de la pizza.

En sortant ainsi des sentiers battus, Chef’s Table: Pizza ouvre des perspectives que l’on n’imaginait pas. Ça a toujours Ă©tĂ© la force de la sĂ©rie et cette saison ne m’a finalement pas déçu.

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Titre original : Chef's Table: Pizza

Année : -2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Documentaire

DurĂ©e : -6 +/serie/chef-table-pizza/chef-table-pizza.jpg 1280w" alt="Chef’s Table : Pizza, Netflix" loading=lazy width=1280 height=1920>

Chef’s Table : Pizza, Netflix

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Depuis 2015, David Gelb continue de dresser des portraits splendides et un poil ampoulĂ©s de chefs. Chef’s Table a imposĂ© une formule unique, avec une image plus soignĂ©e que dans la moyenne des documentaires, des ralentis magnifiques et des histoires de cuisiniers et cuisiniĂšres qui font la part belle aux rĂ©cits personnels, plus qu’à leur cuisine. Faisant suite Ă  sept saisons « classiques » oĂč des chefs de tous les horizons se succĂ©daient face Ă  la camĂ©ra, la crĂ©ation de Netflix essaie de se diversifier en s’intĂ©ressant Ă  des thĂ©matiques prĂ©cises. AprĂšs le barbecue, place cette annĂ©e à
 la pizza ! Le plat le plus populaire au monde mĂ©ritait sans doute une saison entiĂšre et les six portraits sont inĂ©gaux, comme toujours, mais je reste un grand amateur pour les pĂ©pites qui dĂ©barquent Ă  l’improviste.

Le premier Ă©pisode de la saison est aussi le moins intĂ©ressant et j’ai failli ne pas aller plus loin. Chris Bianco, pizzaĂŻolo de Phoenix en Arizona, cĂ©lĂ©brĂ© comme le meilleur des États-Unis, mais qui rĂ©alise des pizzas au fond assez banales, Ă  l’image des dĂ©clarations qui l’entourent. Restez nĂ©anmoins, car Chef’s Table: Pizza gagne en intĂ©rĂȘt, avec deux tendances opposĂ©es. D’une part, en retournant aux sources Ă  travers les portraits de deux italiens radicalement diffĂ©rents. Gabriele Bonci est un maĂźtre de la pizza romaine bien Ă©paisse et gĂ©nĂ©reuse, une star de la tĂ©lĂ©vision et un cuisiner hors pair, qui utilise la pizza comme un support pour des produits frais, locaux et des associations originales. Franco Pepe reprĂ©sente la pizza napolitaine, mais depuis son village typique de Caiazzo, il ne respecte pas les traditions sĂ©culaires, il les explose avec virtuositĂ©, Ă  l’image de sa Margherita Sbagliata qui revisite le classique d’entre les classiques en laissant les tomates crues. Ces deux Ă©pisodes sont riches et passionnants grĂące aux personnalitĂ©s des chefs et aussi l’occasion de redĂ©couvrir les racines de la pizza.

Mais comme toujours avec la crĂ©ation de David Gelb, Chef’s Table: Pizza intĂ©resse encore davantage en sortant des sentiers battus. En Ă©voquant le parcours de deux femmes qui se sont lancĂ©es dans la pizza presque par hasard, que ce soit Ann Kim Ă  Mineapolis ou Sarah Minnick Ă  Portland. Ce sont deux femmes trĂšs diffĂ©rentes, la premiĂšre est issue de l’immigration corĂ©enne qui s’est vue reniĂ©e par ses parents lorsqu’elle a commencĂ© Ă  travaillĂ© en cuisine — de la prostitution Ă  leurs yeux. La deuxiĂšme s’est mise devant un four Ă  pizza parce qu’elle avait Ă©tĂ© déçue par plusieurs chefs et qu’elle voulait expĂ©rimenter ses propres idĂ©es. Ce que je retiens du duo, c’est leur libertĂ© crĂ©atrice. Ann Kim met du kimchi sur ses pizzas et Sarah Minnick met en avant ses pizzas « sans conneries macho », avec des recettes vĂ©gĂ©tariennes, jamais de sauce tomate et des associations jamais vues. Vous n’aimez pas la pizza avec de l’ananas ? Alors que diriez-vous du pourpier, des tomates fermentĂ©es ou mĂȘme de
 fleurs ? Sans carte fixe, elle s’inspire uniquement du marchĂ© et tente les idĂ©es mĂȘme les plus folles, une vision trop rare dans le monde de la pizza.

Le clou du spectacle, comme souvent, est toutefois venu du Japon. L’épisode consacrĂ© Ă  Yoshihiro Imai est le plus bluffant de tous. La pizza n’est pas le plat que l’on associe naturellement au pays, mais il en est tombĂ© amoureux un petit peu par hasard lui aussi, en dĂ©couvrant la simplicitĂ© de la recette pour faire du pain maison. Il a ouvert son propre restaurant Ă  Kyoto et il est comme on peut l’imaginer : minuscule, avec une dizaine de couverts au maximum et une cuisine ouverte derriĂšre laquelle le chef prĂ©pare toutes les assiettes. Et oĂč se trouve un grand four Ă  bois qui lui sert Ă  cuire ses pizzas composĂ©es uniquement de produits frais et locaux. Il sort forcĂ©ment des sentiers battus et propose des crĂ©ations qui donnent envie, Ă  l’image de cette pizza trĂšs simple aux champignons sauvages, ou cette autre Ă  base de truites confites, ou encore une composĂ©e uniquement d’herbes. Il a mĂȘme rĂ©inventĂ© le concept de la cĂ©rĂ©monie du thĂ©, en remplaçant le riz par de la pizza.

En sortant ainsi des sentiers battus, Chef’s Table: Pizza ouvre des perspectives que l’on n’imaginait pas. Ça a toujours Ă©tĂ© la force de la sĂ©rie et cette saison ne m’a finalement pas déçu.

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Titre original : Chef's Table: Pizza

Année :

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Documentaire

Durée : épisodes de 47 minutes

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The Crown, Netflix (saison 5)

The Crown, Netflix (saison 5)

Publié le

Peter Morgan poursuit sa formidable rĂ©trospective du rĂšgne d’Elizabeth II avec une cinquiĂšme saison placĂ©e sous le signe du renouvellement de casting. C’est une tradition pour The Crown : toutes les deux saisons, on change d’acteurs pour avancer dans les dĂ©cennies de maniĂšre plus naturelle. Le dernier changement avait eu lieu dans la saison 3, ces huit nouveaux Ă©pisodes qui se dĂ©roulent dans les annĂ©es 1990 sont l’occasion de dĂ©couvrir de nouvelles visages. C’est toujours aussi dĂ©routant et il faut quelques Ă©pisodes pour retrouver ses repĂšres, mais je dois saluer le travail des crĂ©ateurs de la sĂ©rie, qui parviennent toujours Ă  trouver des acteurs convaincants. Imelda Staunton en particulier est parfaite dans le rĂŽle principal, l’actrice semblait destinĂ©e Ă  incarner la Reine et elle le fait avec une aisance presque troublante. À ses cĂŽtĂ©s, Jonathan Pryce est impeccable dans le rĂŽle du roi, mais je retiendrais surtout Elizabeth Debicki dans celui de Diana. C’est naturellement un personnage de plus en plus important et il fallait une actrice capable d’offrir un jeu subtil, ce qui est tout Ă  fait son cas.

Le plus surprenant est probablement le choix de Dominic West pour incarner le prince Charles. Je ne sais pas si c’est l’intonation qu’il prend pour imiter le personnage historique qui ne passe pas, ou le fait qu’il ne ressemble pas du tout Ă  l’actuel roi d’Angleterre, mais j’ai trouvĂ© la transition particuliĂšrement difficile pour lui. NĂ©anmoins, l’acteur se dĂ©fend et au fil des Ă©pisodes, il s’impose petit Ă  petit. Je crois que son choix s’éclaire dans le dernier Ă©pisode de cette saison de The Crown, alors que le divorce avec Diana a Ă©tĂ© prononcĂ© et qu’il passe la voir chez elle. Le temps d’un repas dans leur ancienne cuisine qui se termine en eau de boudin, Dominic West rĂ©vĂšle tout son savoir faire et offre une prestation de grand niveau. Cela dit, je retiens surtout la trajectoire de la princesse de Galles, avec une belle surprise : au lieu de se prĂ©cipiter sur sa mort, Peter Morgan consacre toute une saison Ă  son mariage impossible. Une excellente idĂ©e, tant il y a de quoi faire et tant les scĂ©naristes exploitent bien ce conflit privĂ© autant que public. Elizabeth Debicki est incroyable dans le rĂŽle de Diana, notamment pour faire transparaĂźtre avec beaucoup de rĂ©alisme sa profonde tristesse doublĂ©e d’une solitude absolue. Son personnage a eu une vie assez tragique, que The Crown a, je crois, parfaitement rendu.

Mais la sĂ©rie de Netflix laisse comme toujours de la place Ă  plusieurs personnages historiques et c’est encore le cas dans cette saison. Le premier ministre d’alors, John Major, a droit Ă  une part importante, le prince William malmenĂ© par le divorce de ses parents lui aussi, mais c’est bien le couple royal qui a le meilleur second rĂŽle en quelque sorte. La reine commence Ă  songer au bilan de son rĂšgne alors que Britannia, le yacht royal qu’elle a supervisĂ© dans les annĂ©es 1950, doit ĂȘtre abandonnĂ© Ă  cause de son Ăąge. Le roi de son cĂŽtĂ© mĂšne un petit peu sa propre vie, au grand dam de sa femme d’ailleurs. Cet aperçu de leur vie intime est assez touchant, surtout alors que tous leurs enfants se sĂ©parent les uns aprĂšs les autres. C’est une belle maniĂšre d’illustrer l’écart gĂ©nĂ©rationnel croissant, mais aussi d’humaniser la reine, sans angĂ©lisme. The Crown est indĂ©niablement une grande sĂ©rie, qui devrait trouver sa conclusion avec la prochaine saison. Je suis certain qu’elle se terminera en beautĂ©, mais quoi qu’il arrive, Peter Morgan a dĂ©jĂ  amplement rempli son contrat


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Toutes les saisons

Année : -2016 à 2022

  • NationalitĂ©s :
  • Royaume-Uni
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : -50 +2022

  • NationalitĂ©s :
  • Royaume-Uni
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : +10 épisodes de 52 minutes

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The Crown, Netflix (saison 6)

The Crown, Netflix (saison 6)

Publié le

Suite et fin pour l’impressionnante sĂ©rie de Peter Morgan sur le rĂšgne d’Elizabeth II. La saison prĂ©cĂ©dente avait renouvelĂ© tout le casting et lancĂ© The Crown dans l’époque moderne, avec un angle posĂ© tout particuliĂšrement sur la trajectoire de Diana. Sans jamais Ă©voquer sa mort toutefois, et pour cause, c’est le sujet central de la premiĂšre moitiĂ© de cette ultime saison. S’il sert d’introduction, l’accident mythique du tunnel du point de l’Alma n’est toutefois pas Ă©vacuĂ© rapidement et les premiers Ă©pisodes s’attachent Ă  retracer la fin de vie difficile de la princesse. J’avais dĂ©jĂ  notĂ© Ă  quel point Elizabeth Debicki Ă©tait incroyable dans ce rĂŽle et cela se confirme dans la suite. C’est bien simple, on ne voit qu’elle tant qu’elle reste Ă  l’écran et elle incarne merveilleusement bien Diana, avec toutes ses contradictions, entre son attirance pour la cĂ©lĂ©britĂ© et les lumiĂšres et son dĂ©sir de vie plus simple et intime. Je ne sais pas si les scĂ©naristes ont beaucoup, voire trop, romancĂ© et peu m’importe. Le rĂ©sultat pousse une tension croissante jusqu’aux fameux accident, avec des sĂ©quences toujours parfaitement jouĂ©es et si touchantes.

The Crown a de moins en moins de support historique au fur et Ă  mesure que l’on s’approche du prĂ©sent, c’est logique. Il a fallu compenser avec des intrigues plus personnelles et forcĂ©ment plus inventĂ©es que rapportĂ©es. Est-ce un problĂšme pour autant ? Je n’ai pas trouvĂ©, parce que Peter Morgan a toujours choisi de glisser des sĂ©quences intimes au milieu de l’Histoire connue de tous. Un Ă©pisode est ainsi consacrĂ© aux derniĂšres annĂ©es de Margaret, la sƓur de la Reine, et je l’ai trouvĂ© touchant. Les deux frĂšres, Harry et William, occupent aussi une place majeure, comme dans la vraie vie, et la sĂ©rie le fait bien, mĂȘme si le changement d’acteurs a Ă©tĂ© particuliĂšrement mal gĂ©rĂ©. Au beau milieu de la saison et alors qu’il ne s’écoule en rĂ©alitĂ© qu’un an ou deux, les jeunes acteurs dĂ©couverts dans la saison 5 sont remplacĂ©s par deux nouveaux qui, s’ils sont trĂšs corrects eux aussi, n’ont rien Ă  voir avec les prĂ©cĂ©dents. Ils sont bien trop ĂągĂ©s pour leurs personnages dans un premier temps et il m’a fallu plusieurs Ă©pisodes pour m’habituer.

En revanche, Imelda Staunton reste toujours aussi parfaite et la fin de son rĂšgne est joliment illustrĂ©e. J’ai en particulier apprĂ©ciĂ© toute la thĂ©matique autour de la possibilitĂ© de son abdication et ses hĂ©sitations Ă  ce sujet. C’est un sujet Ă©minemment personnel et par consĂ©quent largement inventĂ©, ce qui n’est pas un problĂšme pour moi. Le scĂ©nario gĂšre remarquablement bien cet aspect et le dernier Ă©pisode est lui aussi assez touchant. Je reste toujours plus circonspect sur le choix de Dominic West et je crois que c’était une erreur de casting. Pas de quoi entacher toutefois mon avis global : The Crown a Ă©tĂ© une grande sĂ©rie dĂšs son premier Ă©pisode et jusqu’à la fin et sa rĂ©ussite force le respect.

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Toutes les saisons

Année : -2016 à 2023

  • NationalitĂ©s :
  • Royaume-Uni
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : -60 +2023

  • NationalitĂ©s :
  • Royaume-Uni
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : +10 épisodes

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Derry Girls, Channel 4 (saison 3)

Publié le

AprĂšs deux excellentes saisons, Derry Girls trouve sa conclusion avec sept Ă©pisodes, c’est Ă  peine plus long que les prĂ©cĂ©dentes. Le format court m’a toujours laissĂ© un petit peu sur ma faim, mais il faut reconnaĂźtre que cela fonctionne bien pour cette sĂ©rie Ă  l’humour noir toujours aussi corrosif. Lisa McGee reprend ses personnages pile oĂč ils en Ă©taient, avec une Ă©volution malgrĂ© tout liĂ©e Ă  leur Ăąge : moins de classe, plus d’extra-scolaire. Les filles de Derry, et James, approchent toutes des 18 ans, elles commencent Ă  sortir, s’intĂ©ressent aux garçons ou aux filles c’est selon, bref, on s’approche des jeunes adultes sans quitter entiĂšrement l’adolescence, fort heureusement. Derry Girls reste sur des personnages trĂšs marquĂ©s, proches de la caricature mĂȘme, sans que ce soit un problĂšme de maniĂšre assez remarquable. Cette simplicitĂ© dans leurs traits de caractĂšre n’empĂȘche aucunement le dĂ©veloppement de leur personnalitĂ© et le dernier Ă©pisode, qui est aussi deux fois plus long, nous laisse avec cette si belle impression de les connaĂźtre un petit peu comme notre propre famille.

La toile de fond de l’Irlande du Nord reste bien exploitĂ©e, cette saison se terminant d’ailleurs avec le rĂ©fĂ©rendum de 1998 qui offre Ă  l’Irlande du Nord son indĂ©pendance et son statut actuel. C’est un tour de force de Derry Girls, d’avoir rĂ©ussi Ă  glisser une tranche d’histoire dans ce qui est par ailleurs une comĂ©die aussi noire qu’elle peut ĂȘtre potache. Jusqu’au bout, le casting a Ă©tĂ© l’un des plus gros points forts de cette crĂ©ation de Channel 4. Tous les jeunes acteurs sont excellents, avec une mention spĂ©ciale pour Nicola Coughlan qui incarne une Clare hurlante du dĂ©but Ă  la fin, tout en lui trouvant une voie (et une voix) crĂ©dible. Saoirse-Monica Jackson pour Erin, Jamie-Lee O’Donnell pour Michelle ou encore Louisa Harland pour Orla sont elles aussi toutes excellentes et n’oublions pas Dylan Llewellyn qui compose un souffre-douleur impeccable avec James. Cela dit, plus que les jeunes, je retiendrai peut-ĂȘtre surtout SiobhĂĄn McSweeney, tout simplement parfaite dans le rĂŽle de sƓur Michael. Elle incarne Ă  merveille toute l’hypocrisie religieuse dĂ©noncĂ©e par Derry Girls et ces trois saisons auraient Ă©tĂ© nettement moins drĂŽles sans elle.

J’aurais aimĂ© que la sĂ©rie de Lisa McGee dure plus longtemps, mais ce final est dans la droite lignĂ©e des deux premiĂšres saisons : excellent. DrĂŽle et gonflĂ©e, la sĂ©rie crĂ©Ă©e pour Channel 4 a fait un sans faute jusqu’au bout et j’ai dĂ©sormais hĂąte de voir ce que sa crĂ©atrice compte faire. En attendant, je ne peux que recommander Derry Girls


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Année : -2018 à 2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : -19 +2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : +7 épisodes de 23 minutes

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Désenchantée, Netflix (saison 3)

Publié le

DĂ©senchantĂ©e se conclut avec une troisiĂšme saison de dix Ă©pisodes, aprĂšs deux saisons dĂ©coupĂ©es en deux parties. On sent que Matt Groening a obtenu de Netflix cette extension pour terminer sa sĂ©rie d’animation et on sent aussi qu’il aurait pu tirer vingt Ă©pisodes de ce final. Le scĂ©nario part dans tous les sens et tente de rassembler toute la folie de ce qui prĂ©cĂšde en dix Ă©pisodes pleins Ă  craquer, dont un rallongĂ© sur la fin. Comme toujours, l’humour n’est pas toujours au rendez-vous et j’ai mĂȘme envie de dire qu’il ne l’est quasiment plus ici. De toute maniĂšre, cela fait longtemps que DĂ©senchantĂ©e s’était Ă©loignĂ©e de sa satire initiale de Game of Thrones pour aborder des sujets bien plus sĂ©rieux et ces dix Ă©pisodes semblent pousser encore plus loin l’idĂ©e de traiter de sujets sĂ©rieux. Le deuil occupe une part importante de cette fin et tous les personnes doivent affronter leur passĂ© et toutes les terribles actions qu’ils ont pu commettre ou affronter. On reste sur une sĂ©rie d’animation globalement comique, mais Matt Groening n’a jamais semblĂ© aussi peu intĂ©ressĂ© par le gag facile et prĂ©fĂšre au contraire creuser ses personnages et leur psychologie tourmentĂ©e bien plus complexe que dans bien des Ɠuvres tournĂ©es en images rĂ©elles.

Ce qui rend d’autant plus mĂ©lancolique face Ă  ce qui est indĂ©niablement une fin bien fermĂ©e, avec un traitement rĂ©servĂ© Ă  tous les personnages principaux et mĂȘme secondaires d’importance. DĂ©senchantĂ©e pense Ă  tout le monde et se termine Ă  contre-pied, avec une fin nettement moins sombre qu’on pouvait l’envisager. J’aurais pourtant apprĂ©ciĂ© de voir encore davantage des aventures de Bean avec la magie et la « stience », mais peut-ĂȘtre qu’il valait mieux s’en tenir lĂ . L’incroyable inventivitĂ© de cet univers restera en tout cas longtemps en mĂ©moire et mĂȘme si toutes les idĂ©es n’ont pas abouti, on ne peut pas nier le travail rĂ©alisĂ© sur cette crĂ©ation pour Netflix. Chapeau, Matt Groening.

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Toutes les saisons

Titre original : Disenchantment

Année : -2018 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Animation
  • ComĂ©die
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -50 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Animation
  • ComĂ©die
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +10 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/diplomate-netflix-saison-2/index.html b/serie/diplomate-netflix-saison-2/index.html index dde0afa32..d17976937 100644 --- a/serie/diplomate-netflix-saison-2/index.html +++ b/serie/diplomate-netflix-saison-2/index.html @@ -5,6 +5,6 @@ /serie/diplomate-netflix-saison-2/diplomate-saison-2_hu2294892506537577194.jpg 1500w, /serie/diplomate-netflix-saison-2/diplomate-saison-2_hu17769761311697662241.jpg 2000w, /serie/diplomate-netflix-saison-2/diplomate-saison-2.jpg 2889w" alt="La Diplomate, Netflix (saison 2)" loading=lazy width=2889 height=4050>

La Diplomate, Netflix (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison m’avait beaucoup amusĂ©, alors je me suis logiquement prĂ©cipitĂ© sur la suite. La Diplomate reprend juste aprĂšs la fin des Ă©vĂ©nements de prĂ©cĂ©dente saison, Ă  savoir l’explosion en plein Londres qui vise un parlementaire britannique ainsi que le mari de l’ambassadrice amĂ©ricaine. Le rĂ©sumĂ© prĂ©sentĂ© par Netflix rappelle les grandes lignes sans entrer trop dans les dĂ©tails, ce qui n’est pas bien grave. En regardant les six Ă©pisodes de cette saison, le spectateur se rappelle vite qu’il n’est pas question ici de gĂ©opolitique complexe. J’ai trĂšs vite retrouvĂ© mes repĂšres, les ambitions des uns, la personnalitĂ© des autres et j’ai trouvĂ© cette suite tout aussi sympathique. Plus encore peut-ĂȘtre, quand la vice-prĂ©sidente des États-Unis dĂ©barque dans la sĂ©rie : incarnĂ©e par une Allison Janney en grande forme1, le personnage dynamite la sĂ©rie et lui apporte un nouveau souffle. Le trio formĂ© par Kate Wyler, son mari et la VP Grace Penn fonctionne trĂšs bien, entremĂȘlant astucieusement la montĂ©e en puissance de la Russie et les manipulations incessantes des États-Unis dans les affaires d’autres pays. Je dois reconnaĂźtre ĂȘtre un petit peu circonspect sur la bombe finale, que j’ai trouvĂ© un poil grosse. Il n’empĂȘche que ces six Ă©pisodes sont tous toujours aussi divertissants et mĂȘme si le format est bien trop court, Debora Cahn a su maintenir le cap et creuser ses personnages.

En particulier, j’ai trouvĂ© le parcours de Nicol Trowbridge, le premier ministre britannique, tout Ă  fait convaincant. Il Ă©tait reprĂ©sentĂ© dans la premiĂšre saison comme un gamin incontrĂŽlable, on le retrouve plus subtil ici, avec ses doutes et surtout un manque de confiance qui le rendrait presque attachant. Si Rory Kinnear a toujours une maniĂšre de jouer assez similaire, il faut bien admettre que c’est pile ce qu’il fallait au personnage. J’aurais aimĂ© que La Diplomate ait davantage d’espace pour dĂ©velopper ces personnages, mais au moins Netflix l’avait renouvelĂ©e pour une troisiĂšme saison. En espĂ©rant que la surprise finale ne fasse pas dĂ©railler la sĂ©rie



  1. Et que, pur hasard de calendrier, je venais de croiser dans Palm Royale, oĂč elle Ă©tait aussi gĂ©niale. J’espĂšre qu’on verra l’actrice plus souvent dĂ©sormais. ↩︎

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Toutes les saisons

Titre original : The Diplomat

Année : -2023 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • War & Politics

Durée : -14 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • War & Politics

Durée : +6 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/euphoria-hbo-saison-2/index.html b/serie/euphoria-hbo-saison-2/index.html index 94cd9affb..38e6911ed 100644 --- a/serie/euphoria-hbo-saison-2/index.html +++ b/serie/euphoria-hbo-saison-2/index.html @@ -5,7 +5,7 @@ /serie/euphoria-hbo-saison-2/euphoria_hu2741740145809290190.jpg 1500w, /serie/euphoria-hbo-saison-2/euphoria_hu11170138728076194069.jpg 2000w, /serie/euphoria-hbo-saison-2/euphoria.jpg 2160w" alt="Euphoria, HBO (saison 2)" loading=lazy width=2160 height=2880>

Euphoria, HBO (saison 2)

Publié le

FrappĂ©e de plein fouet par la pandĂ©mie, Euphoria a pris du retard et la deuxiĂšme saison n’est sortie que dĂ©but 2022, plus de deux ans et demi aprĂšs la premiĂšre. Pour une sĂ©rie qui parle de lycĂ©ens, c’est un problĂšme, mĂȘme si le ton noir et adulte imposĂ© par Sam Levinson dans les premiers Ă©pisodes laissait plus de latitude. De fait, la suite reprend avec des acteurs qui ne ressemblent plus du tout Ă  des lycĂ©ens, ce qui est finalement assez courant, mais qui ressemble bien Ă  la suite d’Euphoria, ce qui est encore le plus important. Le premier Ă©pisode ouvre d’ailleurs sur une fĂȘte pleine d’alcool, de drogue et de sexe, comme pour mieux marquer le coup. Cela Ă©tant, ne vous attendez pas Ă  une simple redite des huit premiers Ă©pisodes, la crĂ©ation de HBO parvient Ă  surprendre en allant dans de nouvelles directions.

