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<title>Mercure galant, mars 1682 [tome 3].</title>
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<edition>OBVIL/IReMuS</edition>
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<name>Nathalie Berton-Blivet</name>
<resp>Responsable éditorial</resp>
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<name>Anne Piéjus</name>
<resp>Responsable éditorial</resp>
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<name>Frédéric Glorieux</name>
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<name>Vincent Jolivet</name>
<resp>Informatique éditoriale</resp>
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<publisher>Sorbonne Université, LABEX OBVIL</publisher>
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<idno>http://obvil.sorbonne-universite.fr/corpus/mercure-galant/MG-1682-03</idno>
<availability status="restricted">
<licence target="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/fr/"><p>Copyright © 2019
Sorbonne Université, agissant pour le Laboratoire d’Excellence « Observatoire de la
vie littéraire » (ci-après dénommé OBVIL).</p>
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les bases de données (L341-1) est mise à disposition de la communauté scientifique
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électronique, notamment en intégrant toutes les contributions extérieures, la
diffusion de versions modifiées de cette ressource n’est pas
souhaitable.</p></licence>
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<bibl><title>Mercure galant</title>, <date>mars 1682</date> [tome 3].</bibl>
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<head><hi rend="i">Mercure galant</hi>, mars 1682 [tome 3].</head>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_008" resp="mercure">
<head>[Reception de M. l'Evesque de Meaux dans la Ville de ce nom, avec toutes les Harangues
& les Réponses]</head>
<bibl><title>Mercure Galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 8-9, 12-15, 36, 40-41,
43-44.</bibl>
<p/>
<p>Je vous ay marqué le temps où Messire Jacques-Benigne Bossuet, ancien Evesque de Condom,
cy-devant Précepteur de Monseigneur le Dauphin, & présentement Premier Aumônier de
Madame la Dauphine, a esté nommé à l'Evesché de Meaux, vacant par la mort de Messire
Dominique de Ligny. Les grands Emplois qu'a eus ce Prélat dans le Clergé, qui l'avoit
choisy pour faire l'ouverture de l'Assemblée, & pour traiter le Point le plus
important de ceux qui en faisoient le sujet, ayant privé quelque temps ses Diocesains de
l'avantage de le posseder, on apprit à Meaux avec une joye extraordinaire, qu'il y devoit
arriver le Samedy 7. du dernier mois. Tous les Bourgeois prirent aussitost les armes,
& se mirent dans le plus leste équipage qu'il leur fut possible. [...]</p>
<p>Si-tost qu'on eut sçeu que Mr l'Evesque de Meaux approchoit, la Campagne fut couverte
d'une infinité de Gens de la Ville de l'un & de l'autre Sexe, que l'impatience de luy
rendre leurs respects fit aller à sa rencontre. Ce Prélat parut sur les cinq heures du
soir, accompagné de Mr l'Evesque de Tournay, de Mr l'Abbé de Quincé, & de Bossuet
Maistre des Requestes son Frere, avec sa Famille, & entr'autres Mr l'Abbé Bossuet, qui
fait connoistre par de glorieux commencemens, qu'il marchera sur les vestiges de Mr son
Oncle. Cette Compagnie estoit dans plusieurs Carrosses à six & à huit Chevaux, ayant
pour escorte la Maréchaussée qui avoit esté au devant d'elle jusques à Claye, premier lieu
du Diocese. Elle estoit en tres bon ordre, les Officiers magnifiquement vétus, les Archers
couverts de Casaques neuves des couleurs du Roy, & tous bien montez. Les Trompetes qui
les précedoient, meslerent agreablement leurs fanfares au bruit des Tambours & des
Fifres des Compagnies, & aux cris de joye de tout le Peuple.</p>
<p>A l'entrée de Meaux, on tira le Canon & les Boëtes, qui annoncerent avec le son &
le carillon des Cloches de toutes les Eglises de la Ville au nombre de vingt-deux, que Mr
l'Evesque arrivoit. Il trouva sur sa marche un Arc de triomphe à l'entrée de la grande
