-le nombre d’arbres est l’hyperparamètre qui contrôle la complexité générale de l’algorithme. Le point essentiel est que, contrairement aux forêts aléatoires, la performance du gradient boosting sur les données d’entraînement croît continûment avec le nombre d’arbres sans jamais se stabiliser. Le choix du nombre d’arbres est essentiel, et doit viser un équilibre entre augmentation du pouvoir prédictif du modèle (si les arbres supplémentaires permettent au modèle de corriger les erreurs résiduelles), et lutte contre le surajustement (si les arbres supplémentaires captent uniquement les bruits statistiques et les fluctuations spécifiques des données d’entraînement). Par ailleurs, Le choix du nombre d’arbres est très lié à celui du taux d’apprentissage, et il est nécessaire de les optimiser conjointement.
+L’hyperparamètre objective
définit à la fois la nature du problème modélisé (régression, classification…) et la fonction de perte utilisée lors de l’entraînement du modèle. Valeur par défaut différente selon les cas, regression_l2 en cas de régression, binary_log_loss pour la classification binaire, LIEN PARTIE AVANCE. A COMPLETER.
+le nombre d’arbres contrôle la complexité générale de l’algorithme. Le point essentiel est que, contrairement aux forêts aléatoires, la performance du gradient boosting sur les données d’entraînement croît continûment avec le nombre d’arbres sans jamais se stabiliser. Le choix du nombre d’arbres est essentiel, et doit viser un équilibre entre augmentation du pouvoir prédictif du modèle (si les arbres supplémentaires permettent au modèle de corriger les erreurs résiduelles), et lutte contre le surajustement (si les arbres supplémentaires captent uniquement les bruits statistiques et les fluctuations spécifiques des données d’entraînement). Par ailleurs, Le choix du nombre d’arbres est très lié à celui du taux d’apprentissage, et il est nécessaire de les optimiser conjointement.
le taux d’apprentissage (learning rate) contrôle l’influence de chaque arbre sur le modèle global; il s’agit de \(\eta\) dans l’équation REFERENCE PARTIE OVERFITTING. Un taux d’apprentissage faible réduit la contribution de chaque arbre, rendant l’apprentissage plus progressif; cela évite qu’un arbre donné ait une influence trop importante sur le modèle global et contribue donc à réduire le surajustement, mais cela nécessite un plus grand nombre d’arbres pour converger vers une solution optimale. Inversement, un taux d’apprentissage élevé accélère l’entraînement mais peut rendre le modèle instable (car trop sensible à un arbre donné), entraîner un surajustement et/ou aboutir à un modèle sous-optimal. La règle générale est de privilégier un taux d’apprentissage faible (entre 0.01 ou 0.3). Le choix du taux d’apprentissage est très lié à celui du nombre d’arbres: plus le taux d’apprentissage sera faible, plus le nombre d’arbres nécessaires pour converger vers une solution optimale sera élevé. Ces deux hyperparamètres doivent donc être optimisés conjointement.