Peut-ĂȘtre est-ce l’effet de la pandĂ©mie justement, mais Euphoria est plus sombre et dĂ©primĂ©e que jamais. L’arc narratif se concentre encore davantage sur les addictions de Rue, ses mensonges face Ă  sa famille, ses amis et sa copine et les risques qu’elle prend avec la drogue et la mafia autour de la drogue. Sam Levinson introduit bien quelques personnages secondaires, mais il resserre ses intrigues sur une poignĂ©e de personnages clĂ© autour de Rue. Dans le mĂȘme temps, il pousse l’esthĂ©tique du clip Ă  des niveaux jamais vus dans la premiĂšre saison, avec une tendance Ă  l’esthĂ©tisation qui atteint des sommets
 quitte Ă  en faire trop. Euphoria bĂ©nĂ©ficie d’une photographie contrastĂ©e qui peut ĂȘtre magnifique, mais qui prend aussi le dessus sur le scĂ©nario. J’apprĂ©cie le sentiment de se perdre dans un montage complexe et hors du temps, mais il faut une bonne histoire pour tenir l’ensemble et je trouve que ce n’est pas toujours le cas ici. Ou en tout cas, que la rĂ©alisation aurait pu se faire plus discrĂšte pour mieux mettre en avant les personnages et leurs psychologies.

Cela Ă©tant, Sam Levinson se rattrape sur la fin, avec un double Ă©pisode qui entremĂȘle reconstitution thĂ©Ăątrale et rĂ©alitĂ© avec un talent fou. Le crĂ©ateur d’Euphoria dĂ©ploie tout son savoir-faire en alternant des scĂšnes avec une fluiditĂ© qui frĂŽle la haute-voltige. C’est bluffant et mĂȘme si l’ultime scĂšne pourrait offrir Ă  la sĂ©rie de HBO une conclusion digne, je suis content que la chaĂźne ait acceptĂ© de la prolonger sur une troisiĂšme saison. Ces personnages n’ont pas dit leur dernier mot


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Année : -2019 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : -16 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : +8 épisodes de 60 minutes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/expanse-prime-video-saison-6/index.html b/serie/expanse-prime-video-saison-6/index.html index b45d97f44..d92531e38 100644 --- a/serie/expanse-prime-video-saison-6/index.html +++ b/serie/expanse-prime-video-saison-6/index.html @@ -4,7 +4,7 @@
The Expanse, Prime Video (saison 6)

The Expanse, Prime Video (saison 6)

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Quel gĂąchis. C’est le sentiment qui domine en regardant le sixiĂšme et dernier Ă©pisode de cette sixiĂšme et ultime saison pour The Expanse. Cette sĂ©rie crĂ©Ă©e sur SyFy avait pourtant si bien dĂ©marrĂ©, avec un univers de science-fiction aussi immense que riche, des combats Ă  travers tout le systĂšme solaire et cette mystĂ©rieuse protomolĂ©cule dont on voulait tout savoir. AprĂšs trois saisons rĂ©ussies, la sĂ©rie reprise par Amazon pour Prime VidĂ©o s’est hĂ©las enlisĂ©e dans les mauvaises idĂ©es. La saison 4 en bloquant l’action sur une seule planĂšte isolĂ©e, la saison 5 en Ă©clatant le groupe de personnages principaux sur des arcs narratifs sĂ©parĂ©s. À force de multiplier les histoires et personnages secondaires et Ă  trop oublier la protomolĂ©cule qui la distinguait de la masse, The Expanse est devenue ennuyeuse. Et ce n’est pas cette brĂšve sixiĂšme saison qui vient redresser le tir.

Mark Fergus et Hawk Ostby n’avaient que six Ă©pisodes pour conclure, une restriction sans doute imposĂ©e par Prime VidĂ©o qui n’a probablement accordĂ© cette extension que pour leur permette de conclure. Le temps Ă©tait comptĂ© et pourtant les cinq premiers Ă©pisodes continuent de partir dans tous les sens, avec la guerre contre Marco Inaros au cƓur des enjeux. L’équipe du Rocinante s’est reformĂ©e, un petit peu diffĂ©remment Ă©tant donnĂ© qu’Alex nous a quittĂ© dans la saison 5, mais c’est agrĂ©able malgrĂ© tout de retrouver ces personnages ensembles. FidĂšle au reste de la sĂ©rie, les scĂ©naristes prennent leur temps et signent plusieurs Ă©pisodes qui n’avancent pas, avant brutalement de se rappeler qu’ils ont une histoire Ă  raconter. The Expanse atteint des sommets avec ce final qui essaie d’un coup de clore toutes ses intrigues en les compressant sur une heure. RĂ©sultat, vous avez l’équivalent du bouquet final d’un feu d’artifice, mais c’est incomprĂ©hensible et sans grand intĂ©rĂȘt. Et encore, je disais qu’ils offraient une fin aux intrigues, mais toute l’intrigue bizarre avec la petite fille qui ouvrait chaque Ă©pisode est passĂ©e Ă  la trappe sans autre forme de procĂšs.

Est-ce qu’Amazon avait prĂ©vu une saison deux fois plus longue, avant de trancher dans le vif Ă  l’insu de ses crĂ©ateurs ? Ce serait une explication rassurante, mais je n’oublie pas que The Expanse a toujours eu cette fĂącheuse habitude de faire trainer ses saisons en longueur avant un final qui bouleverse tout. On reste dans le thĂšme et comme Ă  chaque fois, c’est au dĂ©triment de l’histoire qui pourrait ĂȘtre intĂ©ressante, mais qui est maltraitĂ©e par cette compression extrĂȘme. Au-delĂ  de cette mauvaise gestion du temps, je ne m’explique pas comment la sĂ©rie a pu autant passer Ă  cĂŽtĂ© de son sujet. Pourquoi est-ce que la protomolĂ©cule a soudain disparu au lieu de rester au cƓur des enjeux ? Dommage, tout Ă©tait lĂ  pour crĂ©er une grande sĂ©rie de science-fiction


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Année : -2015 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -62 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +6 épisodes de 43 minutes

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Extraordinary, Disney+ (saison 2)

Extraordinary, Disney+ (saison 2)

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Extraordinary avait rĂ©ussi Ă  renouveler le genre bien trop encombrĂ© des super-hĂ©ros Ă  la mode britannique, en explosant les normes et conventions afin de mieux les ridiculiser avec une bonne dose d’absurde. MalgrĂ© quelques dĂ©fauts, la premiĂšre saison de cette sĂ©rie portĂ©e par Disney+ m’avait beaucoup plu, alors j’avais hĂąte de voir la suite. Bonne nouvelle, ces huit nouveaux Ă©pisodes sont au moins aussi bons et je dirais mĂȘme qu’ils sont encore meilleurs que les prĂ©cĂ©dents. Il n’est plus nĂ©cessaire d’introduire l’univers barrĂ© ou les personnages, alors les scĂ©naristes peuvent s’amuser Ă  imaginer comment exploiter au mieux cette base. Emma Moran s’amuse et nous amuse avec sa bande de anti-superhĂ©ros et puis Jen, qui n’a toujours pas trouvĂ© son pouvoir et qui semble bien incapable de le dĂ©couvrir.

Les Ă©volutions des personnages sont toutes bien menĂ©es et avec les bonnes idĂ©es pour faire Ă©voluer leurs psychologies. C’est vrai pour Carrie, qui parvient Ă  doucement s’affirmer au fil des Ă©pisodes, mĂȘme si ce n’est pas Ă©vident. C’est vrai aussi pour Jizzlord, qui dĂ©couvre son passĂ© d’humain et doit choisir entre son ancienne femme ou sa nouvelle maĂźtresse. C’est encore plus vrai pour Kash, qui a droit Ă  un vrai rĂŽle bien Ă©crit, avec une Ă©volution de son personnage intĂ©ressant et un rĂŽle fort heureusement plus queer, sans tomber dans la caricature que l’on pouvait craindre. Le casting est plus Ă  l’aise sans doute avec leurs doubles fictifs et l’alchimie est davantage au rendez-vous. En bref, c’est un sans faute et j’espĂšre que Disney+ a prĂ©vu plusieurs saisons supplĂ©mentaires pour Extraordinary.

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Toutes les saisons

Année : -2023 à 2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Action & Adventure

Durée : -16 +2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Action & Adventure

Durée : +8 épisodes de 30 minutes

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Fargo, FX (saison 4)

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C’est en m’intĂ©ressant Ă  la cinquiĂšme saison de Fargo, diffusĂ©e actuellement, que j’ai rĂ©alisĂ© que j’étais passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la quatriĂšme. J’adore pourtant cette sĂ©rie crĂ©Ă©e par Noah Hawley et dont les trois premiĂšres saisons m’ont enchantĂ© par leur maniĂšre de rĂ©inventer le film original des frĂšres Coen, sans tomber dans la rĂ©pĂ©tition pour autant. Pour cette saison 4, la crĂ©ateur opte pour un changement encore plus radical, en dĂ©plaçant l’action non seulement dans les annĂ©es 1950, aussi Ă  Kansas City, dans le Missouri. Les onze Ă©pisodes se construisent autour de l’opposition entre deux mafias, l’italienne qui s’est imposĂ©e dans la ville dans les annĂ©es 1930 et l’afro-amĂ©ricaine qui tente de s’imposer Ă  son tour. MĂȘme si la ville de Fargo est citĂ©e par endroits et mĂȘme s’il y a quelques connexions logiques avec le reste de l’univers de la sĂ©rie, cela reste un changement majeur et ce n’est pas forcĂ©ment une bonne idĂ©e, j’ai trouvĂ©.

Cette saison reste aussi soignĂ©e et bien rĂ©alisĂ©e que les prĂ©cĂ©dentes, on reste sur une qualitĂ© Fargo Ă  cet Ă©gard. Je ne me suis pas ennuyĂ©, mĂȘme si l’opposition mafieuse est un classique vu et revu tant de fois que j’avais toujours le sentiment de savoir ce qui allait arriver en Ă©tant trop rarement surpris. Le duo de frĂšres cĂŽtĂ© italien n’était pas bien original, sauf le final surprenant et absurde dans le plus grand esprit de la sĂ©rie. Cette pointe d’absurde m’a toutefois manquĂ© cette fois, elle Ă©tait moins prĂ©sente et pas toujours maĂźtrisĂ©e (la tornade
), si bien que c’est la saison qui me semble la plus Ă©loignĂ©e du long-mĂ©trage fondateur. Noah Hawley semble avoir cherchĂ© Ă  s’en Ă©loigner au maximum, peut-ĂȘtre par peur de la rĂ©pĂ©tition et ce qu’il propose Ă  la place ne m’a pas autant convaincu. MĂȘme si le casting est convaincant — avec une mention spĂ©ciale pour Jessie Buckley, Ă©patante dans le rĂŽle de l’infirmiĂšre —, mĂȘme s’il y a des scĂšnes intenses et des moments rĂ©ussis, je n’ai pas Ă©tĂ© emballĂ©. MalgrĂ© tout, je serai au rendez-vous pour voir la cinquiĂšme saison, en espĂ©rant retrouver tout ce qui a fait le succĂšs initial de Fargo.

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Année : -2014 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : -51 +2020

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : +11 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/for-all-mankind-apple-tv+-saison-3/index.html b/serie/for-all-mankind-apple-tv+-saison-3/index.html index 7f10a832c..bb2052705 100644 --- a/serie/for-all-mankind-apple-tv+-saison-3/index.html +++ b/serie/for-all-mankind-apple-tv+-saison-3/index.html @@ -3,7 +3,7 @@
For All Mankind, Apple TV+ (saison 3)

For All Mankind, Apple TV+ (saison 3)

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L’uchronie imaginĂ©e pour Apple TV+ se poursuit et aprĂšs une premiĂšre saison dans les annĂ©es 1970, une deuxiĂšme qui se dĂ©roulait dans les annĂ©es 1980, la suite prend place dans des annĂ©es 1990 toujours plus fictives. Une femme est Ă©lue PrĂ©sidente des États-Unis et Mars devient la cible de la Nasa amĂ©ricaine, de son homologue russe et de Helios, une entreprise privĂ©e qui dĂ©cide de se lancer Ă  son tour dans la conquĂȘte spatiale. De quoi permettre Ă  For All Mankind de se hisser au rang de grande sĂ©rie qui lui avait Ă©chappĂ© de peu jusque-là ? RatĂ©, c’est mĂȘme tout le contraire, avec ces dix Ă©pisodes qui ne trouvent aucune bonne idĂ©e pour les personnages et qui forment une saison interminable.

Il y a bien trop de problĂšmes dans cette troisiĂšme saison pour tous les Ă©numĂ©rer. Le principal me semble ĂȘtre que la conquĂȘte martienne n’est dĂ©sormais qu’une intrigue bien secondaire et sans intĂ©rĂȘt. Alors mĂȘme que For All Mankind avait rĂ©ussi Ă  rendre la relance de la conquĂȘte spatiale convaincante autour de la Lune, avec cette idĂ©e d’apporter la Guerre froide sur le satellite, la conquĂȘte martienne passe au second plan. Elle a beau ĂȘtre dans tous les Ă©pisodes, elle n’a pas tellement d’importance et les scĂ©naristes semblent s’en dĂ©sintĂ©resser. Ils prĂ©fĂšrent Ă©tendre les intrigues personnelles et creuser les personnages, ce qui est en temps normal une bonne idĂ©e, mais qui a toujours Ă©tĂ© un point faible de la crĂ©ation d’Apple TV+. HĂ©las, ce n’est guĂšre mieux ici, avec des intrigues sans intĂ©rĂȘt et mĂȘme tĂ©lĂ©phonĂ©es, des pĂ©ripĂ©ties que l’on devine dĂšs le dĂ©part ou pire, des rebondissements sans queue ni tĂȘte. Que dire de Karen, qui arrive Ă  la tĂȘte d’une start-up en un claquement de doigt ? Ou alors d’Ed qui non seulement repart Ă  nouveau dans l’espace, mais le fait avec sa fille et l’un des deux fils Stevens qu’il a quasiment adoptĂ© aprĂšs la mort de ses deux parents Ă  la fin de la saison prĂ©cĂ©dente. Toute la famille est rĂ©unie sur Mars, de quoi gĂ©nĂ©rer quelques intrigues qui oscillent entre le convenu et l’ahurissant, ce qui est aussi le cas sur Terre d’ailleurs. Entre Margo et les Russes et l’autre enfant Stevens et les complotistes, on passe constamment d’un arc ridicule Ă  une histoire improbable.

Tout cet Ă©difice branlant serait pardonnable, si la sĂ©rie d’Apple ne se mettait pas en tĂȘte de devenir carrĂ©ment rĂ©trograde au passage. Alors qu’elle place Ă  la tĂȘte du pays une lesbienne, For All Mankind dĂ©cide de la faire rĂ©publicaine, mariĂ©e Ă  un gay avec qui elle a un enfant et transformĂ©e en un tour de main en une sorte de Thatcher amĂ©ricaine. Certes, elle change d’avis sur la fin, mais c’est bien trop tard et bien trop peu : cette saison laisse un goĂ»t amer, que cette fin qui cĂ©lĂšbre la colonisation europĂ©enne du continent amĂ©ricain ne vient pas adoucir. Aucune mention des amĂ©rindiens, notoirement absents du casting d’ailleurs, on reste sur la glorification simpliste des États-Unis et sur une opposition toujours aussi bĂȘte avec l’URSS. J’attendais tellement plus de cette rĂ©Ă©criture de l’histoire, quelle dĂ©ception.

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Année : -2019 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • War & Politics

Durée : -30 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • War & Politics

Durée : +10 épisodes de 60 minutes

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Foundation, Apple TV+ (saison 2)

Foundation, Apple TV+ (saison 2)

Publié le

Adapter fidĂšlement Fondation n’était pas une bonne idĂ©e et c’est ainsi que la premiĂšre saison de Foundation inventait sa propre histoire au milieu de l’univers imaginĂ© par Isaac Asimov. Je n’ai aucun problĂšme avec cette approche, les romans originaux Ă©tant de toute maniĂšre trop abstraits ou dĂ©charnĂ©s pour former une bonne sĂ©rie. En revanche, la richesse incroyable de l’univers dĂ©ployĂ© par la crĂ©ation d’Apple TV+ Ă©tait quelque peu gĂąchĂ©e par la myriade d’histoires secondaires qui parasitaient l’arc narratif principal et qui Ă©taient en outre mal racontĂ©es. Bonne nouvelle, cette suite Ă©vite ce travers et se concentre davantage sur la lutte entre l’Empire et Fondation
 mais tombe sur un autre dĂ©faut de tant de sĂ©ries qui doivent improviser Ă  partir d’un matĂ©riau de base trop mince : la deuxiĂšme saison dĂ©marre mollement, traine la patte pendant la majoritĂ© de son parcours et se termine avec un bouquet final indigeste et lassant.

C’est dommage, car entre les deux, il y a d’excellents moments. Foundation bĂ©nĂ©ficie toujours de moyens importants et laisse toujours l’impression d’un univers aux dimensions extraordinaires. Les scĂ©naristes ont davantage travaillĂ© sur la partie space opera, avec une partie importante de la narration qui se dĂ©roule dans l’espace et mĂȘme quelques combats qui Ă©voquent fortement Star Wars. Peut-ĂȘtre un peu trop fort d’ailleurs : certes, George Lucas a allĂšgrement piochĂ© chez Asimov, mais la sĂ©rie d’Apple TV+ peut avoir tendance Ă  trop s’inspirer d’autres sagas cĂ©lĂšbres. Il y a du Star Trek par endroits, de l’Indiana Jones Ă  d’autres avec notamment toutes les sĂ©quences sur la planĂšte des mentalistes. Ce n’est pas forcĂ©ment un problĂšme, mais c’est dommage de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce qui fait la particularitĂ© de cet univers. D’ailleurs, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, Foundation semble avoir choisi une voie de facilitĂ© en multipliant les combats dans l’espace ou non, et en dĂ©laissant les Ă©lĂ©ments les plus intĂ©ressants, Ă  mon avis. Seldon et ses prĂ©dictions sont Ă  la fois omniprĂ©sents et assez mal exploitĂ©s finalement, avec des ficelles narratives un peu grosses1 quand cela arrange les scĂ©naristes. C’est encore pire pour Demerzel, qui est indĂ©niablement l’un des personnages les plus intĂ©ressants de toute la sĂ©rie et qui est ignorĂ©e trop longtemps, mĂȘme si le final laisse entendre qu’elle pourrait enfin avoir son moment dans la suite.

Au bout du compte, Foundation reste toujours bluffante par sa richesse et son ambition, mais la sĂ©rie d’Apple TV+ souffre des mĂȘmes travers dans cette suite. J’ai Ă©tĂ© Ă  la fois tenu par l’envie de poursuivre pour dĂ©couvrir les meilleurs moments qui finissent bien par arriver — je dirais principalement autour des Ă©pisodes 7 et 8 — et j’ai apprĂ©ciĂ© l’effort d’inclusivitĂ© sexuelle dans cette suite. Mais j’ai Ă©tĂ© encore une fois frustrĂ© par l’irrĂ©gularitĂ© du scĂ©nario, qui dĂ©marre trop doucement et se termine trop frĂ©nĂ©tiquement. MalgrĂ© ces dĂ©fauts, je compte bien donner une chance Ă  la saison suivante, en espĂ©rant que la sĂ©rie exploite enfin tout son potentiel.


  1. Alerte divulgation, mais toute la sĂ©quence d’explication autour de sa survie aprĂšs la noyade est un peu grosse et qui plus, particuliĂšrement confuse. J’ai sans doute clignĂ© des yeux au mauvais moment, mais je n’ai toujours pas tout compris. ↩︎

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Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • Irlande
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -20 +2023

  • Nationalité :
  • Irlande
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +10 épisodes

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Good Omens, Prime Video (saison 2)

Good Omens, Prime Video (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison couvrait l’étendue du roman, il fallait bien imaginer une nouvelle histoire pour la suite de Good Omens. De fait, Neil Gaiman a imaginĂ© un scĂ©nario original pour ces huit nouveaux Ă©pisodes, mais un scĂ©nario dans la continuitĂ© du prĂ©cĂ©dent et qui pourrait mĂȘme servir de pont Ă  une troisiĂšme saison. Si Prime VidĂ©o le souhaite, cette suite se construirait sur l’idĂ©e tissĂ©e du vivant de Terry Pratchett, voilĂ  qui est prometteur. En attendant, j’ai Ă©tĂ© bizarrement moins déçu par cette deuxiĂšme saison que la prĂ©cĂ©dente, alors qu’on est objectivement sur le mĂȘme niveau. L’humour dĂ©calĂ© du duo Gaiman/Pratchett fonctionne mieux Ă  l’écrit et on ne rigole pas souvent dans cette adaptation. Le format court Ă©vite l’ennui, mais le rythme assez mou peut aussi jouer en dĂ©faveur de la sĂ©rie. Et pourtant, j’ai trouvĂ© cette suite de Good Omens assez plaisante, peut-ĂȘtre parce qu’elle s’éloignait davantage du format textuel et osait davantage d’idĂ©es diffĂ©rentes ? Peut-ĂȘtre aussi parce qu’elle explore pour de bon la relation amoureuse entre les deux personnages principaux, une relation toujours sous-entendre et jamais explicite auparavant.

La fin du monde n’est plus l’enjeu principal cette fois, c’est l’Archange Gabriel, incarnĂ© par Jon Hamm lui-mĂȘme, qui le devient. Il dĂ©barque un beau jour Ă  la librairie d’Aziraphale tout nu, avec un carton pour protĂ©ger (hĂ©las) ses parties intimes, et sans aucun souvenir de qui il est. L’ange libraire et son ami dĂ©mon dĂ©cident de l’hĂ©berger, alors que le Paradis comme l’Enfer se mettent Ă  le rechercher. Good Omens construit toute la saison autour du personnage et des tensions croissantes entre les deux univers, qui culminent dans un affrontement directement dans la librairie. Neil Gaiman ajoute aussi quelques flashbacks tout au long des Ă©pisodes, soit pour Ă©voquer le passĂ© d’un personnage tiers, soit pour creuser la relation entre Aziraphale et Rampa. Michael Sheen et David Tenant Ă©taient impeccables dans ces deux rĂŽles qu’ils semblent retrouver avec plaisir. Cette deuxiĂšme saison creuse les psychologies et en particulier leur relation, avec un couple tout mignon qui se forme devant nos yeux et culmine sur la fin. Entre les deux ange et dĂ©mon et les deux vendeuses de la rue, on sent que le romancier a souhaitĂ© faire davantage de place Ă  d’autres sexualitĂ©s et je ne vais pas m’en plaindre. MĂȘme s’il y a quelques bizarreries, comme ces voitures toutes Ă©lectriques qui tournent en boucle autour de la librairie en Ă©mettant le son d’un moteur thermique — mais pourquoi ? —, je ne peux que saluer l’effort de modernitĂ© de cette suite.

Qu’importe dĂšs lors si l’humour n’est pas toujours prĂ©sent ou s’il tombe parfois un petit peu Ă  cĂŽtĂ©. Au fond, c’est ça peut-ĂȘtre qui fait la diffĂ©rence avec ma perception de la premiĂšre saison. Good Omens joue sur les sarcasmes et l’absurde, mais ce n’est pas censĂ© ĂȘtre une comĂ©die hilarante. Neil Gaiman impose son propre style et mĂȘme son propre genre, ce qui offre Ă  cette sĂ©rie toute son originalitĂ©. S’il y a une troisiĂšme saison, je serai au rendez-vous pour voir ce que cela donne.

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Année : -2019 à 2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -12 +2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +6 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/grace-frankie-netflix-saison-7/index.html b/serie/grace-frankie-netflix-saison-7/index.html index b92c3a151..ad8341e05 100644 --- a/serie/grace-frankie-netflix-saison-7/index.html +++ b/serie/grace-frankie-netflix-saison-7/index.html @@ -5,7 +5,7 @@ /serie/grace-frankie-netflix-saison-7/grace-frankie_hu778926499312045219.jpg 1500w, /serie/grace-frankie-netflix-saison-7/grace-frankie_hu9337314054643833938.jpg 2000w, /serie/grace-frankie-netflix-saison-7/grace-frankie.jpg 2028w" alt="Grace et Frankie, Netflix (saison 7)" loading=lazy width=2028 height=3003>

Grace et Frankie, Netflix (saison 7)

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Sept saisons ! Alors que Netflix a pris la mauvaise habitude de sabrer ses sĂ©ries dĂšs qu’elles donnent le premier signe de faiblesse, Grace et Frankie a connu une longĂ©vitĂ© exceptionnelle pour le service, depuis son lancement en 2015 jusqu’au final diffusĂ© en 2022. Sept saisons en sept ans, on se croirait presque Ă  la tĂ©lĂ©vision de nos parents. Et d’ailleurs, ces seize Ă©pisodes n’innovent malheureusement toujours pas, une tendance de fond empruntĂ©e par la sĂ©rie de Marta Kauffman et de Howard J. Morris depuis plusieurs saisons, mais qui s’accentue encore ici.