Place, orné ainsi que la Porte de l'Evesché, des Armes du Roy, de la Reyne, de Monseigneur
le Dauphin, & de Madame la Dauphine. [...]</p>
<p>Le lendemain huitiéme du mois, le Chapitre, dont les Dignitez estoient revestus de
Chapes, précedé de tout le Clergé Séculier & Régulier alla prendre ce Prélat dans la
grande Salle de l'Evesché. [...]</p>
<p>Cela estant fait, on le conduisit la Mitre en teste, & sa Crosse estant portée devant
luy, entre deux Hayes de Bourgeois, que Mr Tenier, Capitaine de la Colonelle, avoit placez
aux avenuës de la Court de l'Evesché, & sur le Parvis de la Cathédrale, pour empescher
le desordre. Les décharges de cette Milice, jointes au bruit des Tambours, des Fifres, des
Trompetes, & des Cloches, se firent entendre jusqu'à ce qu'on fut arrivé au grand
Portail de l'Eglise. [...] [L'évêque fait alors le serment pour la conservation des
droits, immunités et franchises du chapitre, puis une autre harangue.]</p>
<p>Apres cette Cerémonie, il entra processionnellement dans l'Eglise au bruit des Tambours
& des Fifres, au son des Orgues, & au chant de la Musique. On le conduisit au
Grand Autel, qu'on luy fit baiser. Il alla de là à sa Chaise, où il s'assit, & en
suite à son Trône, d'où il revint au pied de l'Autel. En mesme temps on chanta le <hi
rend="i">Te Deum</hi>, dont la Musique fut admirée. [...]</p>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_080" resp="louise">
<head>[Médaille frappée à l'occasion de la paix de Nimègue]*</head>
<bibl><title>Mercure galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 80-82.</bibl>
<note resp="author" place="margin"><hi rend="i">Avis pour placer les Figures</hi> : La
Médaille doit regarder la page 80.</note>
<p>Je vous envoye une nouvelle Médaille faite depuis peu en Allemagne, pour la Paix concluë
à Nimegue. D’un costé est en l’air l’Ecusson aux Armes de l’Empire, d’où voltige une Bande
que l’on y voit attachée, sur laquelle sont ces mots, <hi rend="i">Firmata Neomagi Pax
1678</hi>. Au dessous est la Ville de Nimegue, & sur le terrain de devant, les
Ambassadeurs qui s’entresaluent.</p>
<p>Le Revers fait voir la figure de la Paix, qui est en pied sur des armes, avec un Soleil
au dessus de sa teste. Elle tient de sa main droite un Serpent qui forme un cercle, &
un Cordon où sont attachez sept Ecussons, dont celuy du milieu est aux Armes de l’Empire.
Les trois Ecussons qui sont à droit, contiennent les Armes de France, d’Angleterre, &
de Dannemarc ; & les trois qui sont à gauche, celles d’Espagne, de Suede, & de
Hollande. Ce Cordon est soûtenu par la main gauche de la Déesse qui tient une Palme,
autour de laquelle on lit ces mots, <hi rend="i">Pacatus Solis virtutibus orbis</hi>. Cela
fait connoistre que de l’aveu mesme des Nations Etrangeres, la Paix dont joüit l’Europe,
est un bien qu’elle doit entierement aux bontez du Roy, qui l’a donnée à toutes ces
Puissances au milieu de ses Victoires.</p>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_082" resp="mercure">
<head>[Honneurs rendus à M. le Duc & à Madame la Duchesse de Hanover, dans les Etats de
M. l'Electeur de Brandebourg, & à la Cour de ce Prince]</head>
<bibl><title>Mercure Galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 82-85, 87, 89-90, 92-93,
97-101.</bibl>
<p/>
<p>Je vous ay fait part l'Eté dernier, des grands & superbes Divertissemens de la Cour
de Hanover, & vous avez admiré la maniere toute ingénieuse & toute galante dont le
Duc de ce nom, Frere de la Reyne Mere de Dannemark, régala cette Princesse. Le bruit de
ces magnifiques Festes s'est répandu dans toute l'Europe; & puis qu'elles ont esté
estimées en France, elles ont dû estre du goust de toutes les Nations. Cette mesme Cour de
Hanover a voulu voir à son tour quels honneurs on rend aux Souverains, qui vont visiter
les autres Princes dans leurs Etats. Monsieur l'Electeur de Brandebourg est celuy qui a
reçeu ces illustres Hostes. Quoy que la magnificence soit naturelle à cet Electeur, il
semble qu'il ait encor recherché à la faire doublement paroistre, sçachant qu'il avoit à