On ne s’ennuie pas complĂštement, mais pas loin. Grace et Frankie a toujours de bons moments, presque uniquement grĂące au duo composĂ© par Jane Fonda et Lily Tomlin qui a toujours Ă©tĂ© le point fort de la sĂ©rie et qui reste puissant jusqu’au bout. On n’en dira pas autant de Martin Sheen et Sam Waterston qui reste, hĂ©las, dans les clichĂ©s vieux jeux sur l’homosexualitĂ©, mĂȘme s’il faut saluer l’arc de cette septiĂšme saison sur la vieillesse et les oublis. C’est le plus intĂ©ressant dans cette fin et c’est touchant, bien plus que le remue-mĂ©nage des personnages secondaires qui tournent dĂ©sormais tous en boucle. Je crois que Netflix n’avait vraiment pas besoin d’aller si loin, mais enfin, l’émotion survient malgrĂ© tout Ă  la fin et dans l’ensemble, la sitcom n’était pas si mauvaise, malgrĂ© son manque cruel de renouvellement au fil des annĂ©es.

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Titre original : Grace and Frankie

Année : -2015 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -94 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +16 épisodes de 32 minutes

\ No newline at end of file diff --git "a/serie/hartley-c\305\223urs-vif-netflix-saison-2/index.html" "b/serie/hartley-c\305\223urs-vif-netflix-saison-2/index.html" index 62de05c1d..9afc3d618 100644 --- "a/serie/hartley-c\305\223urs-vif-netflix-saison-2/index.html" +++ "b/serie/hartley-c\305\223urs-vif-netflix-saison-2/index.html" @@ -5,7 +5,7 @@ /serie/hartley-c%C5%93urs-vif-netflix-saison-2/hartley-2_hu11625670021845467566.jpg 1500w, /serie/hartley-c%C5%93urs-vif-netflix-saison-2/hartley-2_hu17731487575351620250.jpg 2000w, /serie/hartley-c%C5%93urs-vif-netflix-saison-2/hartley-2.jpg 2400w" alt="Hartley, cƓurs à vif, Netflix (saison 2)" loading=lazy width=2400 height=3000>

Hartley, cƓurs à vif, Netflix (saison 2)

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J’avais beaucoup aimĂ© la premiĂšre saison de cette sĂ©rie qui se contente en apparence de rĂ©pĂ©ter un schĂ©ma sans rien lui apporter et qui s’avĂšre en rĂ©alitĂ© plus riche qu’escomptĂ©. J’apprĂ©ciais en particulier son optimisme gĂ©nĂ©ral, mĂȘme si les sujets difficiles Ă©taient bien traitĂ©s et parfois au cƓur de l’intrigue. Hartley, cƓur Ă  vif revient pour une deuxiĂšme saison et
 ce n’est pas pareil. Non pas que ces huit nouveaux Ă©pisodes soient mauvais ou mĂȘme ratĂ©s, non. Les scĂ©naristes ont peut-ĂȘtre perdu de leur optimisme ou alors ils ont voulu traiter de sujets sĂ©rieux, ce qui est bien, en oubliant le cĂŽtĂ© lumineux des dĂ©buts, ce qui l’est moins. Quoi qu’il en soit, sans aller dire que j’ai Ă©tĂ© déçu, j’ai trouvĂ© ce retour moins bon que dans mon souvenir.

C’est peut-ĂȘtre aussi liĂ© Ă  ce choix Ă©trange de vouloir Ă  tout prix renouveler le casting. Un personnages secondaire disparaĂźt, remplacĂ© par un autre qui occupe en rĂ©alitĂ© l’arc principal de la saison et ajoute une bonne dose de drame lĂ  oĂč ce n’était peut-ĂȘtre pas nĂ©cessaire. L’histoire du psychopathe aux oiseaux est Ă  mon sens une distraction qui empĂȘche de se concentrer sur les personnages principaux et de creuser davantage leur psychologie. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© voir davantage de Cash et Darren et moins du drama un petit peu facile dans le triangle amoureux autour d’Amerie. Et si je ne suis jamais contre des scĂšnes entre deux mecs bien fichus — qui sont censĂ©s jouer des lycĂ©ens en premiĂšre, passons —, Hartley, cƓurs Ă  vif‌ frĂŽle par endroits l’auto-caricature en ajoutant une dose de queer Ă  chaque personnage. Face Ă  cette diversitĂ© sexuelle assumĂ©e, l’introduction d’hommes contre la sociĂ©tĂ© woke serait plus amusante si ce discours n’était pas si prĂ©valent et premier degrĂ© dans le monde rĂ©el. Je me demande si la sĂ©rie n’aurait pas mieux fait de s’abstenir de ce cĂŽtĂ©, surtout que son ouverture sexuelle proclamĂ©e n’est bien souvent qu’apparente.

J’étais frappĂ© de constater Ă  la fin que ces lycĂ©ens qui semblent si ouverts sur les questions de genre et de sexe puissent ĂȘtre en mĂȘme temps si conservateurs. Darren n’est pas sexuellement satisfait par Cash qui fait son coming-out asexuel ? Hartley, cƓur Ă  vif semble suggĂ©rer qu’il n’y a deux rĂ©ponses possibles : soit l’abstinence pour Darren, soit la sĂ©paration alors que les deux s’aiment. Remettre en cause le couple monogame semble impensable, c’est tout de mĂȘme Ă©tonnant dans une sĂ©rie qui se veut si ouverte sur ces sujets. Je ne sais pas si Netflix permettra Ă  la sĂ©rie de se poursuivre et je serai peut-ĂȘtre au rendez-vous si c’est le cas, mais mon intĂ©rĂȘt a diminuĂ© avec cette saison.

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Toutes les saisons

Titre original : Heartbreak High

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • Australie
  • Genre :
  • Drame

Durée : -16 +2024

  • Nationalité :
  • Australie
  • Genre :
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 48 minutes

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Heartstopper, Netflix (saison 2)

Heartstopper, Netflix (saison 2)

Publié le

AprĂšs une premiĂšre saison parfaite, il y a toujours le risque de tomber Ă  cĂŽtĂ© et de rater la suite. Inutile de faire durer le suspense : ce n’est fort heureusement pas le cas pour Heartstopper, qui poursuit sur sa lancĂ©e avec huit nouveaux Ă©pisodes tout aussi mignons et rĂ©ussis que les premiers. L’histoire d’amour entre Nick et Charlie se dĂ©veloppe, avec un mĂ©lange parfaitement dosĂ© entre lĂ©gĂšretĂ© et gravitĂ©. Dans la premiĂšre catĂ©gorie, l’insouciance touchante de ces lycĂ©ens queer ou solides alliĂ©s, qui dĂ©couvrent Paris et tous ses clichĂ©s avec une joie communicative. Dans la deuxiĂšme, un coming-out difficile pour Nick, le stress post-traumatique causĂ© par le harcĂšlement de Charlie. Heartstopper reste globalement lĂ©gĂšre et agrĂ©able, mais cela n’empĂȘche pas Alice Oseman d’aborder des sujets plus difficiles, y compris les troubles psychologiques de Charlie suite Ă  ses traumatismes.

J’ai toujours autant apprĂ©ciĂ© la vision positive de toutes les sexualitĂ©s prĂ©sentĂ©es dans la sĂ©rie de Netflix et cette maniĂšre d’évoquer l’homophobie tout en la tenant Ă  distance. Elle existe et elle est inĂ©vitable, en particulier sur les rĂ©seaux sociaux qui occupent logiquement une place grandissante dans cette suite1, mais le scĂ©nario choisit toujours de la placer en arriĂšre-plan et de se concentrer sur ses personnages principaux. C’est rafraĂźchissant d’avoir une telle vision, surtout dans une fiction destinĂ©e aux adolescents pour qui cette transition peut s’avĂ©rer compliquĂ©e. Heartstopper a aussi le don pour brasser tous les sujets imaginables, que ce soit les nuances de l’homosexualitĂ© et de la bisexualitĂ©, ou mĂȘme la question de l’asexualitĂ© et de l’aromantisme. À chaque fois, la sĂ©rie le fait avec goĂ»t, en plaçant systĂ©matiquement les bons mots dans la bouche de ses personnages et il n’y a aucune fausse note. C’est mignon tout plein, quitte Ă  perdre un petit peu en rĂ©alisme — pense-t-on rĂ©ellement que deux garçons de 16 ans passeraient autant de temps Ă  se cĂąliner sans jamais envisager plus ? —, mais peu importe. C’est le ton assumĂ© de la sĂ©rie et c’est si bien maĂźtrisĂ© que l’on ne peut pas le lui reprocher.

On s’en doutait au vu de la premiĂšre saison, cette suite le confirme : l’adaptation par Alice Oseman de sa propre sĂ©rie de romans graphiques est excellente et il n’y a aucune raison de s’inquiĂ©ter pour la saison suivante, dĂ©jĂ  commandĂ©e. Les acteurs vieillissent plus rapidement que leurs personnages, c’est un dĂ©fi classique quand on veut filmer des adolescents sans laisser passer un an entre chaque saison dans la fiction, mais ils restent tous excellents dans leur rĂŽle. J’espĂšre que Netflix ne tardera pas trop pour la suite, mais je ne me fais aucune inquiĂ©tude : ce sera sans aucun doute aussi bien. Vivement !


  1. MĂȘme si j’ai Ă©tĂ© surpris de voir Instagram autant mis en avant. C’est probablement le rĂ©seau social que des jeunes de 16 ans utiliseraient pour Ă©changer, mais l’app est constamment visible sur leurs smartphones, nommĂ©e dans leurs conversations et mĂȘme les Ă©changes privĂ©s se font par son biais. Le partenariat avec Meta Ă©tait peut-ĂȘtre un poil exagĂ©rĂ©. ↩︎

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • Drame

Durée : -16 +2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 30 minutes

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Heartstopper, Netflix (saison 3)

Heartstopper, Netflix (saison 3)

Publié le

Carton-plein pour Heartstopper, qui parvient pour une raison ou une autre Ă  hausser encore le ton et Ă  faire encore mieux avec cette troisiĂšme saison. Elle est toujours aussi courte avec ses huit Ă©pisodes de 30 minutes et avec un an de plus, les acteurs ont toujours plus de mal Ă  ĂȘtre crĂ©dibles en jeunes de 15 ou 16 ans. VoilĂ  pour les critiques, pour tout le reste, c’est mignon tout plein et avec un nouveau dĂ©fi relevĂ© avec brio par Alice Oseman : parler de troubles psychologiques sans tomber dans les clichĂ©s faciles. Sans surprise, elle le fait aussi bien qu’en parlant de sexualitĂ© ou de genre : avec prĂ©cision, parfaitement renseignĂ©e et sans sortir la carte d’une guĂ©rison miraculeuse aprĂšs deux passages chez le psy.

Le mal-ĂȘtre mental de Charlie commençait Ă  percer dans la deuxiĂšme saison, il est le sujet central de cette suite. Je ne m’attendais d’ailleurs pas Ă  ce qu’il apparaisse aussi vite et aussi fort, Ă  tel point que Heartstopper devient trĂšs sĂ©rieuse et perd momentanĂ©ment son cĂŽtĂ© feel-good. C’est pour la bonne cause toutefois, tant le parcours de Charlie, entre anorexie et TOC qui le rendent terriblement anxieux, forme une structure parfaite pour la saison. Le scĂ©nario prend le sujet Ă  bras le corps, en dĂ©crivant un lent processus de guĂ©rison qui ne se termine jamais tout Ă  fait, mĂȘme si le personnage finit quand mĂȘme par s’en sortir : la sĂ©rie garde cette idĂ©e de toujours maintenir son espoir et de refuser la noirceur gratuite, ce que j’apprĂ©cie toujours autant. En attendant, il y a quelques Ă©pisodes dont la duretĂ© m’a surpris, non pas que ce soit un problĂšme. Au contraire, je trouve que c’est aussi important de parler de la dĂ©pression chez les adolescents et la mise en scĂšne avec les ajouts graphiques apporte ce message avec clartĂ© et une grande efficacitĂ©. Comme sur tous les autres sujets, on sent bien que Heartstopper est documentĂ©e pour dire les bonnes choses au bon moment et tout est juste. Tout comme l’impact sur la santĂ© mentale de Nick qui n’a pas Ă©tĂ© oubliĂ© dans l’équation, c’est vraiment un sans-faute.

Cette saison est aussi l’occasion de creuser encore la relation entre les deux garçons et cela passe notamment par le sexe, oui, enfin. L’attente semblait longue, ce que le scĂ©nario intĂšgre intelligemment en Ă©voquant aussi la durĂ©e de la relation entre Nick et Charlie, sans aller plus loin que des cĂąlins habillĂ©s. Heartstopper gĂšre lĂ  aussi trĂšs bien le passage Ă  la vitesse supĂ©rieure, y compris en incluant les scarifications de Charlie dans l’équation. La sĂ©rie Netflix restant tout public, il n’est pas question de voir quoi que ce soit (les couettes sont bien pratiques) et il faut bien rappeler que l’on parle de deux jeunes de 16 ans, mĂȘme si les acteurs tournaient autour de la vingtaine lors du tournage et cela se voit. Kit Connor, en particulier, a bien grandi et il a le physique du joueur de rugby qu’il interprĂšte dans la fiction. J’espĂšre que les tournages ne tarderont pas trop pour la suite, ce serait dommage de perdre le cĂŽtĂ© adolescent qui reste encore vaguement prĂ©sent dans le casting. Quoi qu’il en soit, j’ai hĂąte de dĂ©couvrir la suite qui sera, j’en suis sĂ»r, toujours aussi rĂ©ussie.

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • Drame

Durée : -24 +2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genre :
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 30 minutes

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House of the Dragon, HBO (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison se terminait en annonçant les grandes batailles entre dragons et l’apocalypse pour les humains
 il n’en est rien. Les scĂ©naristes de House of the Dragon ont optĂ© pour un traitement rĂ©solument plus calme, tout en montant lentement, mais sĂ»rement, l’intensitĂ© qui mĂšnera Ă  n’en pas douter aux conflits de grande envergure que l’on attend depuis le part. Une sorte de Guerre froide en somme, analogie d’autant plus intĂ©ressante que les dragons sont reprĂ©sentĂ©s comme l’équivalent de l’arme atomique. C’est une rĂ©fĂ©rence qui n’avait pas Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e jusqu’ici ou alors qui m’avait Ă©chappĂ©e, elle est en tout cas quasiment transparente ici. Dans la guerre de succession qui oppose la reine Rhaenyra Targaryen et le roi Aegon II Targaryen, possĂ©der un dragon devrait suffire Ă  dĂ©courager tout conflit. C’est l’arme ultime qui dĂ©truit tout sur son passage, les innocents en premier, et celle qu’on ne doit utiliser qu’en dernier recours. Afin de renforcer sa position, Rhaenyra choisit ainsi d’augmenter le nombre de dragons sous ses ordres, ce qui devrait dissuader l’ennemi et ne mĂšne en rĂ©alitĂ© qu’à une escalade de la violence. Je ne sais pas Ă  quel point c’était un choix conscient de la part des scĂ©naristes, j’ai en tout cas trouvĂ© que c’était un choix fort intĂ©ressant pour la sĂ©rie de HBO, qui gagne en modernitĂ© de maniĂšre assez inattendue par ce biais.

House of the Dragon reste sur une base de heroic-fantasy tendance sombre, ce que les rĂ©alisateurs des Ă©pisodes continuent de prendre au pied de la lettre. On n’y voit souvent pas grand-chose, mĂȘme avec un excellent tĂ©lĂ©viseur et Ă  ce stade, il faut faire avec, accepter de regarder dans le noir et de plisser les yeux sur quelques sĂ©quences. Comme il est davantage question ici de diplomatie que de batailles, ce n’est finalement pas si gĂȘnant. Il y a quand mĂȘme quelques batailles et leur raretĂ© amĂ©liore leur intensitĂ©, ce qui est assez bien vu. Je suppose que la troisiĂšme saison sera nettement plus guerriĂšre, en tout cas les derniers Ă©pisodes laissent entrevoir plusieurs batailles en parallĂšle. En attendant, il y a beaucoup de tractations, quelques trahisons tout de mĂȘme, pas mal de morts, peu de sexe pour une fois chez HBO. Dans l’ensemble, c’est rĂ©ussi, mĂȘme si j’ai quelques rĂ©serves Ă  faire. J’ai du mal Ă  comprendre pourquoi ce personnage majeur ne meure pas Ă  un moment clĂ© de la saison, cela aurait pourtant bien ressemblĂ© Ă  George R. R. Martin de le tuer et l’écrivain Ă©tait pourtant impliquĂ©. Dommage pour l’esprit Game of Thrones, dommage aussi pour la narration qui perd en force Ă  ce moment-lĂ , Ă  mon sens. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, j’ai l’impression que la saison manque de temps avec ses huit Ă©pisodes, certes tous d’une heure environ. La prĂ©cĂ©dente en comptait deux de plus et je crois que celle-ci aurait mĂ©ritĂ© quelques explications supplĂ©mentaires ici ou lĂ . MĂȘme si l’intrigue a Ă©tĂ© resserrĂ©e dans le temps, elle se dĂ©roule cette fois sans ellipse.

HBO n’a pas perdu la formule et mĂȘme s’il est maintenant assez Ă©vident que House of the Dragon n’aura jamais la force dramatique de Game of Thrones, cela ne l’empĂȘche pas d’ĂȘtre une excellente sĂ©rie. J’espĂšre que la suite sera Ă  la hauteur, sachant que deux autres saisons sont prĂ©vues et que la troisiĂšme est lancĂ©e. EspĂ©rons qu’il ne faudra pas attendre quasiment deux ans de plus pour la dĂ©couvrir, c’est un univers dense dans lequel il est difficile de rentrer


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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • Action & Adventure

Durée : -18 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • Action & Adventure

Durée : +8 épisodes

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Invasion, Apple TV+ (saison 2)

Invasion, Apple TV+ (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison d’Invasion m’avait intĂ©ressĂ© par sa maniĂšre de prendre le contrepied des histoires d’invasions extraterrestres. Au lieu d’adopter un point de vue global, la sĂ©rie Apple TV+ suivait quelques personnes aussi perdues que nous, spectateurs, sans jamais montrer l’invasion de maniĂšre frontale. Et sans apporter de rĂ©ponses, avec une saison qui se terminait avec davantage de questions encore. C’est un pari risquĂ© pour une sĂ©rie et il fallait bien apporter des rĂ©ponses Ă  un moment ou Ă  un autre. Sans trop de surprise, la deuxiĂšme saison s’y attelle en apportant de nombreuses explications et en affrontant plus directement les monstres venus de l’espace. Et malheureusement sans surprise aussi, c’est bien plus banal et nettement plus dĂ©cevant.

Le scĂ©nario se construit sur les bases de la saison prĂ©cĂ©dente et tire logiquement vers l’affrontement entre l’humanitĂ© et les extra-terrestres. Invasion reprend alors que la recherche a bien Ă©voluĂ©, que l’on dĂ©couvre comment « parler » avec les crĂ©atures et envisager une contre-attaque. Rien de trĂšs Ă©tonnant et c’est bien ce qui me chiffonne. MĂȘme si on reste centrĂ© sur les personnages que l’on a dĂ©couvert dans la premiĂšre saison, le point de vue est plus global. MĂȘme s’il y a bien des sĂ©quences en France et au BrĂ©sil, l’action se recentre sur les États-Unis, surtout vers la fin oĂč l’on retombe dans les travers du drapeau surlignĂ© en permanence. Les combats se font plus frĂ©quents, on voit pleinement les crĂ©atures et
 eh bien, on a dĂ©jĂ  vu cette histoire des centaines de fois. Tout ce qui faisait l’originalitĂ© d’Invasion n’est plus qu’un lointain souvenir et ces dix nouveaux Ă©pisodes se contentent de dĂ©ployer une intrigue assez paresseuse. MĂȘme les relations personnelles sont tĂ©lĂ©phonĂ©es et sans aucune surprise.

Je n’irais pas jusqu’à dire que cette deuxiĂšme saison m’a ennuyĂ©, la sĂ©rie reste divertissante malgrĂ© tout. Mais alors que j’avais trĂšs envie de voir la suite d’Invasion aprĂšs les dix premiers Ă©pisodes, je suis plus mitigĂ©. Peut-ĂȘtre que je jetterai un Ɠil Ă  la troisiĂšme saison, mais je ne vois pas trop comment les scĂ©naristes pourraient revenir en arriĂšre et retrouver ce qui faisait le succĂšs initial. Le mystĂšre a Ă©tĂ© dissipĂ© et comme on pouvait malheureusement s’y attendre, c’est lui qui faisait tout l’intĂ©rĂȘt de la crĂ©ation d’Apple TV+


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Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -20 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +10 épisodes de 55 minutes

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Kleo, Netflix (saison 2)

Kleo, Netflix (saison 2)

Publié le

Il a fallu faire preuve de patience pour dĂ©couvrir la suite de la dĂ©licieuse premiĂšre saison de Kleo, qui m’avait charmĂ© par son humour dĂ©calĂ© et sa relecture absurde de la fin de la Guerre froide. La deuxiĂšme saison arrive enfin et mĂȘme si elle a Ă©tĂ© raccourcie Ă  six Ă©pisodes seulement, elle reste fort heureusement sur la mĂȘme ligne que la prĂ©cĂ©dente et reste toujours aussi foutraque que plaisante. Les scĂ©naristes vont encore plus loin en impliquant davantage la CIA et le KGB et en imaginant une intrigue encore plus folle, oĂč le passĂ© de Kleo apparaĂźt toujours plus comme Ă©tant le cƓur de tous les enjeux. C’est toujours Ă  peu prĂšs n’importe quoi et c’est trĂšs bien ainsi : je trouve que la sĂ©rie de Netflix s’en sort le mieux quand elle assume pleinement son statut pas trop sĂ©rieux et part dans ses dĂ©lires. Ce qui n’empĂȘche pas d’avoir des personnages qui gagnent en Ă©paisseur et j’ai Ă©tĂ© d’ailleurs agrĂ©ablement surpris par le parcours de l’hĂ©roĂŻne. Mention spĂ©ciale aussi pour plusieurs personnages secondaires, Ă  commencer par Thilo qui parvient Ă  toujours surprendre — mĂȘme si je regrette un peu son personnage strictement hĂ©tĂ©ro — et Sven qui est plus intĂ©ressant qu’on pouvait l’imaginer au premier abord.

Kleo ne remportera pas davantage de prix dans un concours sĂ©rieux de thriller d’espionnage, ce n’est pas l’idĂ©e et la sĂ©rie crĂ©Ă©e par Hanno Hackfort, Richard Kropf et Bob Konrad n’en a vraiment pas besoin. Elle a trouvĂ© son propre ton et reste trĂšs plaisante, bien que la fin de cette saison aurait sans doute mĂ©ritĂ© un petit peu plus de temps, j’imagine que Netflix a tranchĂ© pour rĂ©duire Ă  six Ă©pisodes. Ce qui m’inquiĂšte pour la suite : le dernier Ă©pisode se termine sur une petite surprise qui appelle une saison supplĂ©mentaire, mais est-ce que Kleo sera autorisĂ©e Ă  poursuivre ? Quoi qu’il en soit, je recommande d’ici lĂ  chaudement les deux premiĂšres saisons.

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • Allemagne
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -14 +2024

  • Nationalité :
  • Allemagne
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +6 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/locke-key-netflix-saison-3/index.html b/serie/locke-key-netflix-saison-3/index.html index 911358624..f54733518 100644 --- a/serie/locke-key-netflix-saison-3/index.html +++ b/serie/locke-key-netflix-saison-3/index.html @@ -7,7 +7,7 @@ /serie/locke-key-netflix-saison-3/locke-key-saison-3_hu8931295827267975258.jpg 1500w, /serie/locke-key-netflix-saison-3/locke-key-saison-3_hu5449638253797403579.jpg 2000w, /serie/locke-key-netflix-saison-3/locke-key-saison-3.jpg 2160w" alt="Locke & Key, Netflix (saison 3)" loading=lazy width=2160 height=2880>

Locke & Key, Netflix (saison 3)

Publié le

Suite et fin pour Locke & Key, une sĂ©rie sympathique, mais qui n’a jamais rĂ©ussi Ă  entiĂšrement briller dans ses deux premiĂšres saisons. La faute Ă  des personnages trop superficiels et surtout des facilitĂ©s scĂ©naristiques trop grossiĂšres. Malheureusement, la troisiĂšme saison ne redresse pas le tir. Heureusement, c’est aussi la derniĂšre pour la crĂ©ation de Netflix, qui a tout juste su rester divertissante jusqu’au bout.

Pour cette conclusion, on prend les mĂȘmes et on recommence. Les scĂ©naristes tentent bien d’introduire un petit peu de diversitĂ©, notamment en forçant Tyler Ă  oublier la magie au dĂ©part, mais comme prĂ©vu, les choses reviennent rapidement tout comme avant et Locke & Key ne se renouvelle quasiment pas. Ce n’est pas plus mal au fond, car les ajouts ne sont pas trĂšs intĂ©ressants, notamment les clĂ©s dĂ©couvertes dans cette saison qui manquent de mordant. Je veux dire, une clĂ© qui gĂ©nĂšre une version rĂ©elle d’un dessin et qui permet aux personnages de se tirer des situations les plus critiques bien trop aisĂ©ment ? VoilĂ  encore une ficelle scĂ©naristique qui est bien trop Ă©vidente et enlĂšve tout enjeu dramatique. Ne parlons pas de Bode qui perd son corps alors qu’il est un fantĂŽme et parvient Ă  revenir via
 un oiseau. C’est brouillon et pas bien passionnant, ce qui est dommage, car l’univers imaginĂ© par Joe Hill est intĂ©ressant, comme en tĂ©moigne tout le passage dans les souvenirs d’un personnage alors qu’il meurt. C’est une sĂ©quence originale pour le coup et bien menĂ©e. Peut-ĂȘtre qu’il aurait mieux valu ne pas tant se focaliser sur les adolescents — les acteurs Ă©tant tous bien plus vieux que leurs personnages de toute maniĂšre — et creuser davantage l’horreur qui reste ici bien lĂ©gĂšre. Locke & Key n’a jamais pu atteindre ce niveau, tant pis.

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Année : -2020 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -28 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +8 épisodes de 47 minutes

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Loki, Disney+ (saison 2)

Loki, Disney+ (saison 2)

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Dans la myriade de longs-mĂ©trages et sĂ©ries qui composent le Marvel Cinematic Universe, la premiĂšre saison de Loki m’avait surpris par son originalitĂ© et sa bonne gestion du multiverse, des voyages temporels et de tous les paradoxes liĂ©s. Elle Ă©tait aussi assez frustrante, en se terminant pile quand les choses intĂ©ressantes commençaient Ă  poindre leur nez. Fort heureusement, Disney avait une deuxiĂšme saison de prĂ©vue pour continuer sur cette lancĂ©e. De fait, Loki reprend dans la foulĂ©e et se concentre autour du personnage de Kang que l’on avait dĂ©couvert dans la saison prĂ©cĂ©dente et croisĂ© Ă  nouveau dans le bien mĂ©diocre Ant-Man et la GuĂȘpe : Quantumania. Du moins, c’est ce que l’on veut nous faire croire et mĂȘme si Celui Qui Demeure est bien prĂ©sent ici ou lĂ  tout au long des six nouveaux Ă©pisodes, il n’est pas si important que prĂ©vu. Le scĂ©nario se concentre en rĂ©alitĂ© davantage sur Loki et la poignĂ©e de personnages secondaires importants autour de lui, ce qui est une excellente nouvelle. En sortant de l’immense machine du MCU, Loki peut respirer autour de ses personnages et offre une trĂšs bonne saison avec une fin Ă©tonnamment satisfaisante.

Sans trop en dire, la saison se construit autour de la quĂȘte de Loki pour Ă©viter la destruction du TVA qui pourrait suivre la mort de Kang Ă  la fin de la prĂ©cĂ©dente. Maintenant que les rĂšgles folles du multivers ont Ă©tĂ© posĂ©es, les scĂ©naristes peuvent consacrer davantage de temps Ă  explorer les personnages et les interactions entre eux. Dans ces Ă©pisodes, la relation entre Loki et Mobius occupe nettement plus de place et mĂȘme si la romance absurde avec Sophie est fort heureusement laissĂ©e de cĂŽtĂ©, elle garde une place importante pour le dieu de la malice. Loki n’abandonne pas tout Ă  fait les grandes questions sur le temps et la prĂ©servation ou pas des branches parallĂšles. Ces sujets sont mis parfois de cĂŽtĂ© pour explorer un petit peu plus la psychologie des personnages et aussi tenter quelques expĂ©riences, Ă  l’image de cet Ă©pisode entiĂšrement dans le passĂ©. Loki a droit Ă  une impressionnante progression au milieu de tout cela et le frĂšre un peu pĂ©nible des Thor est dĂ©sormais bien lointain. La sĂ©rie lui offre un parcours fort satisfaisant, surtout sur la fin, mais je ne voudrais rien divulgĂącher. Disons simplement que cet aboutissement Ă©tait parfaitement cohĂ©rent et logique, ce qui n’était pas gagnĂ© d’avance.

Si la premiĂšre saison se terminait indĂ©niablement sur une fin ouverte qui appelait une suite, ce n’est plus le cas ici. Est-ce la fin pour Loki sur Disney+ et peut-ĂȘtre pour Loki dans le MCU ? Rien n’interdit un retour, c’est la beautĂ© du multivers, nĂ©anmoins la sĂ©rie semble s’arrĂȘter Ă  un moment satisfaisant.

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Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -12 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +6 épisodes de 52 minutes

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Love, Victor, Hulu (saison 3)

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C’est peu dire que Love, Victor, la sĂ©rie crĂ©Ă©e Ă  l’origine pour Disney+ sur la base de l’excellent long-mĂ©trage Love, Simon, avait déçu. Alors que l’histoire originale cĂ©lĂ©brait un coming-out, la premiĂšre saison tombait constamment dans l’homophobie et crĂ©ait finalement un environnement nĂ©gatif, le tout avec une vision simpliste et hĂ©tĂ©ronormĂ©e de l’homosexualitĂ©. Mais j’avais tellement aimĂ© le film original que j’étais prĂȘt Ă  faire un effort et la deuxiĂšme saison redressait en partie la barre. La troisiĂšme et ultime saison fait-elle encore mieux ? En partie, mĂȘme si Love, Victor est toujours bien Ă©loignĂ©e du niveau de sa source d’inspiration.

Parmi les bons points, Hulu a eu le bon goĂ»t de rĂ©duire la durĂ©e de la saison en se contentant de huit Ă©pisodes. Les deux prĂ©cĂ©dentes en avaient deux de plus, mais pas assez d’élĂ©ments Ă  raconter, si bien qu’elles trainaient en longueur. Il y a toujours un passage ou deux qui tournent un petit peu Ă  vide, mais c’est nettement mieux et Love, Victor se termine sur un meilleur rythme dans l’ensemble. Autre succĂšs, l’homophobie est enfin mise de cĂŽtĂ©, maintenant que les deux parents de Victor ont acceptĂ© la sexualitĂ© de leur fils. Elle reste en pointillĂ©s Ă  travers des personnages secondaires, comme l’oncle iranien de Rahim, mais on est dans l’ensemble dans un monde oĂč ĂȘtre gay ne pose pas problĂšme. Il Ă©tait temps ! Les scĂ©naristes en profitent pour ajouter d’autres personnages queer, grĂące en particulier Ă  Lake qui dĂ©couvre ici sa bisexualitĂ©. Tout ceci offre une meilleure base et j’ai trouvĂ© la saison plus agrĂ©able, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre vraiment rĂ©ussie. À mon sens, le plus gros dĂ©faut est le choix d’avoir encore une fois retardĂ© la relation entre Victor et Benji. C’était dĂ©jĂ  un petit peu artificiel dans les deux saisons prĂ©cĂ©dentes, c’est pire ici, surtout avec le final prĂ©visible et qui semble bien trop facile. Je comprends bien pourquoi les scĂ©naristes voulaient terminer sur cette image qui symbolise toute la sĂ©rie, mais ils donnent le sentiment d’avoir passĂ© sept Ă©pisodes avant cela pour rien.

Au bout du compte, Love, Victor reste Ă  mes yeux une dĂ©ception. Disney avait l’opportunitĂ© d’écrire une sĂ©rie positive pour tous les adolescents qui dĂ©couvrent leur homosexualitĂ©, mais entre l’homophobie latente sur la majoritĂ© des Ă©pisodes, la vision Ă©troite du couple comme Ă©tant une union exclusive et absolue entre deux personnes, et ce choix symbolique de ne pas diffuser une sĂ©rie pourtant bien sage sur le plan sexuel sur Disney+, l’entreprise a eu tout faux. Dommage, cette extension de l’univers de Love, Simon mĂ©ritait mieux.

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Année : -2020 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -28 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 30 minutes

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The Mandalorian, Disney+ (saison 2)

The Mandalorian, Disney+ (saison 2)

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En voulant crĂ©er un feuilleton Ă  l’ancienne, avec une intrigue qui se suffit Ă  elle-mĂȘme par Ă©pisode, The Mandalorian Ă©tait largement passĂ© Ă  cĂŽtĂ© de sa premiĂšre saison. Les huit premiers Ă©pisodes Ă©taient tous plus lents et ennuyeux les uns que les autres et l’unique objectif semblait ĂȘtre de vendre une peluche « trop mignonne ». C’était si mauvais que je m’étais jurĂ© de ne pas voir la suite, mais comme il n’y a que les imbĂ©ciles qui ne changent pas d’avis, j’ai regardĂ© la deuxiĂšme saison. Et elle est Ă  peine mieux, sauvĂ©e in extremis par l’arrivĂ©e (enfin ! 🙄) d’une vraie intrigue.

Pourtant, le dĂ©part commence mal. DĂšs le premier Ă©pisode, on retrouve le plus gros dĂ©faut de la sĂ©rie, son aspect beaucoup trop Ă©pisodique. Mando s’est mis en tĂȘte de trouver un foyer pour bĂ©bĂ© Yoda, ce qui veut dire retrouver un Jedi dans cet univers post Retour du Jedi oĂč ils ont tous globalement disparu. Chaque Ă©pisode consiste ainsi en une toute petite mission sur le long chemin de cette quĂȘte, avec une succession de problĂšmes qui semblent tous lĂ  pour la rallonger artificiellement. Pour ne donner qu’un seul exemple, The Mandalorian reprend avec un Ă©pisode oĂč Mando se rend sur TatooĂŻne1, oĂč il cherche un autre Mandalorien pour le pointer dans la direction, mais il s’avĂšre que celui qui porte l’armure est le shĂ©rif d’un bled paumĂ© menacĂ© par un ver du dĂ©sert gĂ©ant2 et il va aider les villageois Ă  s’en dĂ©barrasser pour
 rĂ©cupĂ©rer l’armure. L’épisode se termine ainsi sans avoir avancĂ© d’un pouce l’intrigue principale et Ă  ce stade, j’ai trouvĂ© que mon idĂ©e de reprendre la sĂ©rie Ă©tait particuliĂšrement idiote. Mais tant qu’à perdre du temps, j’ai persĂ©vĂ©rĂ©, et avec une bonne dose de patience, il faut reconnaĂźtre que les scĂ©naristes retrouvent enfin leur histoire.

Sans trop en dire pour ne pas trop gĂącher l’intrigue gĂ©nĂ©rale — surtout qu’elle tient sur un mouchoir de poche —, The Mandalorian accĂ©lĂšre le rythme sur la fin et enchaĂźne quelques bons Ă©pisodes, bien rythmĂ©s et surtout centrĂ©s sur le bĂ©bĂ© Yoda et mĂȘme sur la grande histoire de Star Wars. Quel dommage d’avoir diluĂ© cette bonne histoire sur seize Ă©pisodes et je ne comprends toujours pas pourquoi Disney+ a renouvelĂ© la sĂ©rie pour une troisiĂšme saison, mais le final de celle-ci est assez satisfaisant, si l’on rĂ©ussit Ă  passer outre les incohĂ©rences. Il y en a trop pour les Ă©voquer toutes ici, mais j’ai Ă©tĂ© frappĂ© par ce mĂ©lange entre un univers noir et hyper-rĂ©aliste qui est la marque de fabrique de la saga depuis la nouvelle trilogie, et un traitement toujours aussi simpliste. Seuls les mĂ©chants morts, d’un coup de laser n’importe oĂč sur leur armure, quand les gentils s’en sortent toujours. Ces storm-troopers restent dĂ©cidĂ©ment de la chair Ă  canon bien bĂȘte, malgrĂ© leur humanitĂ© qui transparaĂźt dans chaque Ă©pisode. Cela a toujours Ă©tĂ© le cas dans Star Wars, mais la saga a longtemps Ă©tĂ© rĂ©solument du cĂŽtĂ© irrĂ©aliste et retrouver ce mĂȘme traitement caricatural alors que l’univers est dĂ©sormais censĂ© ĂȘtre rĂ©aliste est assez troublant. Sans mĂȘme parler du manichĂ©isme ambiant ou encore des astuces scĂ©naristiques bien trop faciles3.

Le plus gros problĂšme reste malgrĂ© tout les personnages et l’absence totale d’émotions. The Mandalorian doit toujours composer avec un acteur principal masquĂ©, mĂȘme si Jon Favreau a peut-ĂȘtre enfin rĂ©alisĂ© que c’était un problĂšme sur la fin. MalgrĂ© tout, la relation attendrissante qui est censĂ©e naĂźtre entre Mando et le bĂ©bĂ© Yoda est entiĂšrement artificielle et la peluche a bien du mal dĂ©passer son statut d’accessoire destinĂ© aux boutiques Disney.


  1. L’univers de Star Wars a beau ĂȘtre composĂ© de centaines ou milliers de planĂštes habitĂ©es, ce serait dommage de ne pas profiter au maximum de l’attente des fans, n’est-ce pas ? ↩︎

  2. George Lucas a globalement tout piquĂ© Ă  Frank Herbert, il faut le rappeler. Mais au-delĂ  de l’hommage Ă  Dune, c’est surtout une bonne maniĂšre de faire un clin d’Ɠil de plus Ă  la trilogie originale. ↩︎

  3. On en parle des armes laser qui peuvent apparemment se vider et s’enrayer dĂšs que ça arrange le scĂ©nario ? Ou de l’armure en Beskar qui protĂšge les gentils pendant sept Ă©pisodes, mais pas Ă  un moment critique ? ↩︎

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Année : -2019 à 2020

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure
  • Drame

Durée : -16 +2020

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure
  • Drame

Durée : +8 épisodes

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Master of None, Netflix (saison 3)

Master of None, Netflix (saison 3)

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Quelle sĂ©rie ! Master of None a commencĂ© avec une premiĂšre saison qui ressemblait un petit peu Ă  un remake de Friends, mais avec dĂ©jĂ  une ambition artistique nettement plus Ă©levĂ©e que la simple sitcom et avec un sens de l’émotion que l’on n’attendait pas dans une comĂ©die. Loin de s’arrĂȘter lĂ , Aziz Ansari a au contraire poussĂ© encore plus loin dans une deuxiĂšme saison qui s’éloignait de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e traditionnelle pour basculer dans une collection de courts-mĂ©trages, y compris des hommages Ă  des grands cinĂ©astes italiens avec des Ă©pisodes en noir et blanc et quasiment sans anglais. Depuis, un long silence radio jusqu’à la sortie courant 2021 d’une troisiĂšme saison sous-titrĂ©e « Moments in Love ». Et c’est encore une fois une grosse surprise : cinq Ă©pisodes qui oscillent entre une vingtaine de minutes et une heure, tous centrĂ©s sur Denise et son Ă©pouse Alicia. Des tranches de vie oĂč le crĂ©ateur et comĂ©dien ne fait que passer, l’humour n’est dĂ©sormais qu’un vague souvenir et la sĂ©rie n’hĂ©site pas Ă  rester dans l’émotion pure et un format qui Ă©voque le travail d’Ingmar Bergman
 l’esprit de la sitcom est bien Ă©loignĂ©.

La forme, c’est sĂ»rement ce qui frappe le plus quand on lance le premier Ă©pisode de cette nouvelle saison. Master of None avait dĂ©jĂ  fait preuve d’une grande libertĂ© dans ce domaine, mais Aziz Ansari pousse encore un petit peu plus le bouchon en tournant avec une camĂ©ra 16 mm, du film et un ratio 4/3. Loin de l’image parfaite que les camĂ©ras modernes peuvent produire, il opte pour une image un petit peu sale, granuleuse, voire carrĂ©ment floue, mais rien n’est laissĂ© au hasard. La saison est entiĂšrement composĂ©e de plans statiques et souvent longs, si bien que chaque cadre est rĂ©flĂ©chi et soignĂ©. En posant ainsi une unique camĂ©ra et en laissant les acteurs agir librement dans le plan, le crĂ©ateur opte pour un rythme lent et apaisant. Mieux vaut le savoir, vous devrez vous poser devant Master of None et prendre le temps d’apprĂ©cier le dĂ©veloppement d’une intrigue assez menue. Ici, ce n’est pas l’action qui compte, mais bien les personnages, qui ont tout loisir d’exister et que vous aurez l’impression de connaĂźtre aprĂšs seulement cinq Ă©pisodes.

Un tel programme pourrait conduire Ă  une sĂ©rie prĂ©tentieuse, mais c’est tout le contraire. Master of None surprend au contraire par sa lĂ©gĂšretĂ© et la simplicitĂ© de son dispositif. La camĂ©ra se pose dans cette grande et sublime maison supposĂ©ment localisĂ©e autour de New-York1 et le couple formĂ© par Denise, personnage jusque-lĂ  secondaire, et sa femme Alicia peut Ă©voluer librement. Non pas que ce soit de l’improvisation, mais le rendu est parfaitement naturel, presque comme si on regardait un documentaire et non une fiction. Je ne veux pas dĂ©voiler l’histoire des deux femmes, je pense en effet qu’une grande partie du plaisir de cette troisiĂšme saison vient de la dĂ©couverte progressive de leur parcours. Je voudrais simplement relever que si la sĂ©rie est nĂ©e sous le signe de l’humour, ce n’est plus du tout la prioritĂ© ici. Aziz Ansari, aidĂ© Ă  l’écriture par Lena Waithe qui incarne aussi Denise, emprunte un chemin nettement plus ambitieux en Ă©crivant des personnages complexes, mus par des Ă©motions variĂ©es, capables de faire des erreurs et d’avancer dans la vie malgrĂ© tout. Il n’y a rien d’exceptionnel qui est narrĂ© ici, mais le fond est Ă  la hauteur de la forme : prĂ©cis, juste et touchant.

Cette plongĂ©e dans l’intimitĂ© d’un couple est magnifique et mĂ©rite indĂ©niablement le dĂ©tour, mĂȘme si vous n’avez pas vu les deux saisons prĂ©cĂ©dentes d’ailleurs. Master of None a atteint des sommets que je n’aurais pas envisagĂ© aprĂšs une premiĂšre saison somme toute assez classique. Ces cinq Ă©pisodes s’éloignent de la sĂ©rie traditionnelle pour former un long-mĂ©trage dĂ©coupĂ© en cinq parties et on s’approche de la perfection. Lena Waithe est gĂ©niale, sans surprise, et Naomi Ackie est tout aussi bonne Ă  ses cĂŽtĂ©s, si bien que les deux actrices sont pour beaucoup dans la rĂ©ussite de cette conclusion. Mais c’est l’ensemble qui est parfaitement menĂ©, avec une image sophistiquĂ©e et en mĂȘme temps si simple. Quelle conclusion magistrale pour Master of None et quel brillant parcours pour Aziz Ansari dont je compte bien suivre la carriĂšre de prĂšs.


  1. En rĂ©alitĂ©, et arrĂȘtez-lĂ  si vous ne voulez pas gĂącher la magie du cinĂ©ma, la saison a Ă©tĂ© tournĂ©e dans un studio londonien. Je dois dire que c’est admirablement rĂ©alisĂ©, on se croirait vraiment dans la campagne new-yorkaise. ↩︎

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Année : -2015 à 2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -25 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +5 épisodes de 60 minutes

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Monarch: Legacy of Monsters, Apple TV+

Monarch: Legacy of Monsters, Apple TV+

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Le Godzilla de Gareth Edwards que j’avais moyennement apprĂ©ciĂ© lors de sa sortie a lancĂ© sans doute Ă  son insu le « MonsterVerse », un Ă©niĂšme univers cinĂ©matographique inspirĂ© par le succĂšs de celui de Marvel. Cette fois, les plus gros monstres du cinĂ©ma s’y retrouvent, Godzilla donc, King Kong aussi et quelques bestioles sorties de l’imagination des scĂ©naristes. Monarch: Legacy of Monsters s’inscrit dans cet univers, puisque la sĂ©rie d’Apple TV+ est le sixiĂšme volet de la saga, aprĂšs plusieurs longs-mĂ©trages que je n’avais vraiment pas envie de regarder, notamment parce que l’idĂ©e de faire affronter Godzilla et King Kong me semblait — me semble toujours — idiote et paresseuse. Autant dire que je ne me suis pas prĂ©cipitĂ© sur la sĂ©rie, que j’ai tout de mĂȘme regardĂ©e par curiositĂ© polie.

AprĂšs les dix Ă©pisodes qui constituent la premiĂšre saison, je ne regrette pas et je serais peut-ĂȘtre mĂȘme curieux de voir la suite. Monarch: Legacy of Monsters a le mĂ©rite de prendre le temps de poser des personnages et de relĂ©guer les monstres au second plans, ce qui me semble la seule voie intĂ©ressante Ă  suivre. Si Godzilla est bien prĂ©sent et si King Kong passe une tĂȘte une fois ou deux, ces crĂ©atures mythiques sont secondaires et l’intrigue se concentre sur les humains. Le scĂ©nario se construit sur un bon demi-siĂšcle, entre la fin des annĂ©es 1950 et le milieu des annĂ©es 2010, et suit ainsi des personnages sur plusieurs annĂ©es, tout en justifiant les actes du prĂ©sent par ceux du passĂ©. Ce n’est pas l’idĂ©e la plus originale qui soit, certes, c’est en tout cas un dispositif qui fonctionne assez bien en laissant au spectateur le soin de reconstituer le puzzle progressivement. Cela permet aussi d’accorder aux personnages davantage de place et de leur offrir une psychologie plus creusĂ©e. Dans cette version, j’ai apprĂ©ciĂ© le travail sur les relations familiales, moins les flashbacks assez lourds comme toujours, mĂȘme s’ils Ă©taient heureusement rares. La sĂ©rie crĂ©Ă©e par Chris Black et Matt Fraction s’est ainsi avĂ©rĂ©e divertissante sans trop se reposer sur les monstres, ce qui Ă©tait sans doute la meilleure option. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était une excellente sĂ©rie, mais je n’attendais dĂ©jĂ  pas tant.

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Année : -2023 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : 10 épisodes

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The Morning Show, Apple TV+ (saison 3)

The Morning Show, Apple TV+ (saison 3)

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C’est marrant les souvenirs. Tenez, je ne me souvenais absolument pas que j’avais trouvĂ© la deuxiĂšme saison de The Morning Show dĂ©cevante, juste que la premiĂšre m’avait paru convaincante. C’est pourquoi j’ai lancĂ© la suite en m’attendant Ă  regarder une bonne sĂ©rie et
 eh bien non. Sans ĂȘtre une purge non plus, ces dix Ă©pisodes souffrent de l’envie des scĂ©naristes d’aborder tous les sujets d’actualitĂ©, tout en les collant de façon assez artificielle Ă  des intrigues personnelles qui ressemblent malheureusement de plus en plus Ă  du soap opera. Marier l’actualitĂ© aux histoires personnelles a toujours Ă©tĂ© le concept de la crĂ©ation d’Apple TV+. Il me semble tout de mĂȘme que la premiĂšre saison trouvait un meilleur Ă©quilibre entre les deux et surtout consacrait davantage de temps dans les coulisses d’une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e. DĂ©sormais, cela ressemble Ă  un vague prĂ©texte.

À la place de cette plongĂ©e dans le quotidien de journalistes en quĂȘte de vĂ©ritĂ©, The Morning Show choisit de se passionner pour les riches. Le cƓur de cette troisiĂšme saison, c’est en effet l’acquisition potentielle de UBA par un milliardaire qui n’est pas Elon Musk, mĂȘme s’il est Ă  la tĂȘte d’une entreprise dans le monde spatial et mĂȘme s’il dort dans son usine quand il faut dĂ©bloquer les projets. En rĂ©alitĂ©, le personnage interprĂ©tĂ© par John Hamm n’a rien Ă  voir avec le milliardaire fasciste, il est bien trop intelligent et empathique pour ĂȘtre inspirĂ© par le patron de X. Qu’importe, cet intĂ©rĂȘt pour le monde des milliardaires ou millionaires m’a semblĂ© assez malsain, rĂ©duisant les petites gens au rang de notes de bas de page dans le scĂ©nario. Dans le climat actuel1, c’est assez gĂȘnant et surtout intĂ©ressant. D’autant plus quand on essaie de nous alerter sur la montĂ©e au pouvoir de l’extrĂȘme-droite aux États-Unis.