recevoir un Prince qui avoit mérité si justement le surnom de Magnifique. Voicy ce qui en
a esté écrit icy d'Allemagne, par une Personne interessée à la gloire de Leurs Altesses de
Hanover, & qui leur est toute dévoüée.</p>
<p/>
<p>A MONSIEUR DE ***</p>
<p>A Hanover le 15. Fevrier 1682.</p>
<p/>
<p><hi rend="i">Je continuë, comme vous le souhaitez, à vous faire part de ce qui arrive de
plus remarquable dans cette Cour. Monsieur le Duc & Madame la Duchesse de Hanover
ayant fait dessein de rendre visite à Monsieur l'Electeur de brandebourg, arriverent le
23. de Janvier à Garleben, premiere Ville par où ils devoient entrer dans ses
Etats.</hi> [...]</p>
<p><hi rend="i">Le lendemain 23. on arriva à Rathnau, lieu rendu célebre par la gloire dont
la défaite de toute une Armée ennemie y a couvert Son Altesse Electorale.</hi> [...]</p>
<p><hi rend="i">Le matin du jour suivant qui estoit le 24. de Janvier, Monsieur le Duc de
Hanover envoya Mr de Klenke, premier Gentilhomme de sa Chambre ; & Madame la
Duchesse, Mr Sante son Chevalier d'Honneur, pour faire leurs complimens à Monsieur
l'Electeur, & luy témoigner avec quel empressement ils souhaitoient l'honneur de le
voir.</hi> [...]</p>
<p><hi rend="i">A une heure apres midy, Monsieur l'Electeur sortit accompagné de toute sa
Cour une bonne lieuë de France hors de la Ville, pour aller à la rencontre de Monsieur
le Duc de Hanover. Il y avoit environ trois quarts-d'heure que l'on attendoit ce Prince,
lorqu'il arriva avec toute sa Suite. Apres les complimens faits de part & d'autre,
ces deux Souverains avec Madame la Duchesse de Hanover, & Madame l'Electrice,
monterent dans le Carrosse destinée à leur triomphe, & la marche pour l'Entrée
commença dans l'ordre qui suit.</hi></p>
<p><hi rend="i">Le Regiment des Gardes à cheval au nombre de six cens Hommes tous en Livrée
bleuë, galonnée d'or & d'argent à doubles rangs, marcha avec grande pompe, ayant à
sa teste Mr le Lieutenant General d'Espanse, précedé de ses Trompetes & de ses
Timbales.</hi> [...]</p>
<p><hi rend="i">Dans ce superbe Carrosse estoient Madame la Duchesse & Mr le Duc de
Hanover, Mr l'Electrice & Mr l'Electeur. Il estoit tiré par six Chevaux isabelles
les plus beaux du monde. Une Compagnie de trois cens Trébans en Livrée bleuë, toute
couverte d'or & d'argent, environnoit ce Carrosse. Ils marchoient armez de leurs
grandes Pertuisanes à la Macédonienne. Quatre Valets de pied de mesme parure, faisoient
une somptueuse & tres-agreable confusion, mêlez avec ces Hallebardiers autour de
cette triomphante Machine, qui estoit précedée de vingt Trompetes, & de deux
Timbaliers, dans la plus éclatante Livrée & dans le plus brillant équipage qu'on
puisse employer en de pareilles solemnitez.</hi></p>
<p><hi rend="i">Apres ce grand Carrosse suivoit celuy de Madame la Princesse Electorale, où
estoit aussi Madame la Marquise de Brandebourg, Fille unique du feu Prince Radzevil,
Heritiere de quatre Principautez, & mariée depuis peu au Prince Loüis, second Fils
de Mr l'Electeur, sans que le mariage ait esté encor consommé. Elle donnoit la place
d'honneur à Madame la Princesse de Hanover. Madame la Duchesse d'Holstein, la seule qui
reste de la Maison des Princes de Brick, estoit avec elles dans ce Carrosse. Il estoit
suivy de plusieurs autres de Princes & des Princesses ; & enfin un Regiment de
Cavalerie ayant à la teste ses Timbales & ses Trompetes, fermoit cette marche. Quoy
que tout cela fist une prodigieuse quantité d'Hommes & de Chevaux, il n'y eut
pourtant aucune confusion. A l'entrée de la porte de la Ville, cent Canons qui bordoient
le Rampart, firent trois fois leur décharge. Ainsi Leurs Altesses furent salüées de
trois cent volées de Canon. A mesure qu'on avançoit dans la Ville, dont les Ruës
estoient bordées de la Bourgeoisie en haye & sous les armes, il se faisoit une Salve
continuelle de tous ces Bourgeois qui s'estoient parez à l'avantage ; & aussitost
qu'on entra dans la Porte du Chasteau, les Gardes à pied firent une triple Salve de neuf
mille coups de Mousquets. On descendit de Carrosse au bruit de cette mousqueterie &