Le rĂ©sultat est quoi qu’il en soit assez indigeste et j’aurais bien du mal Ă  le recommander. Je vais quant Ă  moi tenter de ne pas l’oublier quand la quatriĂšme saison, d’ores et dĂ©jĂ  commandĂ©e par Apple TV+, sortira l’an prochain.


  1. J’ai tout de mĂȘme notĂ© la prĂ©sence d’une Cadillac Lyric entiĂšrement Ă©lectrique. probablement consĂ©quence d’un accord financier avec le groupe GM. Mais enfin, le milliardaire aurait pu sortir de son jet privĂ© et rouler en gros thermique comme tous les autres personnages « stars » de la sĂ©rie, c’est dĂ©jĂ  ça de prix. ↩︎

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Année : -2019 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : -30 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : +10 épisodes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/mythic-quest-apple-tv+-saison-3/index.html b/serie/mythic-quest-apple-tv+-saison-3/index.html index 5b6a002ae..fcc36aa11 100644 --- a/serie/mythic-quest-apple-tv+-saison-3/index.html +++ b/serie/mythic-quest-apple-tv+-saison-3/index.html @@ -10,7 +10,7 @@
Mythic Quest, Apple TV+ (saison 3)

Mythic Quest, Apple TV+ (saison 3)

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On ne sait pas encore si Mythic Quest aura un avenir, mais les scĂ©naristes ont judicieusement optĂ© pour une fin qui obligera la sĂ©rie Ă  partir sur d’autres voies si elle doit continuer. Une bonne maniĂšre de ne pas tourner en rond et de se forcer Ă  se rĂ©inventer.

En relisant mon avis sur les deux premiĂšres saisons de Mythic Quest, je suis tombĂ© sur cette conclusion. Et aprĂšs avoir terminĂ© la troisiĂšme saison, je crois qu’elle rĂ©sume bien tout le problĂšme. Contrairement Ă  ce que j’attendais et espĂ©rais, les scĂ©naristes n’ont pas choisi du tout se rĂ©inventer et encore moins de renouveler quoi que ce soit. Certes, Ian et Poppy ne sont plus censĂ©s travailler dans le studio qui a crĂ©Ă© le jeu Mythic Quest, mais ils sont Ă  l’étage du dessous et passent leur temps dans les bureaux. Brad terminait en prison pour dĂ©lit d’initiĂ©, mais il revient ici comme homme de mĂ©nage qui parvient Ă  retrouver son ancienne place aprĂšs quelques Ă©pisodes. Quant aux deux testeuses parties faire des Ă©tudes, elles sont de retour et mĂȘme si elles ne font plus le mĂȘme travail, elles ont le mĂȘme rĂŽle. En bref, tout a changĂ© et pourtant rien ne change, ou alors en pire : Mythic Quest ennuie et parvient mĂȘme Ă  ne jamais ĂȘtre drĂŽle.

Il a Ă©tĂ© difficile de terminer la saison, composĂ©e de dix Ă©pisodes. On Ă©tait Ă  deux doigts d’arrĂȘter, quand la crĂ©ation d’Apple TV+ a dĂ©livrĂ© son traditionnel Ă©pisode dans le passĂ©, centrĂ© sur Ian et Poppy et indĂ©niablement le meilleur de tous. Je dirais presque que se farcir la troisiĂšme saison de Mythic Quest vaut la peine rien que pour cet Ă©pisode, mais ce serait tout de mĂȘme exagĂ©rĂ©. Malheureusement, j’espĂ©rais que cela relancerait l’ensemble, mais le soufflet retombe vite et le final que je ne dĂ©voilerai pas — mĂȘme si, franchement, la surprise n’est pas grande — ne me donne pas du tout envie de voir la suite. Le service de streaming d’Apple avait commandĂ© deux saisons d’un bloc et le programme annoncĂ© dans le dernier Ă©pisode n’est pas allĂ©chant du tout. Je ne pense pas ĂȘtre au rendez-vous


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Titre original : Mythic Quest

Année : -2020 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : -30 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : +10 épisodes de 30 minutes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/neumatt-srf-1-saison-2/index.html b/serie/neumatt-srf-1-saison-2/index.html index 4ba54b945..82e82c8d0 100644 --- a/serie/neumatt-srf-1-saison-2/index.html +++ b/serie/neumatt-srf-1-saison-2/index.html @@ -5,7 +5,7 @@ /serie/neumatt-srf-1-saison-2/neumatt-saison-2_hu5196316385852124162.jpg 1500w, /serie/neumatt-srf-1-saison-2/neumatt-saison-2_hu5571340420307497303.jpg 2000w, /serie/neumatt-srf-1-saison-2/neumatt-saison-2.jpg 4200w" alt="Neumatt, SRF 1 (saison 2)" loading=lazy width=4200 height=6000>

Neumatt, SRF 1 (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison de Neumatt m’avait bluffĂ© par la complexitĂ© de ses personnages et la densitĂ© de son scĂ©nario, en apparence simple alors qu’il enchaĂźnait les rebondissements sans perdre en vraisemblance. J’avais hĂąte de voir ce que SRF 1 allait nous rĂ©server pour la suite et la bonne nouvelle, c’est que les huit Ă©pisodes qui constituent la deuxiĂšme saison sont sur la mĂȘme lancĂ©e. On retrouve les mĂȘmes personnages principaux et cette mĂȘme maniĂšre d’écrire sans aucun temps mort et avec de nombreuses idĂ©es et rebondissements, jusqu’à la derniĂšre seconde d’ailleurs mĂȘme si je ne dirai rien de plus. Neumatt reste une sĂ©rie toujours aussi intense et bien maĂźtrisĂ©e, avec des psychologies encore plus creusĂ©es et des personnages que l’on adore toujours autant dĂ©tester. Mention spĂ©ciale Ă  cet Ă©gard pour Michi, qui est vraiment un sale type jusqu’au bout et dans tous les domaines, mĂȘme s’il tente la voie de la rĂ©demption in extremis. C’est sans compter sur les autres membres de sa famille, qui sont au fond tous aussi Ă©goĂŻstes et pourris les uns que les autres. À cet Ă©gard, Neumatt dresse un ensemble de portraits dĂ©licieusement dĂ©testables, sans pour autant en faire trop, ce qui est une prouesse.

Malheureusement, la crĂ©ation de SRF 1 ne va pas davantage sur le terrain agricole dans cette suite, alors mĂȘme que cela s’y prĂȘtait pourtant si bien. Les conditions horribles d’élevage des vaches, mĂȘme dans cette petite ferme familiale oĂč les bĂȘtes sont rĂ©ellement aimĂ©es par leurs Ă©leveurs, sont montrĂ©es, sans jamais remettre en cause l’élevage laitier. Il est bien question de bio en arriĂšre-plan et purement comme moteur de l’action, alors que le modĂšle productiviste n’est jamais rĂ©ellement questionnĂ©. D’ailleurs, toute la partie avec les supermarchĂ©s est assez bizarre, Ă  la fois reprĂ©sentĂ©e comme le pire du capitalisme cynique et en mĂȘme temps, comme la solution qui va sauver les petits producteurs et promouvoir une meilleure qualitĂ©. Si Neumatt ne va pas jusqu’à dĂ©fendre ce modĂšle, la sĂ©rie ne passe pas loin et je trouve en tout cas dommage de ne pas avoir abordĂ© ces sujets de maniĂšre plus directe.

MalgrĂ© tout, j’ai trouvĂ© la deuxiĂšme saison tout aussi plaisante que la premiĂšre, principalement grĂące Ă  une Ă©criture toujours incisive et des personnages toujours aussi bien dessinĂ©s. La fin laisse la voie grande ouverte pour une troisiĂšme saison et je serai au rendez-vous pour suivre les futures (mĂ©s)aventures de la famille Wyss.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • Suisse
  • Genre :
  • Drame

Durée : -16 +2023

  • Nationalité :
  • Suisse
  • Genre :
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 46 minutes

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OVNI(s), Canal+ (saison 2)

OVNI(s), Canal+ (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison d’OVNI(s) avait rĂ©ussi Ă  Ă©pater par son ton dĂ©calĂ© et un humour qui ne laissait pas de cĂŽtĂ© un sĂ©rieux dans la rĂ©alisation et la direction d’acteurs. Canal+ avait renouvelĂ© sans attendre cette excellente crĂ©ation originale et la suite est arrivĂ©e un an aprĂšs, avec douze nouveaux Ă©pisodes d’une trentaine de minutes. Inutile de faire durer le suspense plus longtemps : c’est Ă  nouveau une rĂ©ussite incontestable, du genre qu’on aimerait voir plus souvent en France.

Pour cette suite, OVNI(s) n’a plus besoin de prĂ©senter le Gepan et ses personnages, et on entre directement dans le vif du sujet. Le mĂ©lange entre comĂ©die et fantastique s’amĂ©liore encore avec cette suite qui ouvre alors que Didier Mathure est persuadĂ© d’avoir touchĂ© un objet extraterrestre et qu’il parcourt la France avec Vera dans un van pour trouver d’autres tĂ©moignages. Le scepticisme des dĂ©buts n’a plus lieu d’ĂȘtre Ă  ses yeux
 et les scĂ©naristes n’hĂ©sitent pas eux aussi Ă  tendre vers des pĂ©ripĂ©ties de moins en moins rationnelles, mais toujours loufoques. Les extra-terrestres qui se manifestent sous la forme d’une barbe Ă  papa de 500 kg qui dĂ©barque un beau jour dans une centrale nuclĂ©aire, il fallait y penser ! Sans dĂ©voiler la fin de plus en plus ouvertement fantastique, OVNI(s) nous rĂ©gale avec son ton rĂ©solument Ă  part.

C’est un petit miracle, mais tout s’assemble correctement. Les personnages sont bien Ă©crits et les acteurs bien menĂ©s, ils sont crĂ©dibles et leurs relations fonctionnent sans difficultĂ©. Il y a bien quelques facilitĂ©s ici ou lĂ , mais l’ensemble tient remarquablement la route d’un bout Ă  l’autre. Ajoutons Ă  cela une rĂ©alisation aux petits oignons, avec une photographie chaude et une reconstitution de qualitĂ© de la France de 1979. Non, vraiment, Canal+ tient une pĂ©pite avec OVNI(s) et la fin ouverte laisse entrevoir la possibilitĂ© d’une suite
 vivement !

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Année : -2021 à 2022

  • Nationalité :
  • France
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -24 +2022

  • Nationalité :
  • France
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +12 épisodes de 30 minutes

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Ozark, Netflix (saison 4)

Ozark, Netflix (saison 4)

Publié le

Ozark trouve une conclusion avec une quatriĂšme et ultime sĂ©rie qui s’étale un petit peu plus en comptant 14 épisodes, de quoi offrir Ă  la famille Byrde une conclusion digne de ce nom. La crĂ©ation de Netflix avait dĂ©marrĂ© de maniĂšre assez laborieuse, mais rapidement trouvĂ© son rythme par la suite, si bien que j’étais curieux de savoir ce que les scĂ©naristes allaient nous rĂ©server. Il faut dire qu’ils avaient fait trĂšs fort sur le dernier Ă©pisode de la troisiĂšme saison, avec la mort de l’avocate du cartel devant les yeux Ă©bahis de Wendy et Marty, une maniĂšre de forcer le renouvellement des personnages.

De fait, cette derniĂšre saison est riche en nouveaux arrivants, tandis que le fil rouge imaginĂ© par Bill Dubuque et Mark Williams se concentre sur la volontĂ© des Byrde et principalement de Wendy d’ailleurs, de sortir du blanchiment d’argent pour le compte du cartel et d’entrer dans la vraie politique. Ces nouveaux personnages ne remettent pas en cause les fondamentaux toutefois et Ozark conserve son ambiance Ă  l’identique d’un bout Ă  l’autre. Ce qui est une bonne idĂ©e en passant, la sĂ©rie de Netflix parvient Ă  sortir du lot avec une photographie froide et une mise en scĂšne soignĂ©es. Sans atteindre le niveau d’un Better Call Saul Ă  laquelle j’ai pensĂ© de temps en temps, la rĂ©alisation est excellente, avec rĂ©guliĂšrement des sĂ©quences qui sont des tours de force. Le casting est toujours bon, mĂȘme si quelques personnages tirent parfois trop vers la caricature, en particulier Laura Linney dans cette drĂŽle de sĂ©quence avec son pĂšre. Autre bizarrerie qui n’est pas si gĂȘnante, les enfants sont censĂ©s ĂȘtre quasiment aussi jeunes que dans la premiĂšre saison, mais les acteurs ont bien grandi et Skylar Gaertner a bien du mal Ă  passer pour un collĂ©gien de 14 ou 15 ans dans cette saison. Ces petits dĂ©fauts n’empĂȘchent pas l’ensemble d’ĂȘtre de grande tenue et ces quatorze Ă©pisodes forment une montĂ©e en puissance dans l’enfer des Ozark particuliĂšrement convaincante, mĂȘme si la sĂ©rie se termine au bon moment.

Tous les personnages principaux trouvent une conclusion plus ou moins heureuse, les arcs narratifs sont tous refermĂ©s et mĂȘme si Ozark se referme avec une fin ouverte en apparence, elle a probablement trouvĂ© sa conclusion logique. MĂȘme dans cette saison, les nouveautĂ©s provoquĂ©es par le final de la prĂ©cĂ©dente n’ont pas apportĂ© beaucoup d’innovations et sans tomber dans la redite, la crĂ©ation de Netflix ne surprenait plus trop. Le service de streaming a offert Ă  la sĂ©rie une belle fin et Ozark est dans l’ensemble une belle rĂ©ussite

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Année : -2017 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : -44 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Crime
  • Drame

Durée : +14 épisodes de 56 minutes

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Pachinko, Apple TV+ (saison 2)

Pachinko, Apple TV+ (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison m’avait bluffĂ© par sa capacitĂ© Ă  dĂ©ployer une fresque familiale entre la CorĂ©e et le Japon et toucher l’universalitĂ© Ă  travers un exemple spĂ©cifique. Apple TV+ avait naturellement commandĂ© une suite et Pachinko ne déçoit pas avec ces huit nouveaux Ă©pisodes qui avancent dans le temps vers les annĂ©es 1950 et dĂ©ploient toujours un petit peu plus le puzzle de la famille de Sunja. Deux Ă©poques seulement s’entrecroisent ici, une de moins que dans la prĂ©cĂ©dente saison, ce qui simplifie les enjeux sans rien enlever Ă  la dĂ©licieuse sophistication d’un scĂ©nario qui entremĂȘle avec dĂ©lice les pĂ©riodes. Dans cette suite, j’ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© le rĂŽle de Noa, qui semble tout naturellement associĂ© Ă  un personnage des annĂ©es 1980 jusqu’au moment oĂč l’on dĂ©couvre qu’il s’agit d’une toute autre personne. Cela relance la dynamique de la sĂ©rie avec une interrogation sur son avenir, sans obtenir nĂ©cessairement de rĂ©ponse au cours de ces Ă©pisodes — il faut bien en garder sous le coude pour la saison suivante, naturellement.

En attendant, Pachinko continue de creuser le sujet de la discrimination contre les CorĂ©ens par les Japonais, mĂȘme s’il occupe peut-ĂȘtre un peu moins de place. Ou plutĂŽt, il n’occupe pas le centre de l’attention tout en Ă©tant partout : que ce soit dans la campagne oĂč la famille se rĂ©fugie Ă  l’étĂ© 1945 pour Ă©chapper aux tristement cĂ©lĂšbres bombardements ou dans le Japon des affaires des annĂ©es 1980, le sujet revient constamment sur la table. Les personnages ont beau faire tout ce qu’ils peuvent, se battre trois fois plus que les autres, leur origine revient toujours sur la table et surtout cette façon de ne pas avoir rĂ©ellement de lieu d’origine. Certains sont attirĂ©s par la Guerre de CorĂ©e qui Ă©clate au cours de cette saison, d’autres au contraire veulent fuir la rĂ©gion et partir vers d’autres horizons comme les États-Unis. Toutes ces rĂ©flexions se concentrent en quelque sorte sur la fin de l’arc narratif initiĂ© dans la saison prĂ©cĂ©dente, oĂč un riche Japonais veut acheter la maison d’une CorĂ©enne au cƓur de Tokyo pour construire un immense parc hĂŽtelier. Elle s’accroche Ă  sa modeste maison justement parce que c’est chez elle, un lieu qu’elle a pu acheter une bouchĂ©e de pain aprĂšs la guerre, car les Japonais n’en voulaient pas. Un lieu qui redevient prisĂ© et qui la force in fine Ă  dĂ©mĂ©nager encore une fois, enrichie financiĂšrement certes, mais appauvrie humainement.

Pachinko m’a encore une fois impressionnĂ© et j’ai vraiment hĂąte de voir la suite. Soo Hugh poursuit son excellent travail d’adaptation et parvient Ă  nous enthousiasmer pour ses personnages en rĂ©vĂ©lant de nombreux aspects de leur vie tout en laissant autant de questions ouvertes. C’est tout Ă  la fois passionnant sur le contexte historique et ce conflit racial que l’on connaĂźt au fond assez mal et rĂ©jouissant sur les rĂ©cits intimes de cette famille corĂ©enne au Japon. Un grand moment, que je recommande sans hĂ©siter.

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : -16 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genre :
  • Drame

Durée : +8 épisodes

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Peaky Blinders, BBC One (saison 6)

Peaky Blinders, BBC One (saison 6)

Publié le

Peaky Blinders a toujours impressionnĂ© par son style radical, mais depuis le pilote diffusĂ© en 2013 — il y a presque dix ans de cela ! —, la crĂ©ation de Steven Knight n’a pas toujours su se renouveler. Je mentionnais dĂ©jĂ  Ă  propos de la cinquiĂšme saison une tendance inquiĂ©tante Ă  la caricature, un piĂšge dans lequel tombent trop facilement les sĂ©ries au style marquĂ©, mais cela se confirme malheureusement dans cette sixiĂšme, et derniĂšre, saison. Les personnages passent au second plan et il reste surtout l’image hyper contrastĂ©e et presque mĂȘme dans le noir dans trop de sĂ©quences, la musique anachronique et un rĂ©el sens de la mise en scĂšne qui oublie un petit peu trop souvent qu’elle devrait ĂȘtre au service d’une histoire pour rester utile.

Je suis peut-ĂȘtre un peu dur, Peaky Blinders se trouve une conclusion peu surprenante, mais assez logique, entre montĂ©e au pouvoir du fascisme et querelles intestines au sein de la famille Shelby. Mais sans aller jusqu’à dire que je me suis ennuyĂ©, je dois aussi admettre que cette saison marque le pas et peine Ă  autant convaincre. Les scĂ©naristes ont un petit peu de mal Ă  nous faire comprendre leur direction et en particulier toute la revanche de Tommy, attendue aprĂšs le final de la saison prĂ©cĂ©dente, est assez floue. On a parfois l’impression que le thĂšme a Ă©tĂ© oubliĂ© et ramenĂ© Ă  la toute fin, avec une longue sĂ©quence d’anthologie certes, mais enfin, on ne voit pas trop ce qu’elle vient faire d’un coup. De mĂȘme, tout l’arc narratif autour des fascistes n’est pas clair et les rĂ©flexions du personnage principal semblent simplistes et mĂȘme assez stupides. Son idĂ©e de renverser le mouvement de l’intĂ©rieur ne donne jamais rien, si ce n’est de renforcer la position des partisans de Hitler
 ce qui semblait Ă©vident dĂšs le dĂ©part de toute maniĂšre. Ajoutons Ă  l’ensemble une intrigue secondaire entre Mickael et Tommy qui est, elle aussi, comme oubliĂ©e l’essentiel du temps et ramenĂ©e Ă  la toute fin.

Cette sixiĂšme saison de Peaky Blinders donne en rĂ©alitĂ© plus le sentiment de n’ĂȘtre lĂ  que pour cĂ©der aux demandes de la BBC, qui a naturellement voulu capitaliser sur la rĂ©ussite de la sĂ©rie. Steven Knight aurait mieux de s’arrĂȘter Ă  la saison 5, voire Ă  la quatriĂšme qui Ă©tait plus dans l’esprit originale. Les fans seront peut-ĂȘtre satisfaits de retrouver tous les personnages pour six nouveaux Ă©pisodes, mais j’ai trouvĂ© que cette saison ressemblait trop Ă  une caricature de Peaky Blinders sans histoire Ă  raconter, qu’à une fin digne de ce nom.

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Année : -2013 à 2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : -36 +2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : +6 épisodes de 58 minutes

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Ragnarök, Netflix (saison 3)

Ragnarök, Netflix (saison 3)

Publié le

Comment juger une sĂ©rie qui se termine sur la pire idĂ©e ? AprĂšs deux saisons fort sympathiques, bien que trop courtes Ă  chaque fois, Ragnarök se termine avec six nouveaux Ă©pisodes qui semblent dans la continuitĂ© et qui continuent de monter vers le fameux affrontement entre gĂ©ants et dieux promis depuis le dĂ©part. Cette relecture des mythes nordiques Ă  la sauce adolescente sur fond de rĂ©chauffement climatique explore une bonne idĂ©e pour Magne/Thor et son marteau. Maintenant qu’il a rĂ©cupĂ©rĂ© ses pouvoirs, le lycĂ©en timide et mal dans sa peau des dĂ©buts a cĂ©dĂ© la place Ă  un jeune homme — bien trop vieux pour jouer un garçon de 18 ans, mais passons — sĂ»r de lui, peut-ĂȘtre un peu trop. Il s’éloigne de ses idĂ©aux, oublie l’environnement et se lie mĂȘme d’amitiĂ© avec ses ennemis jurĂ©s. C’est une bonne idĂ©e d’explorer ce pan des super-hĂ©ros souvent ignorĂ©, mĂȘme si avec un format toujours aussi court, cela joue des tours Ă  la crĂ©ation de Netflix.

Depuis le dĂ©but, le personnage de Laurits/Loki n’a pas toute la place qu’il mĂ©rite et c’est encore plus sensible dans cette ultime saison. MĂȘme s’il a droit Ă  une histoire d’amour toute mignonne avec le vendeur de burgers de la ville et mĂȘme s’il devrait jouer un rĂŽle central dans le conflit mythique, il semble constamment en retrait. Mais enfin, Ragnarök reste sur la voie tracĂ©e au dĂ©part et reste trĂšs plaisante, avec un pĂ©nultiĂšme Ă©pisode qui aurait Ă©tĂ© une fin parfaitement satisfaisante pour toute la sĂ©rie. Quelle mouche a piquĂ© Adam Price en imaginant ce sixiĂšme Ă©pisode ? Si vous voulez garder encore un petit peu de surprise, arrĂȘtez ici votre lecture, car je n’ai pas le choix que de parler de ce final. En essayant de conclure les trois saisons avec une histoire fermĂ©e, les scĂ©naristes ont commis une erreur hĂ©las assez classique dans la fiction. Ils ont annulĂ© tout ce qui prĂ©cĂšde, en nous faisant croire que le grand combat entre gĂ©ants et dieux n’était qu’un rĂȘve, enfin en l’occurrence un effet secondaire des troubles psychologiques de Magne. C’est en contradiction parfaite avec le dĂ©but et c’est une fin franchement minable pour le message Ă©cologique pourtant fort et bien menĂ© auparavant. Le message, ce serait que pollution gĂ©nĂ©rĂ©e par Jutul Industries et le dĂ©rĂšglement climatique planĂ©taire Ă©taient aussi dans sa tĂȘte. Euh, OK boomer ?

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Titre original : Ragnarok

Année : -2020 à 2023

  • Nationalité :
  • NorvĂšge
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -18 +2023

  • Nationalité :
  • NorvĂšge
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +6 épisodes

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La Roue du Temps, Prime Video (saison 2)

La Roue du Temps, Prime Video (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison de La Roue du Temps n’était pas une rĂ©ussite, il faut bien le dire. À tel point que j’ai failli passer Ă  cĂŽtĂ© de cette suite, mais cela aurait Ă©tĂ© une erreur. Les huit Ă©pisodes qui composent la deuxiĂšme saison redressent la barre et mĂȘme s’il reste quelques dĂ©fauts, je trouve que la sĂ©rie portĂ©e par Prime Video est remontĂ©e dans mon estime. Certes, cela reste une variation d’hĂ©roĂŻc-fantasy un petit peu trop proche du Seigneur des Anneaux ou Game of Thrones, les effets spĂ©ciaux manquent encore par endroit de finesse et l’opposition entre le bien et le mal est toujours un petit peu grossiĂšre, mais enfin, les plus gros dĂ©fauts ont Ă©tĂ© gommĂ©s et l’histoire est plus intĂ©ressante maintenant que les prĂ©sentations ont Ă©tĂ© faites. J’ai hĂąte de voir ce Rafe Judkins proposera par la suite, sachant qu’Amazon a renouvelĂ© la sĂ©rie pour une troisiĂšme saison.

En attendant, ces huit Ă©pisodes durent Ă©tonnamment longtemps par rapport aux standards habituels, avec souvent plus d’une heure au compteur. Ce n’est pas un dĂ©faut nĂ©anmoins, car La Roue du Temps a dĂ©sormais beaucoup Ă  dire. Alors que la premiĂšre saison rassemblait et divisait le petit groupe de hĂ©ros, cette suite se charge de les rĂ©unir Ă  nouveau, pas Ă  pas. L’action suit toutefois des voies diffĂ©rentes pour chaque personage, des voies qui se rapprochent toutefois progressivement jusqu’au final qui voit le groupe Ă  nouveau rĂ©uni. Ce n’est pas l’arc scĂ©naristique le plus original qui soit, mais il est bien menĂ©, avec une progression suffisamment lente pour rester crĂ©dible. Chaque personnage a ainsi droit Ă  une bonne place, avec suffisamment d’épaisseur psychologique, ce qui est agrĂ©able et rend l’univers plus crĂ©dible, d’autant que l’idĂ©e est souvent de remettre en cause leur hĂ©roĂŻsme. C’est particuliĂšrement vrai pour le personnage de Moraine, toute puissante dans la premiĂšre saison, rĂ©duite ici Ă  un rĂŽle de figuration pend l’essentiel de l’intrigue, ce qui la rend bien plus intĂ©ressant Ă  mon avis. Quand la saison se termine, le groupe est de nouveau rĂ©uni et une bataille a Ă©tĂ© gagnĂ©e, mais la guerre entre le bien et le mal ne fait que commencer.

C’est un Ă©norme clichĂ© bien entendu et la sĂ©rie a du mal Ă  s’en dĂ©faire, j’imagine que c’est liĂ© au roman adaptĂ©, mais j’ai trouvĂ© que c’était plus subtil dans cette suite. Par exemple, les tensions au sein des Aes Sedai sont bienvenues pour ne pas les dessiner comme le camp du bien sans nuance. À l’inverse, le camp du tĂ©nĂ©breux peut se diviser et ce n’est pas le mal absolu sans nuance. J’espĂšre que La Roue du Temps continuera d’apporter ainsi des nuances aux deux camps, mais cette deuxiĂšme saison allait dans la bonne direction.

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Titre original : The Wheel of Time

Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -16 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +8 épisodes de 56 minutes

\ No newline at end of file diff --git a/serie/see-apple-tv+-saison-3/index.html b/serie/see-apple-tv+-saison-3/index.html index 98b3731db..378790373 100644 --- a/serie/see-apple-tv+-saison-3/index.html +++ b/serie/see-apple-tv+-saison-3/index.html @@ -4,7 +4,7 @@
See, Apple TV+ (saison 3)

See, Apple TV+ (saison 3)

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See ressemblait Ă  un pari fou, mais ses deux premiĂšres saisons prouvaient que l’on pouvait bien envisager un univers entiĂšrement composĂ© d’aveugles sans perdre (trop) en crĂ©dibilitĂ©. MalgrĂ© quelques facilitĂ©s, la crĂ©ation d’Apple TV+ parvenait Ă  tenir la distance et j’avais hĂąte de dĂ©couvrir la troisiĂšme et ultime saison. Malheureusement, ce n’est pas aussi bon. Tous les personnages principaux sont lĂ  et la trame narrative reste dans la lignĂ©e des seize Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents, mais Steven Knight et Francis Lawrence se perdent Ă  mon sens en persistant sur une voie bien trop similaire Ă  la prĂ©cĂ©dente. Pendant huit Ă©pisodes, on assiste Ă  un dĂ©ferlement de violences dans une guerre sans grand intĂ©rĂȘt, alors mĂȘme que la suite la plus intĂ©ressante pour See Ă©tait lĂ , presque sous nos yeux. L’ultime Ă©pisode, quand tous les sacrifices ont Ă©tĂ© faits, dĂ©voile ce qui aurait pu ĂȘtre la meilleure conclusion de la sĂ©rie, une ouverture sur un monde oĂč la vue pourrait revenir. Mais quand cet aperçu arrive enfin, c’est dĂ©jĂ  la fin : dĂ©cevant.

Tout n’est pas Ă  jeter dans cette troisiĂšme partie nĂ©anmoins. See imagine le retour des armes Ă  feu dans son univers et en particulier des bombes, recrĂ©Ă©es par un trivantien qui force les enfants de Jeramael Ă  les mettre au point et Ă  les produire. Comme on peut s’en douter, ce retour de la poudre dans un univers revenu Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale est explosif (🙃) et offre Ă  Trivantes un avantage indĂ©niable sur toutes les autres nations. Mais au lieu de se concentrer sur la discussion lĂ©gitime et passionnante sur les avantages et inconvĂ©nients de la vue qui permet aussi de recrĂ©er des horreurs du passĂ©, les scĂ©naristes prĂ©fĂšrent se focaliser sur la guerre. Il y a bien quelques pĂ©ripĂ©ties annexes, mais l’essentiel tient dans l’affrontement entre les deux camps et mĂȘme si je n’irai pas jusqu’à dire que je me suis ennuyĂ©, je n’ai pas trouvĂ© tout ceci bien intĂ©ressant. Pour ne rien arranger, See n’a jamais pris autant de libertĂ©s avec son postulat de dĂ©part et ses personnages aveugles sont toujours au bon endroit au bon moment et ils arrivent mĂȘme Ă  catapulter des bombes avec une prĂ©cision folle, sans que l’on ne comprenne trĂšs bien pourquoi. La crĂ©ation d’Apple TV+ a toujours jouĂ© avec les limites de son concept pour rester divertissante et c’était bien normal, mais elle va clairement trop loin pour moi sur cette derniĂšre saison, oĂč l’effet de surprise a par ailleurs entiĂšrement disparu.

C’est un petit peu bĂȘte de conclure cette trĂšs bonne sĂ©rie avec une saison aussi peu intĂ©ressante. Ça l’est d’autant plus que l’ultime Ă©pisode prouve que See aurait pu avoir une fin bien diffĂ©rente, en creusant du cĂŽtĂ© de la population voyante et en envisageant Ă©ventuellement un conflit plus ouvert avec les non-voyants. Il aurait fallu abandonner quelques personnages qui ont survĂ©cu longtemps, en particulier la reine Sibeth qui est censĂ©e mourir dix fois pendant cette saison, et sortir du conflit permanent avec Trivantes. Dommage


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Année : -2019 à 2022

  • Nationalité :
  • Canada
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure

Durée : -24 +2022

  • Nationalité :
  • Canada
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Action & Adventure

Durée : +8 épisodes de 60 minutes

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Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir, Prime Video (saison 2)

Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir, Prime Video (saison 2)

Publié le

La premiĂšre saison m’avait tout autant enchantĂ© qu’agacĂ© et mĂȘme si je tenais Ă  continuer Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir, parce que c’est tout de mĂȘme l’univers fondateur de toute la heroĂŻc-fantasy et parce que les trous qu’ambitionne de combler la sĂ©rie d’Amazon sont passionnants, j’ai abordĂ© la deuxiĂšme saison avec nettement moins d’enthousiasme. Huit nouveaux Ă©pisodes, qui tournent tous autour de l’heure chacun : on ne binge-watch pas cette sĂ©rie comme la plupart de ce qui sort sur les services de streaming. Et malgrĂ© cette longueur, j’ai trouvĂ© la saison bien trop courte ou plus exactement, ses ambitions dĂ©mesurĂ©es par rapport Ă  sa longueur. Il y a bien trop de personnages et d’arcs narratifs diffĂ©rents en parallĂšle, si bien qu’il y a beaucoup de sacrifices. Le parcours de Gandalf1 en particulier est sans intĂ©rĂȘt et on sent bien que les scĂ©naristes n’ont pas eu de temps pour lui. C’est Ă  peine mieux pour Isildur et toute la partie sur NĂčmenor, qui aurait mĂ©ritĂ© bien plus de dĂ©veloppement pour Ă©viter les caricatures, notamment sur la fin. MĂȘme le parcours de Durin, assez complet pourtant, m’a laissĂ© sur ma faim et j’aurais aimĂ© davantage de dĂ©tails et subtilitĂ©s.

En contrepartie, Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir accorde beaucoup plus de place Ă  Sauron et Ă  la crĂ©ation des fameux anneaux avec Celebrimbor. Ce qui est logique aprĂšs tout, c’est le cƓur du sujet et tous les spectateurs attendaient de savoir comment le grand mĂ©chant de l’histoire a pu duper tout le monde. La rĂ©ponse de la sĂ©rie est satisfaisante, en partie du moins. Charlie Vickers compose un excellent Sauron, rusĂ© et manipulateur, capable de planter des idĂ©es dans les esprits et d’obtenir ce qu’il veut, non par la force, mais bien par ses attaques psychologiques. Le problĂšme, c’est que tout le monde comprend vite qu’il y a tromperie et pourtant, rien ne change. Les Elfes continuent de porter leurs trois anneaux quand ils dĂ©couvrent la vĂ©ritĂ© et ne semblent pas se soucier des consĂ©quences. De mĂȘme, les anneaux crĂ©Ă©s pour les Nains ont des problĂšmes Ă©vidents dĂšs le dĂ©part, sauf que rien ne semble arrĂȘter pour autant la cupiditĂ© du roi, pas mĂȘme le Balrog qui fait une apparition notable. Pire, les neuf anneaux des humains sont crĂ©Ă©s en plein siĂšge et si l’explication autour de la manipulation de l’esprit de Celebrimbor est acceptable, on a bien du mal Ă  croire que les anneaux pourront ĂȘtre distribuĂ©s Ă  l’insu de tous. L’un des dĂ©fauts majeurs de la sĂ©rie, c’est de vouloir Ă  tout prix multiplier les ponts avec la trilogie, quitte Ă  vendre la mĂšche bien trop tĂŽt. Ça n’est jamais aussi apparent que lorsque Sauron affronte enfin le forgeron qu’il a trompĂ© et que ce dernier le prĂ©vient qu’un seul anneau suffira Ă  le dĂ©truire. L’anneau unique n’existe mĂȘme pas encore, alors comment pourrait-il le savoir ? Cette maniĂšre de vouloir lancer des clins d’Ɠil Ă  tout va est fatigante et je crois que la crĂ©ation de Prime Video serait bien meilleure sans.

MalgrĂ© tous ces dĂ©fauts, j’ai trouvĂ© cette deuxiĂšme saison meilleure que la prĂ©cĂ©dente. Vous me direz que ce n’était pas dur, c’est en tout cas une bonne nouvelle qui me donne un petit peu plus d’espoir pour la suite. Une suite qui attend toujours confirmation de la part d’Amazon, l’entreprise semblant hĂ©sitante Ă  renouveler cette sĂ©rie aussi chĂšre. J’espĂšre malgrĂ© tout qu’ils le feront, Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de pouvoir a certainement d’autres sujets Ă  creuser avant de faire le pont avec la trilogie principale.


  1. Techniquement, c’est divulgĂącher un secret qui n’est rĂ©vĂ©lĂ© qu’à la fin, mais enfin, si vous n’aviez toujours pas compris, quand mĂȘme
 ↩︎

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Toutes les saisons

Titre original : The Lord of the Rings: The Rings of Power

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -16 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +8 épisodes

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Sex Education, Netflix (saison 4)

Sex Education, Netflix (saison 4)

Publié le

Sex Education est une sĂ©rie quasiment miraculeuse, depuis sa premiĂšre saison. Tout laissait Ă  croire que l’on aurait affaire Ă  une Ă©niĂšme sĂ©rie adolescente sans grand intĂ©rĂȘt, mais Laurie Nunn a trouvĂ© le ton juste au fil des saisons pour parler de la sexualitĂ© des adolescents, sans tabous et sans clichĂ©s, mais avec une diversitĂ© et un optimisme qui ont toujours forcĂ© le respect. Netflix semblait hĂ©siter sur la poursuite de la sĂ©rie, Sex Education a fort heureusement eu droit Ă  une quatriĂšme saison, la derniĂšre. Huit Ă©pisodes pour conclure en beautĂ©, avec des trajectoires parfaitement maintenues pour tous les personnages principaux et une belle derniĂšre Ă©vocation de tous les problĂšmes liĂ©s Ă  la sexualitĂ©.

Tous les personnages ne sont pas revenus pour ce final, si bien qu’il a fallu trouver quelques idĂ©es pour intĂ©grer leurs dĂ©parts. Une mort par ici, une sĂ©paration là
 j’ai trouvĂ© que les scĂ©naristes ont fait un bon travail pour cette transition, en faisant parfois de ces absences un thĂšme majeur de la derniĂšre saison. Sex Education traite ainsi du deuil en le faisant bien, sans prendre de raccourcis. MĂȘme chose pour une dĂ©pression post-partum particuliĂšrement bien gĂ©rĂ©e, mĂȘme si elle ne concerne pas directement un personnage principal. Je suis moins convaincu par la petite guerre entre Otis et O, elle m’a semblĂ© un petit peu infĂ©rieure au reste, mais elle ne gĂȘne pas non plus l’ensemble. La rĂ©ussite de la sĂ©rie a toujours Ă©tĂ© de parler de sujets souvent difficiles et liĂ©s Ă  la sexualitĂ©, mais aussi l’amitiĂ©, l’amour ou encore la famille. Cette quatriĂšme saison les brasse tous avec succĂšs et ose mĂȘme quelques excursions sur d’autres domaines, comme la religion qui trouve une place importante ici avec le parcours d’Eric et qui est fort heureusement bien gĂ©rĂ©e par le scĂ©nario.

Sex Education se termine aprĂšs ces quatre saisons et mĂȘme je suis un petit peu triste de quitter ces personnages pour de bon, je crois que c’est une fin appropriĂ©e pour la sĂ©rie. Les acteurs sont tous bien trop vieux pour ĂȘtre des lycĂ©ens et les personnages sont tous en train de terminer au lycĂ©e, alors poursuivre n’aurait pas eu tellement plus de sens. Et puis, Laurie Nunn leur a tous offert une belle fin, juste et douce, mais sans angĂ©lisme pour autant.

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Année : -2019 à 2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : -32 +2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame

Durée : +8 épisodes

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Sexify, Netflix (saison 2)

Sexify, Netflix (saison 2)

Publié le

Sexify avait sĂ©duit par sa premiĂšre saison drĂŽle, gonflĂ©e par endroits et surtout trĂšs juste sur le manque d’attention portĂ© au plaisir fĂ©minin par une sociĂ©tĂ© machiste et encore trop marquĂ©e par les principes religieux. Netflix a dĂ©cidĂ© de renouveler sa sĂ©rie polonaise pour une nouvelle saison et j’avais hĂąte de la dĂ©couvrir. Sans ĂȘtre tout Ă  fait aussi fraĂźche et novatrice que la prĂ©cĂ©dente, cette suite reste plaisante et mĂ©rite le coup d’Ɠil si vous aviez aimĂ© la prĂ©cĂ©dente.

À la fin de la premiĂšre saison, Sexify devenait une start-up et une future app destinĂ©e Ă  aider les femmes Ă  trouver le plaisir, seules ou Ă  plusieurs. Le trio d’étudiantes devenaient par la mĂȘme occasion un trio de co-fondatrices et le changement Ă©tait inĂ©vitable. De fait, Agata K. Koschmieder et MaƂgorzata BiedroƄska font Ă©voluer leur intrigue pour traiter de sujets un petit peu diffĂ©rents, tout en restant dans les mĂȘmes ordres d’idĂ©e. Sexify se concentre davantage sur leurs difficultĂ©s professionnelles et financiĂšres, tout en continuant de miser sur leurs propres dĂ©couvertes concernant le sexe, avec le paradoxe toujours pour Natalia d’ĂȘtre Ă  la tĂȘte d’une app sur le sujet sans l’avoir jamais pratiquĂ©. Cette saison se concentre aussi davantage sur le plaisir masculin, avec une bonne idĂ©e d’ailleurs : en interrogeant des hommes sur leurs relations sexuelles, les jeunes femmes n’obtiennent au mieux que des mensonges et souvent des silences gĂȘnĂ©s. Tout le monde se vante, mais au fond, personne ne sait et les huit Ă©pisodes l’illustre bien.

MĂȘme si Sexify reste intĂ©ressante et drĂŽle, elle a quand mĂȘme perdu un petit peu de son mordant. À l’image de ses personnages qui deviennent un petit peu plus adultes, elle a perdu ce grain de folie qui faisait, je trouve, tout son charme. Le parcours de l’entreprise est sans doute un poil trop tĂ©lĂ©phonĂ©, il manquait peut-ĂȘtre Ă  mon goĂ»t quelques surprises. La fin n’est pas fermĂ©e sans ĂȘtre explicitement ouverte et peut-ĂȘtre que Netflix prolongera la sĂ©rie avec une troisiĂšme saison, mais j’ai comme un doute.

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Slow Horses, Apple TV+ (saison 2)

Publié le

AprĂšs une premiĂšre saison rĂ©ellement excellente qui avait juste le dĂ©faut d’ĂȘtre trop courte, Apple TV+ a eu le bon goĂ»t de ne pas trop nous faire attendre. Slow Horses est dĂ©jĂ  de retour avec une deuxiĂšme saison tournĂ©e dans la foulĂ©e de la prĂ©cĂ©dente et qui garde les mĂȘmes qualitĂ©s et toujours le mĂȘme dĂ©faut de la durĂ©e courte. NĂ©anmoins, je trouve que ces six nouveaux Ă©pisodes dosent mieux leur rythme et cette saison semble durer pile la bonne longueur, ou alors c’est la force de l’habitude. Quoi qu’il en soit, cette galerie d’espions incapables du MI5 qui parvient malgrĂ© tout Ă  faire mieux que ceux du « Park » est dĂ©licieuse et les scĂ©naristes enrichissent encore leurs personnages avec cette suite.

L’intrigue principale, qui convoque cette fois le spectre de la Guerre froide et quelques agents russes, est encore une fois presque secondaire, mais peut-ĂȘtre un petit peu moins que dans la premiĂšre saison. L’implication plus directe de Jackson Lamb est un bon moyen d’offrir au personnage crasseux impeccablement interprĂ©tĂ© par Gary Oldman une crĂ©dibilitĂ© supplĂ©mentaire. Il n’est pas qu’un espion sale qui fait son maximum pour ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able la majoritĂ© du temps, c’est aussi un ĂȘtre humain avec des sentiments complexes et une forme de fiertĂ© qui n’est pas toujours aussi gratuite qu’on pouvait l’envisager. Tous les personnages ont droit Ă  une place agrandie dans cette suite, mĂȘme si Slow Horses n’hĂ©site pas Ă  en tuer ici ou lĂ . Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue, car cela reste un rĂ©cit d’espionnage avec de multiples rebondissements aprĂšs tout. Cette saison reprend l’un des romans Ă©crits par Mick Herron et son histoire se case sans difficultĂ© sur les six Ă©pisodes, ce qui est agrĂ©able. Apple a renouvelĂ© sa sĂ©rie pour deux saisons supplĂ©mentaires que l’on peut imaginer toujours aussi courtes et probablement Ă©galement auto-suffisantes. Bonne nouvelle, le romancier a suffisamment publiĂ© de volumes pour que les scĂ©naristes n’aient pas besoin de broder, ce qui promet le meilleur pour la suite.

En attendant, Slow Horses se dessine doucement, mais sĂ»rement, comme une excellente sĂ©rie, bien plus riche et intĂ©ressante que je l’envisageais initialement. J’espĂšre que la direction sera maintenue par la suite, mais je n’ai aucune raison d’en douter. Si vous n’aviez pas vu les six premiers Ă©pisodes, il n’est pas trop tard pour vous y mettre, sous rĂ©serve quand mĂȘme de tolĂ©rer une bonne dose de crasse Ă  l’écran.

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Toutes les saisons

Année : 2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : -12 +6 épisodes de 50 minutes

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Slow Horses, Apple TV+ (saison 3)

Slow Horses, Apple TV+ (saison 3)

Publié le

La sĂ©rie Slough Horse compte huit romans principaux la version pour Apple TV+ les suit pour le moment sans faillir. La premiĂšre saison adaptait le premier roman, la deuxiĂšme suivait le volet suivant et voici venir une troisiĂšme saison qui adapte
 vous avez compris l’idĂ©e. L’avantage de cette approche, c’est que la sĂ©rie ne dĂ©pend pas de l’imagination des scĂ©naristes pour prolonger une histoire. Chaque saison est par ailleurs assez indĂ©pendante, mĂȘme s’il y a bien Ă©videmment un fil rouge et des personnages similaires. Ce qui peut aussi ĂȘtre un inconvĂ©nient, puisqu’il faut Ă  chaque fois trouver de nouvelles idĂ©es et Mick Herron, le romancier original, ne fera pas toujours aussi bien Ă  chaque fois. Cela se voit dans cette troisiĂšme saison de Slow Horses qui, sans ĂȘtre mauvaise, m’a semblĂ© un petit peu plus faible Ă  cause d’un surplus d’action qui m’a paru dĂ©placĂ© dans cet univers. Sans trop en dire, la saison laisse une grande place Ă  une attaque d’envergure qui concentre les clichĂ©s du genre : les personnages principaux qui s’en sortent tous sans difficultĂ©, les mĂ©chants qui tombent comme des mouches et les gentils de passage qui meurent hĂ©roĂŻquement. Au-delĂ  de cette action assez banale et mĂȘme presque ennuyeuse, j’ai trouvĂ© que l’idĂ©e mĂȘme nuisait au rĂ©alisme de la sĂ©rie, pourtant habituellement Ă©levĂ©. On se serait cru dans un Ă©niĂšme blockbuster, alors que ce n’était pas l’idĂ©e auparavant.

Cela Ă©tant dit, je n’ai passĂ© un mauvais moment face Ă  ces six nouveaux Ă©pisodes — la briĂšvetĂ© de chaque saison est d’ailleurs indĂ©niablement un point fort. Slow Horses garde ses points forts, Ă  commencer par une galerie de personnages hauts en couleur et rĂ©ellement excellents, Lamb en tĂȘte. Gary Oldman en fait des caisses, presque toujours trop, mais je trouve qu’il s’en sort remarquablement dans ce rĂŽle d’espion dĂ©sabusĂ©, crade et parfaitement dĂ©sagrĂ©able. La sĂ©rie tient en large partie sur ses Ă©paules et l’acteur a la carrure nĂ©cessaire pour qu’elle tienne le coup. Si bien que malgrĂ© les dĂ©fauts de cette saison, j’ai hĂąte de dĂ©couvrir la suivante, d’ores et dĂ©jĂ  programmĂ©e par Apple TV+.

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Crime
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -18 +2023

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Crime
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +6 épisodes

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Slow Horses, Apple TV+ (saison 4)

Slow Horses, Apple TV+ (saison 4)

Publié le

Slow Horses poursuit son travail d’adaptation des huit romans originaux et cette quatriĂšme saison permet ainsi de retrouver les mĂȘmes personnages principaux dans une autre intrigue indĂ©pendante. AprĂšs une troisiĂšme saison qui Ă©tait un petit peu tombĂ©e Ă  cĂŽtĂ© pour moi, Ă  cause d’une trop grande place laissĂ©e Ă  de l’action trop classique qui tranchait avec l’ambiance dĂ©calĂ©e de la sĂ©rie Apple TV+, bonne nouvelle : j’ai trouvĂ© les six Ă©pisodes qui forment la saison 4 bien meilleurs. On revient aux bases, en incluant d’ailleurs le passĂ© de River Cartwright pour une fois, et le scĂ©nario est ainsi nettement mieux ficelĂ© et plus fidĂšle Ă  l’esprit de l’ensemble. Les veaux sont comme toujours aussi dĂ©sespĂ©rants que finalement efficaces, plus que les agents officiels du MI5 qui sont tous Ă  la ramasse. Dans les grandes lignes, la sĂ©rie n’évolue pas de maniĂšre fondamentale, ce qui n’empĂȘche pas la saison d’ĂȘtre fort agrĂ©able. L’incursion en France n’est pas totalement ridicule — pas au niveau d’Emily in Paris, en tout cas — et Hugo Weaving est trĂšs bien pour incarner ce personnage qui est en quelque sorte l’antithĂšse de Jackson Lamb, que Gary Oldman continue d’explorer avec dĂ©lice et beaucoup de crasse.