des fanfares des Trompetes & Timbales.</hi> [...]</p>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_135" resp="mercure">
<head>Air nouveau</head>
<bibl><title>Mercure Galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 135-136.</bibl>
<p>L´Air qui suit <note resp="editor">L'air a également été publié dans le <hi rend="italic">XXVI. livre d'airs de différents auteurs</hi> (Paris, Christophe Ballard, 1683, f. 23v-24 ; cf. LADDA 1683-20). Un arrangement, attribué à Jean-Benjamin de La Borde, figure dans le <hi rend="italic">Troisième recueil de chansons, avec un accompagnement de violon et la basse continue</hi> de J.-B. La Borde (Paris, M. Moria, s.d., p. 20).</note> est du mesme Autheur qui a fait celuy que je vous envoyay il y a un mois,
& dont les Paroles commencent par, <hi rend="i">Quand nous allons, &c</hi> <note resp="editor">Voir <ref target="cf. MG-1682-02_261">cet article</ref>.</note>. La
Basse manquoit à ce dernier Air ; & afin que vous l'ayez aussi entier que les autres,
on l'a mise au bas de celuy-cy.</p>
<quote>
<label>AIR NOUVEAU.</label><note resp="author" place="margin"><hi rend="i">Avis pour
placer les Figures</hi> : l’Air qui commence par <hi rend="i">Croyez-vous, aimable
Lisete</hi>, doit regarder la page 136.</note>
<lg>
<l rend="i">Croyez-vous, aimable Lysete,</l>
<l rend="i">Payer par une Chansonnete</l>
<l rend="i">Tous les soins que je prens de garder vos Moutons ?</l>
<l rend="i">Je sçay que vostre voix est charmante & divine ;</l>
<l rend="i">Mais vous sçavez que l'on badine,</l>
<l rend="i">Quand l'Amour se paye en Chansons.</l>
</lg>
</quote>
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</ref>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_283" resp="mercure">
<head>Bouts rimez sur l'Opéra d'Atys</head>
<bibl><title>Mercure Galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 283-285.</bibl>
<p><hi rend="i">« BOUTS-RIMEZ</hi></p>
<p><hi rend="i">sur l'Opéra d'Atys.</hi></p>
<p/>
<p>On attaque Mr le Duc de S. Aignan, & l'on luy donne seulement une heure pour faire ce
Sonnet.</p>
<p>Voicy de quelle maniere il remplit ces Bouts-rimez.</p>
<p/>
<p>SONNET.</p>
<p/>
<p><hi rend="i">L'Opéra nous apprend qu'Atys fuyoit</hi> Cybelle,</p>
<p><hi rend="i">Et qu'il ne voulut point qu'elle le fist</hi> Papa ;</p>
<p><hi rend="i">Mais s'il avoit esté sage comme</hi> Agrippa,</p>
<p><hi rend="i">Il auroit bien mieux fait de quitter sa</hi> Donzelle.</p>
<p/>
<p><hi rend="i">Il est vray qu'Alecton nous parut trop</hi> cruelle,</p>
<p><hi rend="i">Quand de rage en volant, la Vieille le</hi> frapa ;</p>
<p><hi rend="i">Mais aussi devoit-il tirer son</hi> Alumelle ?</p>
<p><hi rend="i">S'il estoit trop en feu, que n'alloit-il à</hi> Spa ?</p>
<p/>
<p><hi rend="i">J'en aime cependant les Vers & la</hi> Musique</p>
<p><hi rend="i">Leur bruit va jusqu'aux bords de la Mer</hi> Atlantique ;</p>
<p><hi rend="i">Cet Opéra ne peut estre veu trop</hi> souvent.</p>
<p/>
<p><hi rend="i">La Rose m'en plaist fort, mais j'en crains les</hi> épines ;</p>
<p><hi rend="i">Et si l'on le voyoit sans frais & sans</hi> machines,</p>
<p><hi rend="i">Je l'aurois dans ma Salle avec un</hi> Paravent. »</p>
</div>
<div type="article" xml:id="MG-1682-03_321" resp="angele">
<head>Air nouveau</head>
<bibl><title>Mercure Galant</title>, mars 1682 [tome 3], p. 321.</bibl>
<p>La seconde Chanson que je vous envoye est d´un tres-habile Maistre. Vous le connoistrez
en la chantant.</p>
<quote>
<label>AIR NOUVEAU.</label><note resp="author" place="margin"><hi rend="i">Avis pour
placer les Figures</hi> : l’Air qui commence par <hi rend="i">Quand je songe à
parler</hi>, doit regarder la page 321.</note>
<lg>
<l rend="i">Quand je songe à parler de l'excés de mes feux,</l>
<l rend="i">Vous me dites d'abord que je vay vous déplaire,</l>
<l rend="i">Et que vous me rendrez cens fois plus malheureux.</l>
<l rend="i">Vous m'avez fait les maux que vous me pouviez faire,</l>
<l rend="i">En me rendant amoureux.</l>
</lg>
</quote>
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