La crĂ©ation d’Apple TV+ n’a pas besoin de plus au fond. Ce format court lui va trĂšs bien, les saisons suivantes ont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© commandĂ©es et je serai naturellement au rendez-vous. Slow Horses n’est sans doute pas une de ces grandes sĂ©ries qui impressionnent toujours un petit peu plus Ă  chaque Ă©pisode. NĂ©anmoins, je trouve qu’elle parvient Ă  s’imposer au fil du temps comme une sĂ©rie solide et bien fichue, dont on a envie de voir la suite. Et mĂȘme si chaque saison reste assez indĂ©pendante, le fil rouge permet de s’attacher Ă  chaque personnage, ou de les dĂ©tester un petit peu plus Ă  chaque fois. Avec une mention spĂ©ciale Ă  Roddy Ho (Christopher Chung, qui semble avoir un don naturel pour jouer les connards), qui parvient Ă  chaque saison Ă  faire encore pire. Respect.

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Toutes les saisons

Année : -2022 à 2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Crime
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -24 +2024

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Crime
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +6 épisodes

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Slow Horses, Apple TV+

Publié le

AdaptĂ© d’un roman de Mick Herron qui porte le mĂȘme nom, Slow Horses pourrait n’ĂȘtre qu’un thriller d’espionnage de plus. Mais les « veaux » du titre dynamitent Ă  leur maniĂšre les codes du genre et permettent Ă  la sĂ©rie portĂ©e par Apple TV+ de sortir du lot. Les personnages principaux sont tous des espions du MI-5, en tout cas techniquement. En rĂ©alitĂ©, ils travaillent dans une annexe, un lieu rĂ©servĂ© aux espions qui se sont foirĂ©s lamentablement, Ă  l’image du hĂ©ros, River Cartwright, qui ne parvient pas Ă  empĂȘcher un terroriste de se faire exploser dans une simulation qui ouvre la premiĂšre saison. Face Ă  cet Ă©chec, il est envoyĂ© moisir avec la poignĂ©e d’autres agents secrets, dirigĂ©s par Jackson Lamb, qui tente d’ĂȘtre le plus dĂ©sagrĂ©able possible en attendant de mourir.

Slow Horses commence sur une base de thriller intensif, mais passĂ© l’exercice ratĂ©, le rythme change du tout au tout. Les scĂ©naristes prennent alors le temps de poser les personnages dans leur quotidien dĂ©sespĂ©rĂ©. La seule mission de Cartwright est dĂ©sormais de fouiller des poubelles, sans mĂȘme savoir ce qu’il doit chercher et autour de lui, ce n’est guĂšre plus reluisant. La sĂ©rie joue sur les clichĂ©s du genre pour mieux les dĂ©tourner avec une bonne dose de crade bien loin du glamour habituel, entre les dĂ©tritus Ă©talĂ©s dans les bureaux et le chef qui manifestement ne se lave jamais et ne rentre mĂȘme pas chez lui pour dormir. Les six Ă©pisodes qui constituent la premiĂšre saison introduisent rapidement une intrigue principale autour du kidnapping d’un jeune pakistanais par des terroristes d’extrĂȘme-droite, mais ce n’est pas nĂ©cessairement le plus important. En tout cas, la crĂ©ation d’Apple TV+ prend surtout le temps de composer des personnages et y parvient brillamment.

Le clou du spectacle, c’est bien Ă©videmment Gary Oldman, qui compose un espion ratĂ© particuliĂšrement convaincant, toujours Ă  moitiĂ© saoul et surtout jamais aimable. L’acteur n’a plus rien Ă  prouver, mais il parvient presque Ă  surprendre tant il peut ĂȘtre repoussant ici : une belle performance. Autour de lui, le casting est excellent et je retiendrai surtout Kristin Scott Thomas, impeccable dans le rĂŽle de la responsable des opĂ©rations du MI-5 en charge des opĂ©rations au sein de l’agence et grande rivale de Lamb. Le seul vrai dĂ©faut de Slow Horses, c’est sa durĂ©e trop courte, mais Apple TV+ a commandĂ© deux saisons, chacune basĂ©e sur un livre de Mick Herron, et la fin de celle-ci ouvre clairement la voie Ă  la suite. Cela tombe bien, de nombreuses pistes sont ouvertes pendant le final et j’ai hĂąte d’en apprendre plus sur le passĂ© douteux de ces espions fatiguĂ©s.

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Toutes les saisons

Année : 2022

  • Nationalité :
  • Royaume-Uni
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : -12 +6 épisodes de 50 minutes

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Stranger Things, Netflix (saison 4)

Publié le

Netflix a modernisĂ© les sĂ©ries en se dĂ©barrassant des contraintes liĂ©es Ă  la diffusion Ă  horaire fixe. Comme l’entreprise n’a jamais eu de grille horaire ni de coupures pubs Ă  respecter, elle n’a imposĂ© aucune durĂ©e fixe et encore moins de nombre d’épisodes Ă  ses crĂ©ateurs. Alors, pourquoi ne pas imaginer qu’une saison fasse neuf Ă©pisodes, dĂ©coupĂ©e bizarrement en deux parties de sept et deux ? Et surtout, pourquoi ne pas terminer cette saison sur un Ă©pisode de
 deux heures et demi ? Stranger Things ne se refuse rien, quitte Ă  faire trop long dans ce final qui aurait mĂ©ritĂ© quelques coupes franches. NĂ©anmoins, cette quatriĂšme saison reste dans l’ensemble un grand moment de n’importe quoi, de l’horreur bien fun et qui explique sans difficultĂ© l’incroyable succĂšs de cette sĂ©rie.

La premiĂšre saison de Stranger Things a Ă©tĂ© tournĂ©e fin 2016, une Ă©ternitĂ© pour ses personnages principaux, tous des collĂ©giens au dĂ©part. Ils n’ont pas arrĂȘtĂ© de grandir et sont dĂ©sormais Ă  la limite de pouvoir passer pour des lycĂ©ens. La bonne idĂ©e des frĂšres Duffer est de faire Ă©voluer leur crĂ©ation en mĂȘme temps que leurs personnages principaux. La saison 3 donnait ainsi dans le teen movie, place Ă  l’horreur plus mature dans la 4. Il est toujours question du mĂȘme monde Ă  l’envers empli de bestioles horrifiques, mais le grand mĂ©chant se rĂ©vĂšle ĂȘtre un psychopathe digne des pires serial-killers tandis que dans le monde rĂ©el, les meurtres sont attribuĂ©s par le lycĂ©en blanc, hĂ©tĂ©ro et populaire au groupe de jeux des hĂ©ros, qualifiĂ© de culte satanique et pourchassĂ© avec de vraies armes. Bref, l’ambiance n’est plus Ă  la dĂ©conne et c’est une bonne piste pour renouveler une sĂ©rie qui donnait le sentiment de tourner un petit peu en rond dans sa saison prĂ©cĂ©dente. Ce qui ne veut pas dire que tout est parfait, loin de lĂ . À mon sens, le plus gros dĂ©faut est d’avoir Ă©clatĂ© autant les personnages et de ne les faire rĂ©unir que si tard. Il y a trop d’arcs parallĂšles et des personnages sont sacrifiĂ©s, ici c’est particuliĂšrement le cas de Mike et de Will qui n’ont qu’un rĂŽle secondaire. On pourrait dire qu’il faut bien alterner, mais c’est aussi le symptĂŽme d’une trop grande accumulation de personnages et Ă  trop s’éparpiller, on finit par s’y perdre un petit peu et surtout se dĂ©sintĂ©resser.

« Toutes les fins ont un dĂ©but », prĂ©venait l’affiche de la quatriĂšme saison de Stranger Things, un Ă©norme divulgĂąchage. Eh oui, malgrĂ© les 2h30 du dernier Ă©pisode, ce n’est pas encore la fin de l’affrontement entre Hawkins et le monde Ă  l’envers. Une ultime cinquiĂšme saison est prĂ©vue et cette fois, elle devrait reprendre juste aprĂšs celle-ci. MĂȘme si j’ai trouvĂ© le temps long par endroits, je serai au rendez-vous pour cette conclusion, en espĂ©rant que les scĂ©naristes perdront moins de temps sur les intrigues secondaires. J’espĂšre aussi que le personnage de Will aura enfin droit au coming-out qui est dĂ©jĂ  franchement Ă  la bourre. Il y avait pourtant de multiples occasions parfaites dans cette quatriĂšme saison et quitte Ă  perdre du temps sur des intrigues secondaires, autant le faire avec lui plutĂŽt que de dĂ©velopper des amours hĂ©tĂ©rosexuelles vues et revues. Stranger Things n’a plus qu’une saison pour redresser le tir, croisons les doigts.

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Année : -2016 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • MystĂšre

Durée : -34 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique
  • MystĂšre

Durée : +9 épisodes de 50 minutes

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Succession, HBO (saison 1)

Succession, HBO (saison 1)

Publié le

Doit-on se forcer Ă  regarder des sĂ©ries qui ont bonne rĂ©putation mĂȘme si ça commence mal ? Succession semblait rĂ©pondre oui, avec une premiĂšre saison qui dĂ©bute sur une caricature grossiĂšre assez pĂ©nible et des personnages qui parviennent Ă  se faire une place au fil des Ă©pisodes, mais termine en disant un gros non. Si vous n’avez pas regardĂ© la sĂ©rie de HBO et que vous comptez le faire, arrĂȘtez-vous ici, ça va divulgĂącher.

Succession est assez universellement adorĂ©e et pour autant, l’idĂ©e de suivre cette famille d’hyper-riches Ă  la tĂȘte d’un empire des mĂ©dias aux États-Unis, façon BollorĂ© ou plutĂŽt Murdoch, ne m’attirait pas spĂ©cialement. L’expĂ©rience a failli s’arrĂȘter pour moi Ă  la fin du pilote, qui tente de condenser bien trop d’élĂ©ments et Ă©touffe ses personnages, les rĂ©duisant Ă  des caricatures grossiĂšres. Logan Roy, le patriarche qui fĂȘte ses 80 ans et devrait cĂ©der sa place Ă  son fils Kendall, mais qui dĂ©cide de faire un coup d’éclat en virant au passage l’un de ses collaborateurs
 pour finir avec une crise cardiaque Ă  la toute fin, c’est un petit peu gros. Tout le monde est rangĂ© dans une case bien dĂ©finie, le pĂšre Ă©touffant, les enfants qui ne savent ou peuvent pas s’imposer, la belle-mĂšre qui veut tout le pouvoir. Les dialogues ne sont guĂšre plus subtils, avec une propension assez dĂ©plaisante Ă  faire appel Ă  l’homosexualitĂ© de maniĂšre dĂ©gradante. En bref, Jesse Armstrong ne m’a pas laissĂ© une bonne impression et c’est uniquement les rĂ©putations de la sĂ©rie et celle de HBO qui m’ont incitĂ© Ă  continuer.

PassĂ©es les pĂ©ripĂ©ties Ă  outrance du pilote, Succession prend le temps de poser ses personnages et les scĂ©naristes leur offrent une chance de sortir des clichĂ©s initiaux. Pas tellement pour Brian Cox, que j’ai trouvĂ© assez plat dans le rĂŽle du pĂšre, c’est Jeremy Strong en particulier offre Ă  Kendall un parcours plus intĂ©ressant. AprĂšs s une premiĂšre tentative ratĂ©e de mettre un terme au rĂšgne de son pĂšre, sa deuxiĂšme tentative aurait pu mener vers une sĂ©rie intĂ©ressante. Las, c’est comme s’il y avait un appĂ©tit sous-jacent pour le grotesque et il ressort avec force dans la dernier Ă©pisode de la saison. Si l’accident impliquant Kendall est assez gros, que dire de la rĂ©cupĂ©ration par son pĂšre qui en profite pour maintenir sa position Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale. C’est un deus ex machina grossier et, pour le dire franchement, agaçant. À la fin de ces dix premiers Ă©pisodes, j’ai l’impression que la sĂ©rie va continuer de jouer sur l’opposition entre Logan et Kendall pendant les trois saisons suivantes. Et honnĂȘtement, je n’ai pas tellement envie de continuer Ă  assister Ă  ces combats puĂ©rils entre milliardaires. Quel intĂ©rĂȘt ?

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Année : -2018 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : -39 +2018

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • ComĂ©die

Durée : +10 épisodes

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Sweet Tooth, Netflix (saison 3)

Sweet Tooth, Netflix (saison 3)

Publié le

Les deux premiĂšres saisons m’avaient sĂ©duit juste assez pour donner envie de voir la suite, et fin, de Sweet Tooth malgrĂ© des dĂ©fauts Ă©vidents. Je ne m’attendais pas Ă  ce qu’ils soient corrigĂ©s dans la troisiĂšme et de fait, le mĂ©lange bizarre entre conte pour enfants et dystopie bien adulte reste la base des huit derniĂšres Ă©pisodes. Jusqu’au bout, Jim Mickle semble hĂ©siter entre les deux et oscille dans un mouvement Ă©trange entre l’horreur et le mignon parfois un brin gĂȘnant. Un autre dĂ©faut s’est malheureusement ajoutĂ©, avec un rythme bien mal maĂźtrisĂ©. Les premiers Ă©pisodes sont trĂšs corrects, l’action avance bien jusqu’au cƓur de la saison oĂč tout semble s’arrĂȘter d’un coup, pour ne reprendre qu’à la toute fin. Un final explosif qui semblait presque citer Indiana Jones, un autre choix Ă©trange en passant. Quant aux hybrides, ils sont nettement moins nombreux ici et les scĂ©naristes ont gardĂ© les deux meilleurs, tout en ajoutant des loups qui tombent dans la case des peluches bizarres.

MalgrĂ© tous ces dĂ©fauts, Sweet Tooth se termine de maniĂšre assez satisfaisante. J’ai eu trĂšs peur Ă  un moment que le sous-texte autour du rĂ©chauffement climatique que j’avais dĂ©celĂ© dans les premiĂšres saisons soit discrĂštement mis de cĂŽtĂ©, ce n’est fort heureusement pas le cas. Le scĂ©nario suit sa trajectoire naturelle jusqu’au bout et se termine de maniĂšre fort mignonne, je n’en dirai pas plus. Avant cela, le voyage n’est pas toujours aussi rĂ©ussi que je l’aurais souhaitĂ©, avec des pĂ©ripĂ©ties quand mĂȘme bien convenues, du manichĂ©isme bien manichĂ©en et des facilitĂ©s de scĂ©nario si Ă©normes que cela devient vite lassant. Encore une fois, je crois que Sweet Tooth souffre surtout de son entre-deux et de son manque de choix entre deux options assez diffĂ©rentes. C’est aussi ce qui fait son originalitĂ©, en un sens. Et puis, il faut saluer le travail du jeune Christian Convery, qui est vraiment excellent dans le rĂŽle titre. On n’en dira pas autant de tout le casting, mais c’est un sans faute pour lui.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -24 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +8 épisodes

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Umbrella Academy, Netflix (saison 3)

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Dix nouveaux Ă©pisodes pour Umbrella Academy et sans grande surprise, c’est lĂ©ger, c’est fun, on ne s’ennuie pas une seule seconde et on en redemande. La sĂ©rie de Netflix m’avait dĂ©jĂ  sĂ©duit pour ses deux premiĂšres saisons Ă  la fois trĂšs conventionnelles sur le fond pour l’amateur de science-fiction que je suis et originales par la forme, avec un sens aiguisĂ© de l’auto-dĂ©rision qui lui permet d’éviter de se prendre trop au sĂ©rieux. À la fin de la deuxiĂšme saison, la bande avait rĂ©ussi Ă  sauver la planĂšte d’une deuxiĂšme apocalypse dans les annĂ©es 1960 et revenait au prĂ©sent
 mais un prĂ©sent altĂ©rĂ© par leur voyage dans le temps. Dans cette autre version de la rĂ©alitĂ©, l’Umbrella Academy n’existe pas, c’est la Sparrow Academy que Reginald a crĂ©Ă©, avec d’autres super-hĂ©ros tous nĂ©s ce mĂȘme jour de 1989. VoilĂ  le point de dĂ©part, pour cette troisiĂšme saison qui joue encore une fois la carte de l’apocalypse Ă  Ă©viter. Mais cette fois, c’est diffĂ©rent, puisque c’est l’univers tout entier qu’il faut sauver ! Et surtout, Steve Blackman a suffisamment d’idĂ©es nouvelles pour ne pas nous ennuyer et c’est rĂ©ussi.

Plus que jamais, la fratrie se dĂ©chire et explose face Ă  cette autre fratrie, et c’est le moteur de cette saison. Umbrella Academy renforce la psychologie de tous ses personnages avec succĂšs, accordant Ă  tous un moment de gloire. Diego, par exemple, se rĂ©vĂšle dans la paternitĂ©, tandis que Luther dĂ©couvre l’amour pour la premiĂšre fois de sa vie, « Five » n’est plus aussi sĂ»r de lui quand l’univers se dĂ©lite dans sa totalitĂ© ou encore Klaus rĂ©alise quel est son vrai pouvoir. Le plus gros changement dans cette saison, c’est Ă©videmment le personnage de Vanya qui devient Viktor, tout comme son interprĂšte qui avait commencĂ© la sĂ©rie sous le nom d’Ellen Page et qui est dĂ©sormais Elliot Page. Ce changement pour l’acteur n’est pas passĂ© Ă  la trappe dans cette saison et au contraire, Umbrella Academy fait le choix judicieux de l’incarner Ă©galement dans la fiction. Ce n’est pas pour autant le sujet central des dix Ă©pisodes, ce n’est mĂȘme pas un sujet Ă  vrai dire : la transition du personnage se fait dans les premiers Ă©pisodes, personne ne le remet en cause, tout le monde l’accepte et passe Ă  autre chose. C’est traitĂ© avec tout le doigtĂ© nĂ©cessaire, c’est Ă©vident sans crĂ©er un problĂšme : c’est exactement ce qu’il fallait faire.

Autour de ces personnages toujours aussi bariolĂ©s, l’histoire imaginĂ©e par les auteurs de la bande-dessinĂ©e adaptĂ©e par la sĂ©rie Netflix est toujours aussi folle, cette fois Ă  base de faille dans l’espace-temps cachĂ©e dans la suite d’un hĂŽtel. Tout s’accĂ©lĂšre sur la fin, avec un gros twist final qui pourrait ouvrir sur de nouvelles saisons
 ou offrir Ă  Umbrella Academy une belle fin. Je sais que les auteurs de l’Ɠuvre originale ont prĂ©vu une multitude de tomes supplĂ©mentaires et qu’il y aurait largement de quoi faire dans cet univers barrĂ©. Mais si la sĂ©rie s’arrĂȘtait lĂ , ce ne serait pas un dĂ©sastre, tant ces trente Ă©pisodes ont Ă©tĂ© plaisants Ă  regarder.

Informations

Toutes les saisons

Titre original : The Umbrella Academy

Année : -2019 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -30 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +10 épisodes de 55 minutes

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Umbrella Academy, Netflix (saison 4)

Umbrella Academy, Netflix (saison 4)

Publié le

Umbrella Academy aurait pu s’arrĂȘter Ă  la fin de la troisiĂšme saison, ses concepteurs ont eu droit Ă  une quatriĂšme et cette fois, c’est la fin, pour de bon. Je ne sais pas si c’est d’un commun accord ou si Netflix l’a imposĂ© Ă  Steve Blackman : quoi qu’il en soit, cette fin est plus courte avec six Ă©pisodes, ce qui lui joue sans doute des tours sur le dernier Ă©pisode oĂč tout est un petit peu prĂ©cipitĂ©. Pas de quoi gĂącher mon plaisir pour autant, puisque la sĂ©rie parvient Ă  conserver son ton barrĂ© et avec une bonne dose de second degrĂ© pour Ă©viter de tomber dans le piĂšge du sĂ©rieux, tout en continuant de creuser la psychologie des personnages et en leur offrant un final cohĂ©rent. Une derniĂšre saison tout Ă  fait honorable, qui permet Ă  la sĂ©rie de rester sur une trĂšs bonne note d’ensemble.

La quatriĂšme saison reprend cinq ans aprĂšs la fin de la prĂ©cĂ©dente, alors que tous les personnages sont au plus bas. Leur rĂ©union est assez Ă©vidente et Umbrella Academy ne va pas changer la formule pour cette derniĂšre, l’objectif est Ă  nouveau de sauver le monde face Ă  une apocalypse Ă  venir. Cela Ă©tant, cet objectif n’est pas matraquĂ© dĂšs le premier Ă©pisode. Au contraire mĂȘme, on le dĂ©couvre assez tardivement, laissant plus de place Ă  une histoire Ă©trange autour d’une secte qui espĂšre la fin du monde. Je ne veux pas trop divulgĂącher sur cet arc narratif rendu surtout passionnant par la prĂ©sence de Ron et Tammy, Nick Offerman et Megan Mullally qui sont tous deux excellents. Le scĂ©nario en lui-mĂȘme n’est pas si passionnant que cela de toute maniĂšre, c’est plus une excuse pour rĂ©unir tout le monde une derniĂšre fois et cela ne m’a pas gĂȘnĂ©. On passe un bon moment, il y a quelques bonnes idĂ©es avec une mention spĂ©ciale au mĂ©tro qui navigue entre les rĂ©alitĂ©s et qui sert de base Ă  une sous-intrigue que je n’avais pas vue venir et qui m’a agrĂ©ablement surpris. Mon seul regret, encore une fois, est le format rĂ©duit qui a contraint les scĂ©naristes Ă  condenser toute la fin.

Avec un ou deux Ă©pisodes de plus, Umbrella Academy aurait sans doute eu un final mieux fini. NĂ©anmoins, Ă  cette Ă©poque oĂč les annulations surprises des sĂ©ries sont la norme, je trouve ça rafraĂźchissant et plaisant d’avoir une histoire avec une vĂ©ritable fin. Et puis, mĂȘme si l’exĂ©cution Ă©tait peut-ĂȘtre trop rapide, j’ai trouvĂ© l’idĂ©e bonne et la conclusion satisfaisante.

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Toutes les saisons

Titre original : The Umbrella Academy

Année : -2019 à 2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : -36 +2024

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Action & Adventure
  • Science-Fiction & Fantastique
  • Drame

Durée : +6 épisodes

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Upload, Prime Video (saison 3)

Upload, Prime Video (saison 3)

Publié le

Upload fait partie de ces sĂ©ries qui se bonifient manifestement au fil des saisons. Les deux premiĂšres ressemblaient davantage Ă  un Ă©pisode rallongĂ© de Black Mirror et manquaient peut-ĂȘtre un petit peu de profondeur, mĂȘme si la deuxiĂšme allait dans la bonne direction. Bonne pioche, la troisiĂšme est Ă  mon avis encore meilleure, peut-ĂȘtre parce qu’elle s’éloigne en partie du monde virtuel. C’était la grande surprise du final de la deuxiĂšme saison, Nathan a Ă©tĂ© « tĂ©lĂ©chargé » dans un corps clonĂ© Ă  la demande d’Ingrid, une forme de rĂ©surrection qui le renvoie dans le monde rĂ©el. Cela suffit Ă  renouveler la sĂ©rie et lui ajouter quelques bonnes idĂ©es hors de Lakeview, avec une vision toujours aussi cauchemardesque d’un futur proche oĂč tous nos problĂšmes actuels sont gĂ©rĂ©s de façon si absurde qu’ils sont presque pires. L’idĂ©e des deux Nathan est bonne pour creuser encore la psychologie des personnages et la relation amoureuse avec Nora passe mieux, je trouve, maintenant qu’elle n’est plus Ă  moitiĂ© virtuelle. J’aime encore mieux la trajectoire de l’entreprise derriĂšre Upload et son idĂ©e de faire travailler les personnes numĂ©riques stockĂ©es sur ses serveurs, c’est une bonne maniĂšre de pousser la logique capitalistique jusqu’à ses conclusions les plus absurdes.

Avec tous ces ajustements, Upload Ă©vite la rĂ©pĂ©tition tout en creusant le mĂȘme univers. Je ne sais pas si Prime Video a prĂ©vu une quatriĂšme saison et je sais encore moins si Greg Daniels aurait encore suffisamment d’idĂ©es nouvelles pour tenir la distance. En tout cas, je sais que serai au rendez-vous pour cette satire de science-fiction qui semble parfois un petit peu trop proche de notre rĂ©alitĂ©. C’est d’ailleurs tout le succĂšs du projet, qui oscille au fond constamment entre l’humour et l’effroi face Ă  un monde stupide et en mĂȘme temps qui pourrait bien ĂȘtre le nĂŽtre


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Toutes les saisons

Année : -2020 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : -25 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Science-Fiction & Fantastique

Durée : +8 épisodes

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The White Lotus, HBO (saison 1)

The White Lotus, HBO (saison 1)

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Pour The White Lotus, Mike White imagine un hĂŽtel fictif et bien trop rĂ©el Ă  la fois Ă  HawaĂŻ, oĂč plusieurs familles se retrouvent pour une semaine de vacances et de relaxations. Sauf qu’il ouvre la saison avec une premiĂšre sĂ©quence dans l’aĂ©roport de retour, oĂč l’on apprend qu’il y a eu un mort pendant ce sĂ©jour, dans cet hĂŽtel de luxe. Une bonne maniĂšre de poser le cadre de cette comĂ©die noire, oĂč les apparences sont toujours trompeuses. La premiĂšre saison est composĂ©e de six Ă©pisodes, un par jour qui se dĂ©roule sur cette Ăźle paradisiaque qui cache en rĂ©alitĂ© un enfer permanent, des touristes au personnel. Tout le monde ment, manipule, abuse et mĂȘme vole dans cette descente aux enfers dĂ©cidĂ©ment jouissive.

Le grand succĂšs de The White Lotus est sans aucun doute sa galerie de personnages. Alors que la saison est au fond assez courte, elle vous laisse avec l’impression de connaĂźtre ces vacanciers, ce couple de jeunes mariĂ©s en lune de miel, cette richissime famille venue se dĂ©chirer sur place, ou encore cette femme seule et bien paumĂ©e qui dĂ©barque avec les cendres de sa mĂšre. C’est une prouesse Ă  la fois des scĂ©naristes, qui ont su offrir une Ă©paisseur Ă  tous ces personnages en un temps record, et des acteurs qui les incarnent avec toute l’intensitĂ© nĂ©cessaire. Je ne peux pas passer Ă  cĂŽtĂ© de Jennifer Coolidge, magnifique dans le rĂŽle de Tanya, perdue avec son argent que l’on imagine infini et les cendres de sa mĂšre abusive dont elle n’arrive pas Ă  se dĂ©barrasser. Mais ce n’est pas qu’elle, il n’y a aucune fausse note dans ce casting : Murray Bartlett est superbe dans le rĂŽle du manager, Sydney Sweeney est incroyable de cruautĂ© dans le rĂŽle de la fille Mossbacher et Molly Shannon fait une brĂšve, mais remarquable apparition dans celui de la belle-mĂšre encombrante qui vient rendre visite aux jeunes mariĂ©s. Il n’y a aucune fausse note et The White Lotus maintient son rythme et son ambiance d’une main de maĂźtre, avec cette question du mort qui surplombe l’ensemble, sans pour autant virer au thriller. C’est avant tout une comĂ©die trĂšs noire, et une excellente qui plus est.

À l’origine, cette crĂ©ation de HBO Ă©tait appelĂ©e Ă  n’ĂȘtre qu’une mini-sĂ©rie qui devait trouver sa conclusion Ă  la fin de ces six Ă©pisodes. Face Ă  son Ă©clatante rĂ©ussite toutefois, The White Lotus s’est transformĂ©e en une sĂ©rie d’anthologie, avec deux saisons supplĂ©mentaires. MĂȘme concept, une semaine dans un hĂŽtel Ă  dĂ©cortiquer les travers psychologiques des occupants, mais les personnages seront diffĂ©rents Ă  chaque fois. J’ai hĂąte de dĂ©couvrir ce que Mike White va nous concocter par la suite


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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -13 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +6 épisodes de 60 minutes

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The White Lotus, HBO (saison 2)

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The White Lotus devait n’ĂȘtre qu’une mini-sĂ©rie, mais aprĂšs une premiĂšre saison si rĂ©ussie, HBO l’a transformĂ©e en une sĂ©rie d’anthologie. Pour cette deuxiĂšme saison, le concept reste le mĂȘme, mais le casting change totalement, Ă  une ou deux exceptions prĂšs. Le White Lotus devient une chaĂźne d’hĂŽtels de luxe rĂ©partis dans le monde entier et cette suite se dĂ©roule ainsi dans la branche sicilienne. Mike White ne conserve pas que le nom, il reprend les Ă©lĂ©ments clĂ©s de la saison originale. Tout se dĂ©roule sur une semaine, le premier Ă©pisode ouvre sur un mort et revient ensuite dans le temps, pour suivre plusieurs clients amĂ©ricains et leurs mĂ©saventures. Tanya, incarnĂ©e par la dĂ©licieusement paumĂ©e Jennifer Coolidge est toujours lĂ , c’est la seule cliente hawaĂŻenne que l’on retrouve, tous les autres sont nouveaux. NĂ©anmoins, le casting crĂ©e des ponts pour certains personnages, Ă  l’image de la directrice de l’hĂŽtel, elle aussi gay et insupportable avec ses employĂ©s et obsĂ©quieuse avec les clients. Parmi les clients, le double couple d’amis venus en vacances ensemble Ă©voque en partie le couple en lune de miel et la famille de la saison prĂ©cĂ©dente.

Cela fait beaucoup de points communs et pour ne pas tomber dans la rĂ©pĂ©tition pure, The White Lotus introduit aussi de nombreux Ă©lĂ©ments supplĂ©mentaires. DĂ©jĂ , on est en Italie et il y a des Italiens qui parlent la langue, une excellente idĂ©e qui renforce le cĂŽtĂ© dĂ©paysant et surtout introduit quelques jeux sur la langue et la comprĂ©hension, ce qui est bien trouvĂ©. Fallait-il pour autant introduire toute cette histoire avec la mafia ? C’est terriblement clichĂ©, et puis surtout, je trouve que cela complexifie trop l’histoire. C’est Ă  mon sens le principal dĂ©faut de cette deuxiĂšme saison : elle essaie d’en faire trop, perdant de vue la simplicitĂ© directe de sa prĂ©dĂ©cesseure. Il y a trop d’élĂ©ments cette fois, les uns qui cherchent des ancĂȘtres en Sicile, l’autre qui se fait avoir par des gays de mĂšche avec la mafia, tous ceux qui ont affaire aux deux prostituĂ©es de l’hĂŽtel. C’est beaucoup, c’est clichĂ© et j’ai trouvĂ© que l’on perdait l’immĂ©diatetĂ© de The White Lotus. Sans compter que si j’apprĂ©cie l’inclusion de personnages queer, je me demande pourquoi est-ce qu’ils doivent toujours avoir le mauvais rĂŽle et mourir en fin de saison. Je ne dirais pas que la sĂ©rie portĂ©e par HBO est homophobe, mais enfin, cela devient un petit peu lourd.

Pour autant, ces sept nouveaux Ă©pisodes restent plaisants Ă  regarder et il y a de bons personnages ainsi que de bonnes idĂ©es pour leur faire vivre un enfer sicilien. J’ai particuliĂšrement bien aimĂ© le parcours des deux couples qui s’entre-dĂ©chirent pendant toute la semaine, par exemple, c’était parfaitement dans l’esprit de la sĂ©rie originale. Les trois gĂ©nĂ©rations d’AmĂ©ricains venus sur les traces de leurs origines et qui se font rembarrer comme des malpropres par une mama italienne Ă©tait aussi amusant. Dans l’ensemble, je n’ai pas passĂ© un mauvais moment, mais je persiste Ă  penser que la premiĂšre saison Ă©tait meilleure. The White Lotus en aura une troisiĂšme et je suis toujours curieux de voir ce que Mike White en fera, en espĂ©rant qu’il n’ira pas encore plus loin dans la multiplication des intrigues.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -13 +2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • ComĂ©die
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +7 épisodes de 60 minutes

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Workin’ Moms, CBC Television (saison 7)

Workin’ Moms, CBC Television (saison 7)

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L’excellente Workin’ Moms est de retour pour une septiĂšme et, hĂ©las, derniĂšre saison. J’étais un peu triste d’apprendre que les aventures de Kate Foster et de ses amies mamans n’allaient pas continuer, mais ces treize derniers Ă©pisodes ne m’ont pas déçu, bien au contraire. Jusqu’au bout, Catherine Reitman a su composer des histoires amusantes, touchantes et surtout toujours sincĂšres avec ses mĂšres qui doivent jongler entre vie de famille et travail. La septiĂšme saison se concentre principalement sur Kate, Anne et Sloane, avec quelques passages pour Val et Jenny. Pas de grande rĂ©union pour conclure la sĂ©rie, juste des tranches de vie et une psychologie toujours aussi soignĂ©e. Et c’est bien suffisant, Workin’ Moms a toujours tenu grĂące Ă  cette vision drĂŽle et rĂ©aliste en mĂȘme temps de la maternitĂ© pour des femmes modernes.

Cette fin est d’ailleurs assez logique, car elle signe aussi l’accomplissement de la carriĂšre de Kate, qui Ă©tait au fond l’enjeu principal depuis le dĂ©part. La publiciste parvient Ă  atteindre le sommet de sa carriĂšre, aprĂšs avoir tant sacrifiĂ© et Ă©crasĂ© aussi ses pairs. Un aboutissement qui ne s’est pas fait entiĂšrement au dĂ©triment de sa famille, mĂȘme si ses deux enfants sont largement absents de la saison. Et surtout, une rĂ©alisation de carriĂšre qui ne se fait pas comme elle l’espĂ©rait, avec un ultime retournement intĂ©ressant. Workin’ Moms aurait pu continuer avec tous les autres personnages et j’aurais Ă©tĂ© curieux de poursuivre la route avec eux, mais cette fin n’est pas du tout indigne et aprĂšs sept saisons, la sĂ©rie de CBC TĂ©lĂ©vision s’interrompt toujours au sommet. Un joli succĂšs et une trĂšs belle sĂ©rie.

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Toutes les saisons

Année : -2017 à 2023

  • Nationalité :
  • Canada
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : -83 +2023

  • Nationalité :
  • Canada
  • Genre :
  • ComĂ©die

Durée : +13 épisodes de 30 minutes

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Yellowjackets, Showtime (saison 2)

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La premiĂšre saison de Yellowjackets avait marquĂ© les esprits, Ă  la fois avec son histoire de survivantes dans une forĂȘt isolĂ©e qui ont recours au cannibalisme pour survivre et Ă  la fois par sa rĂ©alisation soignĂ©e. L’épais mystĂšre qui entoure l’ensemble se prĂȘtait bien Ă  une suite et sans trop de surprise, Showtime a commandĂ© une deuxiĂšme et mĂȘme une troisiĂšme saison. AprĂšs avoir frappĂ© fort, il faut maintenir la distance et la bonne nouvelle, c’est que ces neuf nouveaux Ă©pisodes sont dans la continuitĂ© des prĂ©cĂ©dents, toujours aussi bien rĂ©alisĂ©s, toujours aussi intenses et portĂ©s par une aura de mystĂšre encore plus dense. Je ne sais pas si Ashley Lyle et Bart Nickerson pourront tenir sur la durĂ©e, mais je recommande cette suite encore plus frappĂ©e.

MĂȘme s’il y a eu quelques Ă©claircissements dans la premiĂšre saison, Yellowjackets Ă©vite soigneusement de tout expliquer. C’est trĂšs bien ainsi, l’explication sur « la forĂȘt » (c’est sans doute mieux en version originale : « the wilderness ») est probablement sans grand intĂ©rĂȘt et en attendant, le spectateur peut spĂ©culer. Dans cette nouvelle saison, on continue d’avancer sur les deux chronologies en parallĂšle, Ă  la fois pour dĂ©couvrir ce qui s’est passĂ© dans la forĂȘt aprĂšs l’accident dans les annĂ©es 1990 et pour suivre ce qui se dĂ©roule dans le prĂ©sent. Il faut dire que le dispositif, mĂȘme s’il n’est pas franchement original, fonctionne bien et offre l’opportunitĂ© aux scĂ©naristes de faire monter la sauce, sans trop en dire. On sent bien qu’il s’agit dĂ©sormais de durer, mais je n’ai jamais trouvĂ© le temps trop long dans cette deuxiĂšme saison, surtout grĂące Ă  l’intrigue dans le prĂ©sent. Melanie Lynskey est Ă©patante comme toujours dans le rĂŽle de Shauna, mais je retiendrai surtout Christina Ricci, Ă©poustouflante dans celui de Misty. Il faut d’ailleurs saluer le travail sur les paires d’actrices et en l’occurrence Sammi Hanratty qui incarne la version adolescente est un choix parfait, proche physiquement et surtout avec un jeu similaire dans la folie. Une vraie rĂ©ussite.

Maintenant que Showtime a renouvelĂ© sa sĂ©rie pour une troisiĂšme saison, il reste Ă  espĂ©rer que Yellowjackets aura encore de quoi tenir la distance. Sans rien rĂ©vĂ©ler d’important, la sĂ©quence dans le passĂ© se termine par une catastrophe qui va bouleverser tout l’équilibre dĂ©jĂ  prĂ©caire qui Ă©tait en place et j’ai hĂąte de dĂ©couvrir ce que les scĂ©naristes ont en tĂȘte pour la suite.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -19 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +9 épisodes de 57 minutes

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Yellowjackets, Showtime

Yellowjackets, Showtime

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Il semble bien que les 1990’s sont les nouvelles 1980’s. RĂ©sumer Yellowjackets Ă  une sĂ©rie nostalgique serait toutefois bien injuste, mĂȘme si la crĂ©ation de Showtime joue indĂ©niablement sur cet aspect, avec une partie de son action qui se dĂ©roule en 1996 et un ensemble de clins d’Ɠil Ă  cette Ă©poque. Ashley Lyle et Bart Nickerson ont toutefois une excellente idĂ©e, qui transcende ce goĂ»t pour le passé : ils imaginent un avion qui s’écrase, des survivants qui ne sont pas retrouvĂ©s et qui doivent vivre 18 mois dans la nature profonde, forcĂ©s d’en venir au cannibalisme pour survivre. Yellowjackets ajoute deux petites idĂ©es supplĂ©mentaires pour pimenter le tout : d’une part, ce sont presque uniquement des adolescentes qui sont dans cet avion ; d’autre part, une bonne dose de fantastique plane.

Le pilote ressemblerait Ă  un clone de Lost, avec la constitution d’un groupe, en l’occurrence une Ă©quipe de lycĂ©ennes et joueuses de football, qui se retrouve dans un avion qui s’écrase dans un lieu inconnu. NĂ©anmoins, la sĂ©rie de Showtime a la bonne idĂ©e d’ouvrir avec une toute premiĂšre sĂ©quence pleine de mystĂšre, dans un dĂ©cor enneigĂ©, avec des personnages recouverts d’épaisses fourrures, si bien que l’on ne sait pas de qui il s’agit prĂ©cisĂ©ment. On comprend vite toutefois que c’est un flash-forward, l’annonce d’un futur terrifiant oĂč ces adolescentes amĂ©ricaines tout Ă  fait normales se prĂȘtent Ă  la chasse Ă  l’homme, des sacrifices humains et du cannibalisme. VoilĂ  de quoi mettre en appĂ©tit, si je puis dire, pour dĂ©couvrir ce qui s’est passĂ© entre le crash et cette vision digne d’une Ɠuvre post-apocalyptique !

Il est vite Ă©vident que la premiĂšre saison composĂ©e de dix Ă©pisodes ne pourra pas suffire pour rĂ©pondre Ă  toutes ces questions. Et de fait, l’ultime Ă©pisode se termine sur une grosse rĂ©vĂ©lation qui laisse entrevoir une suite encore plus folle, que l’on hĂąte de dĂ©couvrir, il faut bien le dire. Car entretemps, les deux crĂ©ateurs de Yellowjackets ont su poser leurs personnages et monter la sauce. On suit quatre survivantes dans le prĂ©sent en parallĂšle du rĂ©cit de leurs mĂ©saventures dans la forĂȘt, on dĂ©couvre les premiĂšres victimes et surtout le grain de folie qui fait son apparition Ă  la fin est fort prometteur. Les scĂ©naristes n’ont pas peur de tuer leurs personnages, ce qui est toujours bon signe et on hĂąte de voir ce qu’ils nous rĂ©servent pour la suite.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2022

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : -20 +2021

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • MystĂšre

Durée : +10 épisodes de 57 minutes

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Young Royals, Netflix (saison 2)

Young Royals, Netflix (saison 2)

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La premiĂšre saison de Young Royals avait une trĂšs belle surprise. MĂȘme si ses prĂ©mices laissait craindre un Élite suĂ©dois, le scĂ©nario bien Ă©crit et surtout les acteurs du bon Ăąge et juste formaient un petit miracle, une histoire d’ados qui sortait des caricatures faciles doublĂ©e d’une belle romance gay. J’avais ainsi hĂąte de voir la suite et Netflix livre un an plus tard une deuxiĂšme saison, dans la lignĂ©e de la prĂ©cĂ©dente par le format court, puisqu’il faut Ă  nouveau se contenter de six Ă©pisodes. Pour autant, c’était bien trop court dans la premiĂšre saison, mais presque long dans celle-ci, qui fait avancer pĂ©niblement son histoire.

Il est difficile de pointer prĂ©cisĂ©ment ce qui ne fonctionne plus aussi bien dans cette suite. Young Royals conserve tous ses personnages, le cadre n’a pas davantage changĂ© et les six Ă©pisodes se concentrent toujours sur Wilhelm et Simon, leur sex-tape et les rĂ©percussions sur leur couple, sur l’école et sur la monarchie. À mon sens, le plus gros dĂ©faut de cette saison est d’avoir pariĂ© sur un prolongement des doutes du prince hĂ©ritier. Qu’il mente face Ă  la tĂ©lĂ©vision nationale Ă  la fin de la premiĂšre saison Ă©tait rĂ©trospectivement une erreur, qui oblige la sĂ©rie Ă  patiner sans avancer pendant six Ă©pisodes de plus. On n’avance pas, car tout est bloquĂ© Ă  cause de ce choix. Fort heureusement, Young Royals revient in extremis sur le bon chemin, en faisant, je crois, le choix qu’elle aurait dĂ» faire Ă  la fin de la saison initiale. Maintenant que Wilhelm a reconnu son homosexualitĂ© face au pays tout entier, son couple peut enfin avancer, tout comme les vraies questions peuvent se poser : une monarchie, conservatrice par nature, peut-elle survivre avec un dirigeant gay Ă  sa tĂȘte ?

J’espĂšre que Young Royals aura la chance d’avoir droit Ă  une suite, car on sait bien que ce n’est jamais gagnĂ© dĂ©sormais et Netflix n’hĂ©site plus Ă  annuler des sĂ©ries Ă  la premiĂšre baisse des audiences. Cette deuxiĂšme saison me semble infĂ©rieure Ă  la prĂ©cĂ©dente, mais cela n’enlĂšve rien au potentiel de cette crĂ©ation suĂ©doise.

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Young Royals, Netflix (saison 3)

Young Royals, Netflix (saison 3)

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AprĂšs une premiĂšre saison qui tenait quasiment du miracle, Young Royals m’avait un petit peu déçu avec une deuxiĂšme saison qui piĂ©tinait sur les hĂ©sitations du prince. À la fin de celle-ci toutefois, Wilhelm reconnaissait enfin publiquement son homosexualitĂ© et son amour pour Simon
 de quoi anticiper la conclusion heureuse ? Pas si vite, semblent dire les scĂ©naristes, qui partent au contraire sur une troisiĂšme — et derniĂšre
 😿 — saison Ă©tonnamment sombre et bien Ă©loignĂ©e de la trajectoire que j’envisageais. Une surprise qui a Ă©tĂ© plutĂŽt bien gĂ©rĂ©e dans l’ensemble : rĂ©trospectivement, je ne crois pas qu’il y avait meilleure trajectoire pour les deux personnages, mais arrĂȘtez ici votre lecture si vous n’avez pas encore vu la saison et notamment la conclusion.

Maintenant que le prince hĂ©ritier de la SuĂšde peut vivre ouvertement son histoire d’amour avec un garçon, tout ne va pas pour le mieux du tout. L’histoire entre les deux lycĂ©ens est peut-ĂȘtre idyllique au dĂ©part, la rĂ©alitĂ© les rappelle vite Ă  l’ordre. La reine entre dans une dĂ©pression si sĂ©vĂšre qu’elle abandonne temporairement le trĂŽne et laisse mĂȘme planer le doute sur sa capacitĂ© Ă  rĂ©gner plus longtemps, ce qui veut dire que Wilhelm pourrait devenir roi dĂšs sa majoritĂ©. MĂȘme si Young Royals n’affronte jamais frontalement le sujet qui me semblait le plus intĂ©ressant de la sĂ©rie, Ă  savoir comment envisager une monarchie hĂ©rĂ©ditaire avec un monarque gay, la rĂ©action de la mĂšre fait largement office de commentaire politique. La pression du systĂšme politique sur l’hĂ©ritier pour qu’il musĂšle son petit ami en dit aussi long sur l’homophobie latente, entremĂȘlĂ©e de critique sociale encore plus Ă©vidente. Face Ă  un tel acharnement, le couple vacille assez logiquement et je trouve que la trajectoire des deux personnages est remarquablement menĂ©e, avec une conclusion qui semble se dessiner au fur et Ă  mesure que les six Ă©pisodes avancent.

Fort heureusement, Young Royals sait nous surprendre avec un final meilleur qu’escomptĂ©. Le dernier mouvement de la sĂ©rie est en partie centrĂ© sur l’odieuse Ă©cole privĂ©e, qui semble pourtant sauvĂ©e par le scĂ©nario pour une raison qui m’échappe encore. Une distraction toutefois vis-Ă -vis du rĂ©el enjeu de cette comĂ©die romantique et sur ce point, pas de dĂ©ception. Le final est sincĂšre, la rĂ©action tant attendue de Wilhelm arrive enfin et le couple peut avoir une vraie chance. La sĂ©rie s’arrĂȘte sur cette fin heureuse et ouverte, ce qui est Ă  la fois triste, car on ne reverra plus jamais ces personnages attachants et touchants, et parfaitement logique. Je ne sais pas si on pouvait imaginer meilleure fin pour Young Royals et je suis ravi d’avoir suivi cette histoire d’amour si juste et belle.

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Toutes les saisons

Année : -2021 à 2024

  • Nationalité :
  • SuĂšde
  • Genre :
  • Drame

Durée : -18 +2024

  • Nationalité :
  • SuĂšde
  • Genre :
  • Drame

Durée : +6 épisodes de 45 minutes

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Your Honor, Showtime (saison 2)

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AdaptĂ©e d’une sĂ©rie israĂ©lienne, la premiĂšre saison de Your Honor m’avait sĂ©duit par sa relecture efficace de thĂšmes pas bien originaux, mais correctement menĂ©s dans l’ensemble malgrĂ© quelques ficelles grossiĂšres. Je ne m’attendais pas rĂ©ellement Ă  ce qu’il y ait une suite, mĂȘme si la fin assez outranciĂšre l’appelait sans doute. De fait, Showtime n’a pas rĂ©sistĂ© et voici dix nouveaux Ă©pisodes. Adam n’étant plus avez nous, les scĂ©naristes s’éloignent du drame initial tout en construisant une suite avec les mĂȘmes personnages. Cette saison dĂ©bute alors que Michael est en prison suite aux rĂ©vĂ©lations qu’il a faites concernant son implication dans le procĂšs de Carlo Baxter, mais il ressort Ă  la demande d’une procureur qui cherche Ă  monter un dossier contre les mafieux. On reprend les mĂȘmes et on recommence ? Ce serait injuste de le dire, mais on retrouve les mĂȘmes points forts et faiblesses que dans la premiĂšre saison. De fait, aprĂšs un ou deux Ă©pisodes un petit peu creux, la Nouvelle-OrlĂ©ans de Peter Moffat se remet bien en place et la deuxiĂšme saison de Your Honor est plaisante Ă  regarder. MalgrĂ© encore une fois quelques facilitĂ©s de scĂ©nario.

Parmi elles, l’enfant d’Adam et de Fia tombe vraiment comme un cheveux sur la soupe. Je dois reconnaĂźtre que les scĂ©naristes exploitent pleinement l’idĂ©e par la suite et m’ont presque permis d’oublier Ă  quel point c’est ridicule et trop facile pour ces deux adolescents de 17 ans — mĂȘme si l’actrice qui joue Fia paraĂźt en avoir 25, mais passons — aient un enfant. Your Honor n’essaie jamais de faire dans la dentelle de toute maniĂšre, comme en tĂ©moigne la vieille mafia italo-amĂ©ricaine qui dĂ©barque en force et qui pourrait difficilement ĂȘtre plus caricaturale. Est-ce parce qu’il a interprĂ©tĂ© un mafieux hispanique inoubliable dans Better Call Saul et Breaking Bad ? Quoi qu’il en soit, j’ai eu du mal Ă  trouver Mark Margolis convaincant dans le rĂŽle du pĂšre et son arc narratif est bĂąclĂ©, surtout sur la fin qui part Ă  nouveau dans tous les sens et qui peine encore une fois Ă  convaincre. Bryan Cranston est meilleur, mĂȘme si on commence Ă  avoir l’habitude de ce jeu un petit peu trop similaire d’une fois sur l’autre.

Est-ce que Your Honor aura une troisiĂšme saison ? AprĂšs une fin aussi ouverte, on sent que Showtime garde au minimum cette possibilitĂ© sous le coude. Je ne suis pas sĂ»r en tout cas d’ĂȘtre au rendez-vous, surtout si c’est pour se concentrer davantage sur une bien banale lutte de mafieux


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Année : -2020 à 2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : -20 +2023

  • Nationalité :
  • États-Unis
  • Genres :
  • Drame
  • Crime

Durée : +10 épisodes de 60 minutes

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